TR : Un pic très désagréable

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Zibou homme
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TR

Laissez moi vous raconter un trip tout frais, tout récent, celui de vendredi.
Mes parents n’étaient pas la du weekend, j’avais la maison à moi tout seul, j’ai déjà eu plusieurs expérience avec le LSD toutes plus ou moins intense, 3 seuls, deux avec mon meilleurs amis et une en festival, ça faisait bien 6 mois que j’en avais pas pris, et j’ai eu cette envie, celle de reprendre un buvard. Et j’ai voulu initier ma meilleure amie qu’on nommera Julie et son mec qui sera nommé ici Hervé. Je leurs en parle, on se chauffe et hop en quelques jours à peine je vais sur le deepweb et commande les fameux buvards. Julie n’est pas très drogue, elle fume de temps en temps en soirée, mais c’est à peu près tout, pourtant elle semblait bien intéressé par le LSD, dans un contexte ou on était chez moi, dans ma maison, juste entre nous ( on est très proche tout les trois ), Hervé lui à déjà fait plusieurs drogue, taz, champi, keta. Lui et moi on est des gros fumeurs, j’ai réussi à me détacher du biche, à ne plus couler qu’avec lui en soirée, mais je ne tape plus seul, lui il a son biche et s’en sert régulièrement. En plus de nos buvards on avait donc du pillons, un peu de bonne weed pris sur le deep aussi, du tabac son biche, en gros on avait de quoi fumer, et on était chaud !

Il faut savoir qu’on avait une heure et quelques de routes avant de rentrer chez mes parents, étant en étude hors du cocon familial. Je pars de mon côté préparé la maison, branché le PC sur la télé pour pouvoir regarder nos musiques sur un grand écran, je branche l’enceinte, je prépare le coin fumeur, jusque là ça s’annonce bien. Vers 20h et quelques on est toujours sans nouvelle d’Hervé, qui devait venir avec Julie. Les connaissant un peu, ça commençait à sentir le faux plan, une douille de coulé, une flemme qui s’installe. Bon … je commençais à plus y croire, avec Julie on se tient au courant, puis finalement Hervé émerge. Les voilà donc chez moi 3h plus tard à 23h. C’était un peu chian je trouvais je l’avais dit à Julie. Je leurs montre rapidement ma maison, on s’installe, Hervé tape une D, je drop 150ug, je leurs conseils de prendre une moitié au début pour voir, ils dropent donc 75ug. Après avoir drop je tape une douille, j’ai plus trop de résistance à la douille dernièrement, elle me met bien. On commence à regarder des vidéos drole sur youtube. En une petite demi heure je me rend compte que je suis bien monté, Julie aussi d’ailleurs. On rigole très facilement, Julie commence à s’installer à 4 pattes par terre pour regarder la télé, elle tourne en rond, elle s’amuse part dans son délire, on se les partages. Hervé lui ne montait pas trop, et il commençait à dire « Vous êtes monté vous ? Moi pas etc etc, je vais redrop ». Une heure plus tard il redrop, mais tout ses petits commentaires étaient assez négatifs, comme si ils kiffait pas la soirée. Durant ce moment là j’ai commencé à moins bien aller, je me disais que j’étais un mauvais hôte, car je changeais vite les musiques quand je commençait a avoir « peur » ou qu’elle me plaisait pas, j’en faisais qu’a ma tête plus ou moins. Ca les derengeaient pas forcement mais moi j’avais l’impression de gâcher leurs soirées, qu’ils découvraient mal le LSD a cause de moi. J’étais monté vachement vite, je commençais déjà à ne plus parler et être juste dans mon monde, hypnotisé devant la TV la ou eux parlaient encore. Et ils ont le sentiment que je voulais plus rire que j’étais triste, là ou j’étais juste hypnotisé par mes musiques. Puis pendant ce temps là avec Hervé qui montait pas j’avais l’impression qu’au final la soirée c’était « Hop on se calle devant la TV, on regarde des vidéo. C’est nul un peu pour vous vous êtes pas chéper, y’a que moi qui kiff, au final, la soirée vous vous êtes assis devant une clip de musique. Bon, rien d’exceptionnel quoi » Je me sentais nul. J’étais pas un bon pote, j’arrivais pas à les mettre en de bonne conditions pour qu’eux aussi apprécie, je communiquais pas, je répondais pas forcément à leurs envie. Puis c’est aller de pire en pire. On s’est callé dans le salon pour fumer un peu une heure et demi après notre premier drop, et là, j’étais toujours très peu bavard. J’arrivais plus à enchainer deux idée, je phasais. J’suis nul comme pote, j’assume pas mon buvard par rapport à eux du coup on est chacun dans un délire et on partage pas une bonne soirée. J’avais l’impression de leurs avoir survendu le LSD que eux étaient déçu. Alors que pas du tout. Et une fois enfermé dans cette idée les voyant qu’ils essayaient de me sortir de là c’est aller de pire en pire, ça s’est transformé en tribunal, j’étais gêné de mal assumer ce buvard ( alors qu’en soit ça aller après coup je l’aurais comparé à une sorte d’ « egodeath » mais les gens ayant eu cette expérience avaient un sentiment de mourir que je n’ai pas eu ) et eux étaient la autour de moi pour savoir ce qui allait pas, il me poser des questions, « ça va, pourquoi tu souris pas ? » « T’es heureux ? » « Moi le LSD ça me fait rire, pas toi ? » « On veut que tu sois heureux nous, on passe une bonne soirée t’inquiètes ! ». Et j’arrivais plus à leurs répondre, je disais des « Je comprend mais j’ai l’impression que je gâche la soirée » « Pourquoi ?» et je repartais, ils me perdaient, j’étais incapable de répondre. C’était assez marrent cette situation après coup car pendant 6-7 fois la même scène s’est répété, je phasais, j’arrivais à dire un semblant de truc cohérent, puis il me reperdaient. Et ils ont réussi à le mimer devant moi comme si j’étais un train qu’on rembobinait vers l’arrière. Enfin ça … c’était tellement fluide qu’aujourd’hui je suis incapable de dire si ça venait a 100 % de mon imaginations, en tournant la tête de l’un vers l’autre c’était toujours la personne que je regardais qui répondait instantanément et arrivait à décrire ce que je ressentais. Jusqu’à ce qu’on ai l’impression que j’aille mieux, puis BAM, retour au point initiale. Ca a durée une bonne heure et demi tout ce bordel, jusqu’à pourqui pourquoi exactement je ne sais pas, mais ça aille un peu mieux, j’arrive un peu à reparler. Ce qui m’a déclenché c’est Julie qui m’a dit « Il arrive plus à jouer avec nous » d’un air très enfantin. Et j’ai eu envie de jouer avec eux. Donc j’ai dit « Mais si mais j’y arrive pas » A ce moment là on était debout tout les trois l’un face aux autres debout ( depuis 20 bonnes minutes devant un canapé, pourquoi on s’est pas assis ? Alors là ! ) puis ma réponse à donner le sentiment d’un « Ohhhhhhhhhh » touché. On s’est fait un calin tout les trois, j’ai retrouvé mes amis, ça allait beaucoup mieux, je me sentais mieux à ma place, entre mes amis. Puis pendant 20 minutes on était assis dans un fauteuil chacun entrain de se faire une passe à 10 avec un rouleau de feuille, ça nous a beaucoup amusé en vrai, et surtout ça nous a remis dans une bonne ambiance entre nous on s’aimait de nouveau comme avant, sans la partie jugement, honte que je subissais.

Finalement, tout le monde était monté, Julie se baladait un peu partout dans ma maison, visitait, la voyait sous tout les angles, Hervé adorait la musique, les clips, moi j’allais mieux j’appréçiait la musique, on parlait, on rigolait, de tout, de rien. Julie n’aimait pas trop les clips car ça lui donnait un petit côté épileptique elle trouvait, on a donc fait d’autre chose, on s’est pas trop balader car il faisait bien froid, bien nuit, mais on s’est fait à manger, on a fumer. Chacun à un peu faits ses trucs mais dans l’ensemble tout le monde à bien kiffé la soirée. On s’est couché vers 7h, 8h, avec l’impression d’avoir fait telllllllllllllement de chose. C’était cool comme soirée, ils ont bien découvert le LSD avec le côté visuel / sensationnel, chacun avait des bonnes hallucination, ressentait tout à fond, tout ce qui était bien et pas bien, on est content d’avoir vécu tout ça ensemble, malgré mon pic désagréable et on en garde un bon souvenir

J’ai toujours du mal à bien retranscrire tout ce que j’ai ressentis dans une soirée LSD, il se passe tellement de truc, et pour ne pas épiloguer je ne suis pas entré dans tout les détails. J’espère vous avoir donné un bon aperçu de notre soirée pour autant !

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Rick
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Après on me demande pourquoi j'aime triper seul haha

« ça va, pourquoi tu souris pas ? » « T’es heureux ? » « Moi le LSD ça me fait rire, pas toi ? » « On veut que tu sois heureux nous, on passe une bonne soirée t’inquiètes ! ». Et j’arrivais plus à leurs répondre, je disais des « Je comprend mais j’ai l’impression que je gâche la soirée » « Pourquoi ?»

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