1
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Dernière modification par ChamberMont (13 juillet 2018 à 22:42)
Hors ligne
Dernière modification par Citra34 (13 juillet 2018 à 23:37)
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Citra34 a écrit
Le problème vient de la médecin addicto en chef, qui m'a annoncé hier que je n'aurai aucun médicament pour m'aider à gérer les angoisses, qu'il faudra que je me débrouille toute seule avec mes "ressources intérieures", la respiration (et pourquoi pas la prière tant qu'on y est ?). Donc aucune aide psychologique, surtout pas chimique. Elle pense que si je prends des calmants, je vais automatiquement basculer dans une autre addiction, en une semaine (c'est le temps d'hospitalisation prévu)... Surtout les diaboliques benzos !!!
Dans les protocoles de sevrage pratiqués ailleurs que j'ai trouvés sur le Net, il y a toujours des tranquillisants, voire des somnifères. Mais elle est contre... Faut souffrir !
Ce qui est con c'est que ça annulera aussi la post-cure de 8 semaines qui devait suivre dans un centre en Lozère, où là je pensais effectivement essayer de m'habituer à vivre sans produits,et reprendre des forces. J'ai carrément les boules...
C'est vrai que ça craint un peu de se mettre entre les mains d'un service dont la chef sera en vacances et qui aura donné de telles instructions !!!
Où se trouve donc le respect d'autrui dans cette méthode ?
Je me suis fait hospitaliser deux fois pour une dépendance à la codéine, en 1988 et en 1989. Les deux fois, j'avais du catapressan qui est hyper efficace sur les symptômes de manque physique et du Valium, ainsi que du Rohypnol pour dormir. C'était dans un service hospitalier parisien spécialisé en toxicomanie et ils n'étaient pas spécialement caressants. Mais en 1989, les benzodiazépines n'étaient pas encore regardées avec un œil si méfiant.
La première fois, j'ai rompu le sevrage au 6° jour et ai signé une décharge. Coup raté !
Un an après, en ayant pris RDV bien à l'avance, j'ai remis cela avec la même méthode et les mêmes traitements. En 8 jours, c'était physiquement plié. Mais la suite .............. fut une longue traversée du désert peuplée d'angoisses et de rêves suicidaires, une dépression à pas piquer des vers.
Donc, à te lire, j'aurai tendance à te conseiller de changer de crèmerie pour les 8 premiers jours (le sevrage physique), mais tu as la chance d'avoir cette post cure de 8 semaines en Lozère (où je vis) entouré(e) de professionnels. Et, c'est justement ce qui m'a cruellement manqué à l'époque, les grosses difficultés étant apparues 45 jours après le sevrage.
Pour les 8 premiers jours, si le catapressan (clonidine) ne t'est pas écarté, c'est pas la mer à boire (bien que sans anxiolytiques ...).
Sur moi, les angoisses sont arrivée massivement pendant la période post-cure, le phénomène étant décrit sous le nom de PAWS (bien expliqué dans le psychowiki).
Amicalement
Fil
Hors ligne
Tout ça n'est pas très médical. Donc il est possible qu'ils aient un peu chargé la barque dans le discours et qu'ils soient plus "cool" le moment venu. Il y a sûrement un médecin de garde qui peut corriger le tir. Donc tu peux essayer, insister longuement sur toutes tes insomnies et tes angoisses, si tu en as, et si vraiment on ne t'écoutes pas partir contre avis médical. Mais, surtout, ne souffre pas en silence !!!
ça vaut peut etre mieux que de ne pas essayer et de rater une occasion.
Amicalement
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
prescripteur a écrit
Tout ça n'est pas très médical. Donc il est possible qu'ils aient un peu chargé la barque dans le discours et qu'ils soient plus "cool" le moment venu. Il y a sûrement un médecin de garde qui peut corriger le tir. Donc tu peux essayer, insister longuement sur toutes tes insomnies et tes angoisses, si tu en as, et si vraiment on ne t'écoutes pas partir contre avis médical. Mais, surtout, ne souffre pas en silence !!!
ça vaut peut etre mieux que de ne pas essayer et de rater une occasion.
Amicalement
Effectivement, "souffrir en silence" c'est un peu ma spécialité. J'ai peur de me retrouver "la vieille toxico chiante alors que les autres gens dans le service médecine sont des vrais malades, eux". J'ai ce genre de pensées et ça me casse bien, faut que j'éclaircisse tout ça avant d'y aller !
Et t'as raison Prescripteur, après tout j'en aurai peut-être pas des angoisses, avec l'arrêt de la cod et le changement de milieu. Vade retro Paranoïa ! wink
Merci de ton soutien !!!
Hors ligne
1
[ Forum ] Craving - Forte envie de boire après sevrage en hôpital.
|
1 | |
8 | ||
1 | ||
[ PsychoWIKI ] PAWS, le syndrome prolongé de sevrage | ||
[ PsychoWIKI ] Codéine, effets, risques, témoignages | ||
[ QuizzZ ] Risquez vous une overdose d'opiacé ? (heroine, morphine, methadone)
20054 personnes ont déja passé ce quizzz ! |
||
[ QuizzZ ] Testez vos connaissances sur les overdoses d'opiacés
20168 personnes ont déja passé ce quizzz ! |