La cocaine aura ma peau...

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Natori homme
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Inscrit le 09 Aug 2017
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Bonjour à tous,

Je suis tombé sur ce forum et en lisant des discussions sur des témoignages de consomateurs de cocaine, je m'y suis beaucoup identifié. Egalement les réponses très vraies qui y sont apportées.
Je ne sais pas si partager avec vous résoudra mon problème, car seul moi peut le combattre et je n'y arrive pas.

Pour faire simple. J'ai 25 ans, un boulot a temps plein. je rentre de 2 ans à Hong Kong ou je gagnais beaucoup d'argent, trop jeune, et ou la cocaine est accessible en un claquement de doigts. Je suis tombé dedans.

Aujourd'hui à Paris je suis suivi psy + addictologue (mucomist de merde qui sert à rien)

Aujourd'hui malgrès tout ca, et des projets positifs. Je craque encore, je sais au fond de moi que s'est toujours là, une simple émotion intense négative ou positive peut me faire flancher. Une situation, un bar, un verre, une ambiance, partout.

Je consomme seul, toujours. Souvent chez moi. J'achete à 19h, et je fais nuit blanche, puis j'achete à nouveau pour remplir la journée qui suit. J'ai dernièrement fait 2 nuits blanches d'affilé en ayant consommé toute la journée du milieu aussi. Total 3grammes genre.. Je fuis la décente, cette réalité ou l'on est qu'une pauvre merde, donc je continue. La j'ai consommé toute la nuit d'hier et aujourd'hui encore. Je ne suis pas allé au boulot. C'est la merde. Tout va partir en vrille. Je dois mentir à tout le monde, ma mère est affolée, c'est invivable.

J'ai réellement peur pour ma vie, car ma consommation peut s'espacer d'une 15 aine de jour, mais quand je craque, je craque sec, et ca part pour 24h de défonse dans mon salon, alcool (bières), tabac à bal...

Je me suis mis au théatre à la rentrée pour combler mes soirées en semaine et me permettre d'extérioriser mes emotions. Lesquelles je fuis via mes défonses. Je fais aussi du foot.

Anyway. Merci de me lire. Je serai ravi d'échanger avec vous et d'entendre vos points de vue.

Bordel, comment s'en sortir !? J'ai un passé douloureux. soit, un décés, une rupture, un père absent, finalement: un manque. Une solitude, a laquelle on aime se rattacher... Comme une fatalité...

Bon et puis je vous passe toutes les conséquences de se défoncer à la coke: socialement ca isole (de nous même, perso jamais je retrouve des gens défonsé comme je suis avant meme le début de l'apéro, trop honte), en amour tu bandes pas si t'as bcp tapé durant la soirée, génial, finalement tu bande que quand t'es devant un porno, top. En famille tu inquiètes, tu effraies, on préfère que t'évite de proposer à tes petits cousins de venir en soirée avec toi quoi... et le plus important qu'on minimise comme moi maintenant, la santé: perte de poid, et je passe les ravages de la coke sur les sinus et les neurones. Même en étant bien conscient de tout ca, Je continue...

Help ? La vie est si belle, je me la pourri.

Nato

Dernière modification par Natori (09 août 2017 à  16:08)

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Texte mis dans les morceaux choisis de Psychoactif. (mikykeupon)

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Yeswecan homme
Nouveau Psycho
Inscrit le 07 Jan 2016
124 messages
Salut,
Je me suis aussi laissé submerger par la cc. C'est vrai que quand t'es bien rentré dans la spirale de consommation, c'est difficile d'en sortir et même si ça occasionne finalement plus de mal être que de plaisir, tu continues et ça te fait déprimer. Bref ce n'est plus le kiff du début.
Je sais ce que c'est d'aller pécho sur un coup de tête alors que je m'étais juré le matin même de ne plus en prendre. Quand tu l'as l'envie dans le crâne, tes pieds te conduisent tout seul au distributeur puis chez ton dealer.
J'ai rechuté plusieurs fois avant de stopper mais au final, en espaçant les consommations, et aussi les quantités que 1g à chaque session, je suis passé de 15 jours à 1 mois jusqu à arrêter totalement.
J'ai tendance à dire que tu as 3 semaines difficiles à l'arrêt en terme de fatigue, deprime, grosse envie. Personnellement, j'ai gèré cette période à base de bière et de weed jusqu'au jour où j'en avais marre d'être saoul tous les soirs.
Et oui je te confirme, il y a plein de plaisir dans la vie à part la c. Un bon truc aussi les lendemains de conso, c'est les ballades en forêt.
Prends soin de toi

Soyez amoureux. Crevez-vous à écrire. Ne perdez pas votre temps. Écoutez la musique. Regardez la peinture. Lisez sans cesse. Ne cherchez pas à vous expliquer.
Écoutez votre bon plaisir.

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1joker homme
Nouveau Psycho
Inscrit le 12 May 2013
190 messages
Psychologiquement c'est la coke le plus dur pour moi parce que je la shoot et j'adore ça mais après des années d'abus j'ai eu comme un dégoût marre d'avoir les boules ! Je craque encore de temps en temps mais le temps entre chaque rechute devient toujours plus long ! Alors courage il n'y a pas de solution miracle à part le temps peut-être

Le temps est un grand maître mais dommage qu'il fini toujours par tuer c'est élèves !

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Groschacha femme
Psychokinésiste onirique
Inscrit le 12 Feb 2015
89 messages
Coucou,

je suis aussi en train de me remettre en question à propos de la C. Au début c'est juste par ci par là et puis de plus en plus souvent et puis "waaaa 5 jours sans rien, génial, je peux y retourner...". Je joue avec le feu, surtout depuis que j'ai shooté, heureusement je me suis promis de ne pas y retourner seule et pour l'instant je tiens. J'ai une grande fragilité vis à vis des addictions et ça ne saurait tarder si je continue sur ce chemin.

Je me suis bcp reconnue lorsque tu dis qu'on veut éviter les descentes qui nous font nous sentir comme des grosses merdes. On vaut mieux que ça merde ! Et puis les défonces ne sont plus comme aux débuts, elles renferment, alourdissent, enfin pour ma part.

Mais la joie et le frisson de savoir que tu vas t'en procurer sont si fortes que plus rien ne peut t'arrêter lorsque tu t'es mis dans la tête que "aujourd'hui ça allait être une bonne journée :p". Je suis en descente là et j'en ai encore pour demain donc forcément c'est plus facile de se dire "allez j'arrête demain"... Et puis ça continue, dès le lendemain je me dis "hâââte de reprendre, balek si les effets sont plus les mêmes !". C'est illusoire... Paradoxe

De ce que tu as raconté, la C te sert sûrement, inconsciemment ou non, à remplir un manque, un vide, une frustration. Peut-être que te donner des objectifs t'aiderait, "un mois sans", "des vacances sans"... Plus facile à dire qu'à faire, j'ai aussi bien du mal à m'y tenir. Mais j'aimerais pouvoir être fière de moi, être plus forte que cette poudre. On a tellement mieux à faire que de se détruire. Mais comment faire ? Peut-être en découvrant ce que cache notre penchant pour la conso, combler le "vide" par des choses saines... Se donner un coup de pied au cul lorsque l'envie nous prend, se donner de vrais objectifs qu'on tient. Parfois je me dis "allez, je le fais pour ma mère et ceux que j'aime" et ça m'aide (un peu) à être plus stricte avec moi-même, parce que pour moi bah je tiens jamais mes promesses.

Désolée je me suis étalée pour au final ne pas beaucoup t'aider, je suis un peu dans le même cas et un peu perdue...

Je vais continuer à lire ce topic car ça va peut-être aussi m'aider à trouver des solutions.

Je t'envoie tout mon courage !

Groschacha

L'homme ne peut que s'incliner quand le hip-hop impose son dogme ♫

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