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Dernière modification par bitume (04 juin 2018 à 10:47)
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Dernière modification par Dégun (04 juin 2018 à 11:21)
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Dernière modification par bitume (04 juin 2018 à 11:35)
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Dégun a écrit
Je ne pense pas qu'on puisse être dépendant avec un verre par jour, donc ça ne devrait pas entretenir la dépendance physique.
je partage ton avis, Dégun, on peut ne pas être dépendant en ne buvant qu'un verre par jour
mais il me semble que là, il s'agit pour bitume de reconsommer PENDANT qu'elle essaye d'arrêter (ce qui constitue en soit un paradoxe, déjà...qui interroge sur le projet en lui-même :pourquoi vouloir arrêter alors ?)
ma réponse était sur l'aspect physiologique de la dépendance à l'alcool et sur le sevrage : ça souffre pas trop l'ambivalence ce genre de problème à ce que j'en ai constaté.
Soit tu stoppes et tu te sevres (et tu reprends après éventuellement ou alors tu reste "abstinent"), soit tu consommes...en tous cas, pour les gens très dépendants, ça semble fonctionner en binaire : tu bois (beaucoup) ou tu bois pas (du tout) mais la modération est périlleuse voire impossible...
bitume : as-tu consulté un addictologue pour faire le point sur ton degré de dépendance ? parce que ça peut aider pour avoir un projet qui fonctionne...
amicalement
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Dernière modification par bitume (04 juin 2018 à 12:09)
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Dernière modification par bitume (04 juin 2018 à 13:19)
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alors je comprends mieux son exigence...même si elle semble intenable
bitume a écrit
Il m'a fortement conseillé un sevrage en clinique ou au pire en hôpital de jour mais j'ai refusé donc il m'a prescrit le protocole habituel: benzo+ vitamines.
donc il a bien mesuré ton degré de dépendance...mais il exige pourtant la sobriété...va comprendre
bitume a écrit
C'est mon 5 sevrage, dont 2 chez moi et deux en clinique. À chaque sevrage les symptômes sont de pire en pire, et en plus la ça fait à peine 3 mois que j'ai rechuté et 1 mois que j'en suis à +20 UA. Ma dépendance physique doit être très importante. De plus ces 2 dernières fois on me traité avec du Seresta. Ça a peut être un rapport. C'est beaucoup plus dur qu'avec le valium pour moi. Avec Seresta je fais le yoyo toute la journée. Avec valium j'étais défoncé toute la journée mais au moins c'était stable.
ta dépendance EST importante
Seresta ou Valium sont les 2 benzo indiquées dans le sevrage de l'alcool...les effets peuvent être différents mais l'essentiel, c'est de tamponner autant que faire se peut les symptômes de manque...le Seresta est plus protecteur pour le foie que le Valium à ma connaissance donc si on te le prescrit désormais, c'est peut-être que ton foie est abîmé...
le fait que les sevrages soient "de pire en pire" ça aussi je l'ai vu à plusieurs reprises : ce que j'ai compris, c'est que plus tu avances dans la dépendance plus ton organisme réagit fort à l'arrêt...(j'avais même vu un gars, il était malade dès qu'il buvait ...mais aussi très malade dès qu'il cessait de boire...un enfer...)
bitume a écrit
Quand au Selincro je ne sais pas si c'est efficace. Pour moi ça a été immédiatement efficace pour presque m'envoyer aux urgence si j'avais été en mesure d'appeler les secours. J'ai gardé des séquelles de cette expérience horribles pendant des mois.
c'est que tu fais partie des gens qui ne tolèrent pas du tout les effets secondaires de ce médicament alors...c'est "efficace" sur certains et pas d'autres, là encore, va savoir pourquoi...
bon courage pour la suite
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Anonyme1756 a écrit
ce qui me semblait insignifiant au départ, comme un ou deux verres par jour, me semble aujourd'hui très mauvais pour la santé. Du moins pour la mienne.
L'étape suivante a été de ne plus avoir envie d'alcool, de ne plus associer l'ivresse très légère à un état souhaitable ou positif. Pour moi cela s'est fait naturellement, en me déshabituant de l'alcool, en me réhabituant à la sobriété jusqu'à en venir à aimer la sobriété.
Pareil. Surtout qu'en étant objectif avec le recul les gueules de bois interminables faut vraiment aimer...
C'est trop bon de se réveiller pas trop tard et frais le week-end. On peut profiter de la journée pour faire autre chose qu'une convalescence sous ibuprofène...
Le plus dur c'est au début: justement quoi faire le soir, le week-end (je cherche encore...)?
@ Bitume: Tu bois ta bière/jour pourquoi? Parce que t'as envie ou que tu ne te sens pas bien sans?
Contre les craving parait que le N.Acétylcystéine (sans ordonnance) peut-être efficace à doses élevées (2400Mg de mémoire).
Perso j'ai testé, j'ai fini la boite de 150, j'ai pas ressenti quelque chose de spécial, mais bon, j'ai quand même réussi à stopper.
Au début j'ai essayer de me raisonner, genre 2 bières (1664) max, mais ça m'obligeait à stopper quand ça commençait à monter. J'ai résisté 2 mois comme ça mais c’était trop frustrant.
Du coup je préfère rien boire. C'était long mais ça me manque plus (ça fait presque 5 mois).
Je me suis rabattu sur le shit à volo...
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Dernière modification par bitume (07 juin 2018 à 16:09)
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bitume a écrit
Bonjour et merci à tous pour vos réponses. Pour conclure, pour moi ces deux bières "accidentelles" n'ont pas eu d'effet sur mon sevrage, n'ont pas stoppé les symptômes de sevrage et ne semblent pas avoir rallongé mon sevrage car j'en suis au 7eme jour et ça touche à sa fin. J'en suis à la phase de réduction progressive du Seresta pour les 7 prochains jours jusqu'à arrêt.
cela se présente bien!
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