Le black-out alcoolique : nous ne sommes pas tous egaux cette amnésie

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Le « black-out alcoolique », une amnésie méconnue devant laquelle « nous ne sommes pas égaux »

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LE MONDE | 12.08.2018 à 11h50 • Mis à jour le 12.08.2018 à 14h57 |
Par Charlotte Chabas


Ce n’est qu’en 1995 qu’un premier chercheur, Donald W. Goodwyn, mène une étude auprès de ses étudiants en première année de médecinesur les black-outs occasionnels.
C’est une chaleur « lourde et collante » qui l’a réveillée. Dans la tente bleu nuit, l’air était devenu irrespirable. « C’était comme me réveiller d’entre les morts », se souvient Isabelle H., alors étudiante en marketing de 23 ans. A côté d’elle, une inconnue sommeille. Alors commence pour la jeune festivalière d’un soir « le flot de questions sans réponse ». Comment est-elle arrivée là ? Qui est la personne à côté d’elle ? Où sont les amis avec qui elle a passé la soirée ? Et d’ailleurs, quand s’est terminée cette soirée ? Comment ?

C’était il y a deux ans : son « premier et seul black-out », une amnésie partielle ou totale due à la consommation d’alcool. Et avec lui, le sentiment « que tout s’effondre ». « Comme dans un dessin animé, quand le personnage continue de courir alors que la falaise s’est terminée, et chute dans le vide », dit la jeune femme, qui reconnaît avoir eu ce matin-là « la peur de sa vie ».

Elle n’avait pourtant « pas le sentiment d’avoir beaucoup bu ». Et ne comprend pas comment elle a pu « autant partir en vrille ». Bien sûr, ses amis l’ont trouvée « particulièrement enjouée et dansante ». Mais ne continuait-elle pas à leur parler, à prendre des initiatives ? Et puis, ils avaient « tous bu la même chose », alors pourquoi s’inquiéter ? « Aujourd’hui, ce qu’il s’est passé reste pour moi un mystère », reconnaît Isabelle H., qui n’a jamais connu de nouvelle amnésie due à l’alcool, et en garde encore plus « un sentiment d’irréalité ».

Etudes récentes

« Nous n’en sommes qu’aux balbutiements de la recherche sur ce sujet », reconnaît humblement Mickael Naassila, directeur de l’unité sur l’alcool et les pharmacodépendances à l’université de Picardie. D’abord, parce que le sujet d’étude est relativement récent :

« Très longtemps, on a cru que seuls les alcooliques étaient sujets à ce genre d’épisode amnésique. »
Ce n’est qu’en 1995 qu’un premier chercheur, Donald W. Goodwin, mène une étude auprès de ses étudiants en première année de médecine : 33 % de ces buveurs occasionnels affirmaient avoir connu au moins un black-out. Dans les années 2000, l’étendue du phénomène est mise en lumière par des enquêtes épidémiologiques interrogeant les jeunes sur leur consommation d’alcool. En 2016, une enquête britannique montrait ainsi que 20 % d’un échantillon de 2 140 adolescents avaient vécu dans les six derniers mois une forme d’amnésie après avoir consommé de l’alcool.


DES INFORMATIONS QUE LE CERVEAU NE PEUT PLUS ENCODER

A quoi sont-elles dues ? Les études montrent que l’alcool perturbe fortement l’hippocampe, cette zone cérébrale qui joue un rôle de premier plan dans les processus de mémorisation. Le sujet vit des informations que son cerveau ne peut plus encoder pour les stocker sous forme de souvenirs à long terme. « C’est comme une cassette pour laquelle on aurait cessé un temps d’appuyer sur le bouton enregistrer », résume Aaron White, neuroscientifique au Duke University Medical Center, en Caroline du Nord.

Le black-out n’a donc rien à voir avec une perte de conscience, du type coma éthylique. Aucun signe extérieur ne permet en effet de l’anticiper – la personne garde un certain contrôle de sa motricité, même s’il est souvent dégradé. Pour Arthur N., architecte de 31 ans régulièrement sujet aux black-out, c’est « l’aspect le plus bizarre de ces moments ». « On est en soirée, on se sent plutôt bien, et d’un coup, on se réveille et d’autres nous racontent ce qu’on a fait. C’est comme une crise de somnambulisme », témoigne celui qui dit « beaucoup s’interroger » sur ce qui le rend « si particulièrement sensible par rapport à [ses] amis ».

Les femmes plus sujettes

Là encore, le sujet est difficile à étudier, rappelle Mickael Naassila :

« Il faudrait pouvoir commencer une étude au tout début de la consommation d’alcool, suivre ces phases d’amnésie quand elles surviennent et pas après coup, quand justement le sujet ne se souvient pas forcément. Ça pose des difficultés au niveau éthique, et en termes de ressources financières. »
« DEUX FOIS PLUS DE RISQUES » À PARTIR DE 3 GRAMMES D’ALCOOL DANS LE SANG
Reste que la science parvient progressivement à établir certains ressorts. « C’est linéaire, plus vous buvez, plus vous avez des atteintes sur l’hippocampe », résume le chercheur américain Aaron White. A partir de 3 grammes d’alcool dans le sang, il y a ainsi « deux fois plus de risques de faire un black-out », souligne Mickael Naassila. De la même manière, plus on consomme vite cet alcool, plus le risque est grand.

Mais impossible pour autant de déterminer des seuils critiques universels, car « nous ne sommes pas égaux face au black-out alcoolique », reconnaît le chercheur de l’université d’Amiens. Sexe, âge, corpulence, état de fatigue, satiété, consommation d’autres substances altérant notre organisme : il existe de nombreux facteurs qui déterminent notre réaction à l’alcool à un temps T.

Les femmes sont ainsi plus sujettes aux pertes de mémoire, selon les études. Car même à poids et corpulence identique à un homme, elles présentent une masse graisseuse plus importante qui ne permet pas une aussi bonne absorption de l’alcool. En outre, le risque de black-out est accentué dans les phases prémenstruelles et ovulatoires. En 2017, un groupe de chercheurs de l’université de Palo Alto en Californie a ainsi publié une étude montrant que les femmes ont une amnésie en buvant en moyenne trois verres de moins que les hommes.


Génétique et tempéraments

Les études ont également pu mettre en lumière certaines prédispositions génétiques à ces amnésies. Ainsi, les individus dont la mère a eu un passé alcoolique sont plus à risque, selon une étude de 2015.

Enfin, les « traits de personnalité et les tempéraments jouent », affirme Mickael Naassila. Parmi les sujets étudiés, ceux qui montrent le plus fort « penchant social pour la fête », et qui donc sont moins inhibés sur leur manière de consommer de l’alcool, ont tendance à être plus sujets aux pertes de mémoire. Les études montrent en outre que plus on vit de black-out, plus on est amené à en vivre. « Il y a plus de sensibilité sous réalcoolisation », résume Mickael Naassila.

Dès lors, se pose évidemment la question des conséquences de ces épisodes. Pour l’heure, aucune différence de compétences mémorielles n’a été prouvée sur les sujets à jeun ayant expérimenté des black-out. Pourtant, « on pressent qu’il y a des conséquences », affirme Aaron White, qui répète que « dans le domaine, beaucoup de choses sont encore largement méconnues ».

Risques de viols ou d’agressions

Sur les corps, c’est une autre histoire. Les black-out alcooliques représentent un risque majeur pour les individus, et multiplient les risques de viols ou d’agressions. Une étude a ainsi montré que les femmes qui connaissent des black-out sont plus susceptibles d’être impliquées dans « des comportements sexuels risqués ». A ce sujet d’ailleurs, la législation reste très floue, et il n’est pas toujours facile de prouver que la victime était non consciente, alors qu’elle n’agissait pas nécessairement comme telle.

Pour Anne C., les black-out étaient devenus au fil des ans comme « un mauvais pote de soirée ». Ils revenaient à un rythme irrégulier, « parfois une fois par mois, puis plus rien pendant six mois ». « Sans cohérence aucune », dit cette Parisienne d’adoption qui travaille dans le milieu de la restauration :

« Il y a des fois où ça m’arrivait alors que j’avais clairement moins bu qu’à d’autres soirées où je me souvenais de tout. »
A 34 ans, elle a connu plusieurs fois « le flip total au réveil ». Ne pas savoir où on est, avec qui, se sentir « comme une machine dont tous les rouages sont cassés » : la serveuse reconnaît « s’être mise en grave danger plusieurs fois ». Même si elle se disait « surprise parfois des compétences qu’on garde ». Jamais ces soirs-là elle n’a oublié de prendre sa pilule – même si elle n’avait aucun souvenir de l’avoir prise.

A force, Anne C. a commencé à changer sa manière de boire. « Clairement, je contrôle beaucoup plus ma consommation. Je compte les verres et je n’ai pas eu de black-out depuis plus d’un an, dit-elle. Mais j’ai le sentiment que rien ne peut complètement m’en protéger. »


Source : https://abonnes.lemonde.fr/sante/articl … 51302.html
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Bien vu l'article
 
Très intéressant
 
Tres bonne analyse, "une machine dont tous les rouages sont cassés" bien dit

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mikykeupon homme
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Intéressant cet article.

J'avais tendance à toujours mettre mes black-out sur le fait du contexte. Mais je me disait bien qu'il y avait une raison scientifique...

Durant ce que j'appel "la grande époque", un black-out était synonyme de bonne soirée.
Le résultat fût sans appel = 3 années où je ne sais pas ce que j'ai pu faire.
J'ai juste des flash, comme des cartes postales.

Des bastons avec des flics, avec des agents de sécurité, des urgences, des cellules de commissariats, des tribunaux, des teufs...

Des fois j'aimerai bien avoir accès à mon fichier interne à lka police et un récapitulatif complet de mon parcours médical pour retracer une période de ma vie.
En même temps je suis mitigé car je pense être fier d'un coté car je suis toujours en vie, mais d'un autre coté ça risque de me filer le vertige gerbe

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Anonyme1756
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C'est intéressant, je n'avais aucune idée de la fréquence du phénomène dont on parle peu.

Je n'ai jamais connu de black-out alcoolique, cela n'empêchait pas que la conso d'alcool avait un effet sur ma mémoire, comme la difficulté le lendemain à me remémorer le détail de conversations que j'avais trouvées très intéressantes, mais dont une partie s'était évaporée...
 

blzbth homme
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C'est horrible mais approximativement je pense en avoir fait au moins 2500... Les réveils dégrisement sans savoir pourquoi   ,à savoir que atteint cette état, je n'étais plus du tout moi avec des tendances à être violent mais vraiment, ou faire des trucs bizarres dépassant bien souvent les limites. A s'imaginer le pire,alors qu'en plus, je suis vraiment gentil et avenant dans la vie de tout les jours...
et les potes qui soupçonnent ça de servir de prétexte à des comportements anormaux...

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Tête de crêpe femme
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Je sais pas si dans mon cas il s’agit de vrais black out car je ne perds pas de parties trop longues de mes histoires.
Mais dès que je pousse fort sur ma conso d’alcoo, genre plus d’une bouteille de vin, le lendemain il me manque plusieurs bouts de ma soirée. En principe, je n’oublie pas les lieux par lesquels je suis passée ni les personnes avec qui j’ai parlé. Ca a dû arriver 1 ou 2 fois de ne pas me rappeler être allée à endroit en toute fin de soirée.
En revanche, à partir d’une certaine heure de la nuit et d’un certain niveau d’alcoolisation, y a une grande partie de ce qui a été dit dans ces discussions qui est perdu à tout jamais pour moi...
je pouvais avoir oublié tout simplement l’intégralité d’une discussion qui pourtant avait été longue et durant laquelle j’avais bcp jacté. C’est mes potes qui m’en parlaient le lendemain et ça avait quand même un côté assez flippant de réaliser que j’en avais 0 souvenir.
Et un truc qui revenait très souvent : je me rappelais très rarement de mon retour chez moi. Ni l’heure de retour, ni le trajet pour rentrer, ni la mise au lit. Comme si mon cerveau s’etait éteint la dernière heure avant le sommeil.
C’est la partie que je trouvais assez flippante car potentiellement dangereuse. Heureusement je sortais toujours avec des potes, ça réduisait les risques de mauvaise rencontre.

A un moment, tout ça m’arrivait très souvent car je me mettait la tête à l’envers tous les week-ends. Et les « trous de mémoire » étaient au rdv à tous les coups.
Mes amis avec qui je sortais subissaient pas du tout ou alors bcp moins ce phénomène. Comme quoi, on est effectivement pas tous égaux là dessus.

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blzbth homme
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Aprés comme bien expliqué au dessus, un moment le cerveau n'enregistre plus, ce qui n'empèche de garder une cohérence toute relative.ILs m'est arrivés un paquet de fois de tapé troux noirs, persuadé d'avoir dérapé et mes pote sme disent j'étais nickel et parlais bien pourtant de mon coté néant

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blzbth homme
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Et bien s'entourait, c'est vraiment important.ça change souvent tout, aprés faut pas qu'ils soit
aussi sec que toi^^
et pour le coup de jacter, je plaisante à moitié, mais pris en société, le lendemain tut'es fait 40 amis, t'apprend que t'es fan de tuning et de danse country, c'est affreux wink

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mikykeupon homme
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Bien s'entourer c'est aussi éviter de trainer avec des personnes qui nous laissent boire jusqu'au black out. À ce niveau je ne considère plus ça comme des amis si cela se produit régulièrement mais des potes de défonce.

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BREIZH AR PEOC'H homme
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Salut..pas mal l'article..

Vraiment malsain l'alcool a long terme !

J'ai moi aussi connu ces délires amnésiques ..que ce soit pour moi ou pour les potos...c'est hard...

Les mélanges d'alcool favorise ça chez moi...et depuis que je suis sous méthadone je sais que le moindre verre en trop peut me faire vriller sévère...black out avec aucun souvenir et des gros flash qui surviennes les jours suivant...des souvenirs souvent trash pour des sentiments honteux...

J'essai de boire très peu maintenant ...quelques bières et de pas en boire plus de dix..bieres pas forte et aucun autres alcool..mais mon plus grand souhait serait d'arrêter totalement ..comme beaucoup de personne ..quand je commence a boire j'ai du mal a arrêter...

Ciaooo...

Kentoc'h mervel eget em zaotra !

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AJasAndAHalf femme
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Bonjour,

Mon frère a des black outs lorsqu'il boit. C'est presque indécelable avant que boom il soit dans cet état.

Je m'explique : lorsqu'il boit, bières ou alcool fort, je n'ai pas l'impression qu'il est pompette, il enchaîne, il discute, tout va bien. Il n'arrive cependant pas a s’arrêter, si il y'a 50 bières dans le frigo il devra toutes les boire par exemple.

A un moment, sans crier gare, il devient une autre personne : lourd, chiant, certaines fois violent et insultant pour aucune raison. un exemple : une fois en boite, je l'ai laissé avec un mec qu'il a commencé à embrasser et je précise que mon frère n'est pas homo, ni bi a ce que je sache. Le lendemain, il n'avait aucun souvenir a partir d'un certain moment de la soirée. Alors qu'il a continué à parler, danser, pécho ce mec mdr bien après ce moment de non retour parfois il décide après son moment black out de surenchérir, de prendre des drogues, le lendemain il n'a aucun souvenir d'avoir décider cela.

Alors je lui demande, est ce que tu ne peux pas t’arrêter avant d'arriver à cet état? Il me dit que non. Je précise que je ne comprends pas du tout ce qu'il vit car personnellement quand je bois, je ne perds jamais conscience de ce que je fais : Normal->pompette (parfois j'ai des conversation dont je ne me souviens plus le lendemain mais je crois que c'est normal)->je vomis->puis je dors en gros.


Est ce que vous savez pq il perd conscience de ses actions/paroles?Qu'est ce qui se passe dans son cerveau? Est ce qu'il existe un moyen pour lui de s'en rendre compte avant que ca arrive?

« Find what you love and let it kill you » Bukowski.

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Anonyme1756
Invité

AJasAndAHalf a écrit

Est ce que vous savez pq il perd conscience de ses actions/paroles?Qu'est ce qui se passe dans son cerveau? Est ce qu'il existe un moyen pour lui de s'en rendre compte avant que ca arrive?

Hello,

D'après ce que tu racontes ton frère ne perd pas conscience de ses actions et paroles, puisqu'il est conscient lorsqu'il agit et parle. Certes il est ivre, sacrément ivre, mais il est conscient sur le coup, pas dans son état normal de sobriété, mais dans un état conscient tout de même.

Le black-out, tel que décrit plus haut c'est une perte de mémoire, donc une amnésie, qui se passe pendant le sommeil : on se réveille et on a totalement oublié ce qui c'était passé quelques heures auparavant, au moment où l'on avait atteint un état d'ivresse pathologique.

Normalement la mémoire est consolidée pendant le sommeil, le cerveau nettoyé, etc. Vraisemblablement il se passe un truc inhabituel pendant le sommeil et probablement aussi avant, au moment où les actions qui seront oubliées sont commises.

L'article explique dans quelles circonstances cela a des chances d'arriver (taux d'alcoolémie, vitesse d'alcoolisation) mais précise bien qu'il n'y a rien de systématique, pas de seuil d'alcoolisation absolu et que certaines personnes sont plus sujettes au black-out que d'autres sans que l'on sache bien pourquoi.

Ton témoignage est intéressant parce qu'il précise que chez ton frère il y a deux phases lors d'alcoolisation qui se succèdent brutalement : la première où il maîtrise, puis la seconde où il est complètement désinhibé. Enfin ensuite il y a le black-out. Cela suggère que chez lui il y a un effet de seuil et apparemment pas d'avertissement avant de passer un seuil.

Si l'on boit sans discontinuer, il y a toujours un décalage entre le moment où l'on ingurgite le verre et celui où l'alcool fait de l'effet. Difficile de dire ce qui est responsable ou d'anticiper quand ce peut-être l'avant-dernier ou avant-avant-dernier verre qui tout d'un coup fait son effet. A moins de faire des pauses dans sa consommation au cours de la soirée, i.e., attendre que les consos passées fassent tout leur effet, pour estimer en fonction de la quantité et de la vitesse, à partir de quelle dose on bascule.

Parce que bon, tu mentionnes 50 bières dans le frigo, si je comprends bien bu en une soirée, donc soit c'est une figure de style, soit c'est purement réaliste, et alors pour boire 50 bières en une soirée... je dirais qu'il faut se lever tôt et ne faire que cela de la journée, sans s'arrêter une seconde.

En ce qui concerne ce qui se passe dans le cerveau, à la lecture de l'article je n'ai pas l'impression qu'on en sache beaucoup, mais c'est peut-être trompeur.

 

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AJasAndAHalf femme
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Anonyme1756 a écrit

AJasAndAHalf a écrit

Est ce que vous savez pq il perd conscience de ses actions/paroles?Qu'est ce qui se passe dans son cerveau? Est ce qu'il existe un moyen pour lui de s'en rendre compte avant que ca arrive?

Hello,

D'après ce que tu racontes ton frère ne perd pas conscience de ses actions et paroles, puisqu'il est conscient lorsqu'il agit et parle. Certes il est ivre, sacrément ivre, mais il est conscient sur le coup, pas dans son état normal de sobriété, mais dans un état conscient tout de même.

Le black-out, tel que décrit plus haut c'est une perte de mémoire, donc une amnésie, qui se passe pendant le sommeil : on se réveille et on a totalement oublié ce qui c'était passé quelques heures auparavant, au moment où l'on avait atteint un état d'ivresse pathologique.

Si je dirai que c'est de l'amnésie, car quelqu'1 qui ne le connait pas dirait qu'il était bourré par exemple, alors que moi quand je lui demande le lendemain, il n'a plus aucun souvenir a partir de 22h par exemple, alors qu'il a continué de boire, qu'il est aller a un after ensuite...

le cerveau est un organe très mystérieux.


« Find what you love and let it kill you » Bukowski.

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Anonyme1756
Invité

AJasAndAHalf a écrit

Si je dirai que c'est de l'amnésie, car quelqu'1 qui ne le connait pas dirait qu'il était bourré par exemple, alors que moi quand je lui demande le lendemain, il n'a plus aucun souvenir a partir de 22h par exemple, alors qu'il a continué de boire, qu'il est aller a un after ensuite...

le cerveau est un organe très mystérieux.

Je n'ai pas bien compris ce que tu as écrit, mais je disais justement que c'était de l'amnésie et non pas des pertes de conscience.

 

megacide homme
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Moi ça m’est arrivé une 50 aine de fois et j’ai 20 ans !
Ça peut aller de 1 heure de black-out à 8 heures.
C’est horrible car souvent quand j’ai fait des gros black-out j’ai fait de belles conneries la veille.

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NeoX homme
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Salut,

Les black-outs avec l'alcool, j'ai du en avoir des dizaines (ou centaines ?) en plus de 40 ans d'alcoolisme !
Ca ne m'arrive plus maintenant car je bois beaucoup moins, mais avant c'était fréquent.

Le pire c'est quand j'étais jeune (16 / 17 ans). Il m'est arrivé je ne sais combien de fois de rentrer chez moi en mobylette sans avoir le moindre souvenir d'être rentré.
Et pourtant, quand le lendemain j'allais voir dans le garage, la mobylette était bien là, bien garée avec l'antivol mis.

Jusqu'au jour où je ne suis pas rentré et je me suis réveillé 3 jours après à l'hosto.
Triple fracture du crane...

Ca aurait du me faire réfléchir et ralentir sur l'alcool !
J'ai quand même failli y laisser ma peau et j'ai eu des séquelles pendant quelques semaines (paralysie faciale côté gauche).
J'en ai d'ailleurs encore au niveau de l'oeil gauche (corps flottants) et de l'oreille gauche (rétrécissement du conduit auditif).

Hé bah non... J'ai continué à picoler autant pendant encore de longues années...

Ceci dit, quand j'étais dans cet état ça ne se voyait pas forcément.
J'étais bien bourré, mais pas plus con que d'habitude !

NeoX

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Sangdencre femme
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wineà la bonne vôtre !

Je picolais pas souvent mais énormément, de 15 à 25 ans, et j'ai toujours eut des black out, je mettais ça sur le dos des benzos, mais cet article, remet les choses à leur place (Merci thinking) Surtout que le lendemain, on n'est vraiment larguée, ne plus se souvenir de 1 ou 2 heures de soirées c'est plutôt déroutant. Ce qui est curieux, c'est que je suis complètement dans la soirée. Je demandais aux potes, si j'avais fait de grosse connerie, et au final, les gens eux-mêmes qui m'entouraient étaient sciées, soit disant, j'agis complètement normalement, sans s'apercevoir que mes actes et mes paroles n'était qu'une sorte d'autogestion de mon cerveau. Je suis pas fan de l'alcool, mais il m'est arrivée d'avoir de bonnes cuites, et dipsomane sur les bords, malgré ma frêle silhouette, il faut que je picole grave pour en arriver au black out.
J'ai jamais fait de trucs débiles, parfois même, je me réveillais dans les bras de quelqu'un que je kiffais vraiment cool
Boire, c'est vraiment risquer sa vie et pourtant...

La malédiction de l'espèce humaine c'est qu'elle prend la haine comme une forme de communication
Gogol.

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CoachMigui homme
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Moi j'ai jamais eu de black-out avec l'alcool et pourtant j'ai commencé très jeune et je me suis mis des sacrés races des fois ! L'idée de pas me rappeler d'un moment d'une soirée ça me fait bizarre honnêtement, mais je le vois chez des amis à moi. On va dire que y a pleins de souvenirs que je finis souvent par être le seul à me rappeler big_smile

Si tu médites et que le diable arrive, fais méditer le diable.
Gurdjieff

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Toxicurieux homme
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J'ai seulement 20 ans, et depuis plus d'1 an dès que je passe de la phase pompette à bourré, je suis en black out, même si c'est que légèrement. Au bout d'un moment on s'y fait.
On doit toujours me faire un résumé de ce que j'ai fais, mais parfois j'ai tellement honte que jsuis content d'avoir oublier !
J'avais vu une vidéo de DansTonCorps qui expliqué grossièrement une raison possible.

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Le voyageur homme
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Salut les psyckos. j’ai 28ans et je suis pareil.J’ai donc complètement arrêter l’alcool,du moins jessai depuis presqu’Un an.. car j’ai fais toute les conneries possible et inimaginable.. tribunal a une dizaine de reprise ,des accidents et tout le reste .. et la plupart du temps sans aucun souvenir de ce que j’ai fais. Voilà pourquoi j’ai arrêter la boisson car ce n’était plus vivable. Les psychédéliques m’on aidé et m’aide toujours pour cette addiction . Le plus dur c’est la volonté a avoir et a garder drogue-peace

Dernière modification par Le voyageur (30 octobre 2018 à  18:13)


« Si les portes de la perception étaient nettoyées, chaque chose apparaîtrait à l’homme telle qu’elle est… »

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Anonyme1756
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Une question à ceux qui font des black-outs régulièrement et ne modifient pas leur pratique de consommation: ça ne vous embête pas plus que cela de faire des black-outs? Autrement dit, ça vous embête moins que la frustration de limiter la défonce ne le ferait?

Pas de jugement dans ma question, juste de la surprise à la lecture de réactions du type :

Toxicurieux a écrit

Au bout d'un moment on s'y fait.

 

Huckleberry Finn femme
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Ne pas parvenir à s'arrêter .

ca englobe plein de choses, plusieurs questions me viennent ; d'abord Est-ce qu'il y a un moment dans la soirée où on aurait envie ? on aurait envie en effet de quelue chose, style "allez là cest le point d'orgue de la soirée, cest MAINTENANT que je dois tirer ma révérence, cétait beau cétait bien, allez, au dodo . là on entre dans la phase switch, je vais rester sur de belles images" ?

et qu' à ce moment, sheitan décide que trop pas mon ptit bonhomme, on va foutre le sbeul' !!!!! et là, bing, on dégringole, sans en être heureux en + sad

Peut-être comme dit si bien Miky, il faut bien s'entourer, s'entourer de gens qui t'aiment tel quel, mais vraiment, pas qui tolèrent ces comportements récurrents, aimer c'est au-delà de tolérer (gna gna je tolère les trans, comme je tolère un sdf à l'odeur gênante.... je parle d'aimer . inconditionnellement, je ne sais pas si c'est le bon mot, mais des potes qui ont pas honte qu'on les ait vus à côté de toi délirant à pleins tubes, qui assument et kiffent être ton ami/e .

cela sera du même coup réciproque :)

et tu auras comme naturellement disons, l'envie de pas te mettre minable car une certaine envie que la soirée préserve un certain niveau de confort affectif, pour tes potes.

une femme dont on est réellement amoureux aussi. on veut être paf, gentiment pompette, ca stimule les calinades, mais on est rétif à se mettre minable jusqu'au coma éthylique lorsqu'on est réellement amoureux, tout bêtement parceque si on souhaite se caliner plus amplement, il serait dommageable de ne pouvoir ni bander ni enlacer l'autre sans vomir dans le lit !

:)

je digresse mais je voulais dire, peut-être, pour résumer , changer de priorités pour sortir du cercle vicieux "binge drinking"

:)

cétait ce que jessayais d'expliciter avec mon exemple du couple et des calins :)

EDIT à ILE , par rapport à ta question, c'est amusant, on s'aperçoit qu'on recherche tous et toutes des états différents et ce aussi se traduit par nos choix de molécules , moi qui suis très control freaks, jai en effet toujours préféré les opiacés . j'ai eu l'occasion de bavarder drogue avec des proches, certains recherchent vraiment la notion justement de perdre le contrôle. il s'agit pour eux d'un plaisir réel, cest ça qui est voulu, recherché .

un ami à moi s'est jeté sans anxiété , même avec impatience et joie dans le LSD à fond les ballons, DMT etc, il était impatient de plus "être lui" , se dissocier, je pense qu'il a une grande faculté à lâcher les rennes. un truc onirique presque.. on est dans une idée de confiance .

(vous me ferez pas dire lâcher-prise.. c'est comme pervers-narcissique, cest des concepts tete à claque ça.......)

bref, certains, ILE, sont gourmands du lâchage total !

le coût ; tribunal, police, violence eventuelle, n'est pas envisagé en premier lieu

Dernière modification par Huckleberry Finn (29 décembre 2018 à  02:59)

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hyrda femme
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j'ai e un black out dans ma vie il y a de ça 3 ans j'ai tellement eu peur que j'ai arrêter de boire de l'alcool  ce jours là

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Anonyme1756
Invité

Huckleberry Finn a écrit

EDIT à ILE , par rapport à ta question, c'est amusant, on s'aperçoit qu'on recherche tous et toutes des états différents et ce aussi se traduit par nos choix de molécules , moi qui suis très control freaks, jai en effet toujours préféré les opiacés . j'ai eu l'occasion de bavarder drogue avec des proches, certains recherchent vraiment la notion justement de perdre le contrôle. il s'agit pour eux d'un plaisir réel, cest ça qui est voulu, recherché .

Huckleberry Finn a écrit

bref, certains, ILE, sont gourmands du lâchage total !

Merci de ton post. Effectivement j'ai un côté control freak (pas nécessairement au sens littéral de contrôle de l'environnement, mais au sens où je reste sur mes gardes, en alerte, au cas où la menace pointerait) que justement j'avais appris à relâcher avec l'alcool, pour le plaisir d'élargir les expériences, de prendre des risques mesurés, mais pas au point de perdre le contrôle total ou d'avoir envie de me mettre vraiment en danger ou de disparaître temporairement dans le produit. Sortir de ma zone de confort et l'élargir au fur et à mesure c'était plutôt l'idée. Dans ce cas il s'agit quand même un peu de lâcher prise... Par moments ça pouvait être très très fun. Et le lendemain moins drôle. Déjà la gueule de bois c'était un truc qui me faisait penser qu'on ne m'y reprendrait pas (mais évidemment la fois suivante j'oubliais que si je tenais bien sur le coup le lendemain ce n'était pas ça), je n'ai vomi qu'une petite poignées de fois tellement cela m'avait été insupportable, alors le black-out je n'imagine pas l'effet rédhibitoire que cela aurait eu.

Effectivement je trouve ça ouf de s'abandonner totalement à un produit de façon volontaire, comme l'exemple que tu cites avec le LSD, et les autres témoignages que tu as reçus. Oui, c'est une question de confiance, mais alors confiance en quoi? Dans la vie, dans le produit, dans le champ des possibles, dans sa bonne étoile?

Est-ce que c'est vraiment la confiance ou le goût pour la défonce totale? En fait avec l'alcool je ne sais pas vraiment ce que cela veut dire parce que je n'ai jamais expérimenté de niveau intermédiaire entre l'ivresse consciente plus ou moins poussée et le je fatigue / je m'endors / j'en peux plus / je n'en veux plus / je rentre, à part les rares fois où j'ai été malade. Au bout d'un moment l'alcool m'assomme ou me rend malade et ce ne sont pas des choses que j'affectionne particulièrement, enfin pas au point où l'expression "je vais m'en mettre plein la gueule" ou "me défoncer la gueule" me parlerait. Ce qui me parle c'est l'idée de relâchement total, le moment où tu es encore capable d'avoir 10 ans ou 5 ou 25, de passer sans transition du sérieux au futile, du trivial au sublime.

 

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aelita femme
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Intéressant!

Plus d´une vingtaine d´années en arrière; en teuf, un type me file un buvard "double hofmann" en me prévenant qu`il est fortement dosé.

Je le coupe en deux et l´avale.
Résultat : "trou noir" de 5h!

J´ai vraisemblablement dansé tout ce temps? J´étais seule alors personne n´a vraiment pu me renseigner sur mes faits et gestes...

Depuis cette époque je me disais que les black-out qu´il m´arrivait de faire lorsque j´abusais de l´alcool étaient liés à cet événement; d´autant plus qu´ils ont commencés à se manifester après ce trip.

Mes "redescentes\"gueules de bois" interminables couplées aux black-out plutôt inquiétants que je faisais quasi systématiquement dû au syndrome du "tant qu´il y en a (encore), on continue de boire" m´ont finalement poussés à réussir enfin l´arrêt total de ma consommation! (un peu plus d´1 an maintenant avec 4-5 rechutes ponctuelles)

Depuis : Plus de black out! Plus de gueule de bois! Plus d´amer sentiment de culpabilité! Plus de problème! Plus de problèmeS!

:)

Le meilleur moyen de faire tourner la tête à  une femme, c'est de lui dire qu'elle a un joli profil.

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Bloodysoin homme
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Perso quand je prend de l'alcool avec du sub ou autre , si je suis bien éméché j'ai pas du tout envie d'aller violer ou aggresser quelqu'un , c'est le genre de truc qui me vienne pas à l'esprit et s'agissant de ça je suis sur que je m'en souviendrai ,mon probléme avec l'amnésie c'est que si je me retrouve avec des cachetons ou de de la cam à coté , perso je peux pas m'empécher de prendre et je pense qu'on peut comparer ça à de l'amnésie entre autre...  ,
15mn plus tard je m'en rappele plus et je  redroop, comme des minis amnésies , et le lendemain je me rend compte dans quelle cituation de mer.. je me suis mis , quand je dépasse les 1,5L de biéres environ!

Dernière modification par Bloodysoin (23 janvier 2019 à  01:28)

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Bloodysoin homme
Psycho sénior
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Inscrit le 28 Aug 2015
502 messages
j'oubli de préciser que ce mélange est déconseillé voir dangereux !

on est pas tous égaux face à l'alcool , il y a aussi certaines personnes et je parle en connaissance de cause , qui préfére faire un black-out pour ne se souvenir de rien , d'ou l'éxpréssion "boire pour oublier" et ça peut mettre en danger car il n'y a souvent pas ou peu de control des quantités consommé
aprés je voudrai pas ouvrir le débat sur ça , mais c'est assez intriguent , je sais pas si ça vous arrive aprés avoir bu , de faire des réves ou cauchemards , ça m'est déja arrivé , pas grand chose à voir avec le black-out , mais sans arrét pendant plusieurs nuit j'ai fait le méme réve , ou alors légérements différents

enfin bref pour moi  le black-out entraine le black-out , souvent par une série de prises de décisions stupides

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Mister No homme
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Inscrit le 04 Aug 2014
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Plus de cannabis ou en limite de sevrage depuis près d'un mois et rien depuis vendredi.
Je ne me suis pas méfié car je n'ai pas mon limitateur...
Ça fait plus d'un mois que je me contente de quelques verres de vin le week-end, pas tous les we
Vendredi j'ai bu 70cl de sky... J'ai perdu le contrôle.
Merci à l'équipe qui a du passer la serpillière après moi. hmm

Dernière modification par Mister No (27 janvier 2019 à  04:56)


Just say no prohibition !

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Agartha homme
Modérateur
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Inscrit le 27 Oct 2016
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T'inquiètes, maintenant on sait que tu veux toss notre salade à tous!
ça arrive même aux meilleurs wink (je t'avoue que randall et moi on était un peu inquiets. Mais, content de savoir que tout va bien!)

à plouche

lost inside the black hole
dropping down the edge
fade away in shadow
is this where it ends?

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filousky homme
Modérateur
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Inscrit le 14 Dec 2008
12374 messages
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Mister No a écrit

Vendredi j'ai bu 70cl de sky... J'ai perdu le contrôle.

Normal. Tu es absout mon frère. Le Commité des Tireurs de Ficelle de Guillotine (le CTFG) a délibéré et offert une relaxe totale au frère Mister No, par décision inique et sataniquement fraternelle du grand Maître de la commission. J'ai dit !

Tu signaleras 10 fautes légère et 5 fautes lourdes en pénitence.

Non de dieu, té ... !

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RandallFlag homme
Banni
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Inscrit le 24 Jul 2018
1899 messages
Que celui qui n'a jamais fait la même te jette la première pierre.
(Ce sera pas moi lol )

Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît.

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