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Dernière modification par Anonyme 218797 (13 août 2019 à 08:42)
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Anonyme 218797 a écrit
Je suis vite dubitative, c'est vrai...
Mais le genre de vocabulaire, les expressions utilisées, ça me mets pas en confiance, ça sonne limité dérive sectaire.
C'est quoi une «guérison spirituelle»?
On utilise des «bandages théologiques» pour guérir une «fracture des moeurs»?
C'est des thèses qui font du chamanisme sauce occidentale?
Les amis de la pensée, c'est un espèce de mouvement ou c'est ton écriture qui est «stylisée»?
(Après c'est peut-être juste mon esprit qui est hermétique, mais je trouve ça «flippant» limite...)
Et bien ça ne me met pas en confiance non plus ces notions de guérison spirituelle....
La drogue prise avec des gourous, de quoi me faire partir en courant.
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Et en général, les êtres humains modernes ont du mal en eux, du moins en surface. Alors ils n'approfondissent pas, mais avec ce type d'expérience, vous pouvez vous autotransformer, tel un alchimiste, aussi bien dans l'esprit que dans l'être l'avoir le faire et la pensée. Vous pouvez vous remodeler à votre image et avec vos valeurs, vos envies, en gardant à l'esprit que certaines de ces valeurs ont peut-être été conditionnées par l'époque dans laquelle vous êtes né ou les mœurs, us et coutumes que la population a propagé et qui vous ont atteint. Ou tout simplement par le fait que vous êtes humain. Il n'y a pas réellement de bien et de mal. Regardez la nature des choses, ce qu'elles sont fondamentalement, observez la vie, tant que vous êtes cœur à cœur avec vous-même, que vous vous regardez en face mentalement, au plus profond de vous, sans artifice et sans obscurité, alors vous êtes dans le juste, et pouvez procéder à une guérison, vers un mode d'être plus sain·t·.
Le problème est que cette liberté d'observer que tu prêches peut susciter des contenus variés, voire même parfois franchement pathologiques. Je ne parle pas pour toi mais tes propos éventuellement suivis par des psychopathes, des pervers, des délirants peuvent aller dans toutes les directions.
Les bouddhistes ont un discours proche du tien mais ils recommandent d'être suivis par un maître pour justement éviter des dérives.
Dans la tradition occidentale on est plus orienté vers la lecture des "bons" maîtres mais le principe est le même.
Bref d'accord pour suivre ses valeurs mais uniquement quand ce sont des "vraies" valeurs. Et la littérature philosophique depuis des siècles essaie de définie ce que sont des "vraies" valeurs sans y parvenir tout à fait. Mais il existe dans la quasi totalité des sociétés un consensus sociétal qui permet de vivre ensemble sans trop de dérives. Ce que Grof appelle le mode "hylotropique".
The hylotropic mode relates to "the normal, everyday experience of consensus reality"
Même s'il a ses failles il est à la base de nombreuses vies plus ou moins reussies.
Le mode "homotropique" incluant des états non ordinaires de la conscience comme l'état méditatif, mystique et psychédélique (et souvent catégorisé par les psychiatres comme psychotique) est certainement plus "aventureux".
The holotropic is characteristic of non-ordinary states of consciousness such as meditative, mystical, or psychedelic experiences.[7] According to Grof, contemporary psychiatry often categorizes these non-ordinary states as psychotic.
Extrait du wikipedia en anglais sur Stanislav Grof
Grof distinguishes between two modes of consciousness: the hylotropic and the holotropic.[5] The hylotropic mode relates to "the normal, everyday experience of consensus reality".[6] The holotropic has to do with states which aim towards wholeness and the totality of existence. The holotropic is characteristic of non-ordinary states of consciousness such as meditative, mystical, or psychedelic experiences.[7] According to Grof, contemporary psychiatry often categorizes these non-ordinary states as psychotic.[7] Grof connects the hylotropic to the Buddhist conception of namarupa ("name and form"), the separate, individual, illusory self. He connects the holotropic to the Hindu conception of Atman-Brahman, the divine, true nature of the self.[citati
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (13 août 2019 à 11:59)
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Dernière modification par CoachMigui (13 août 2019 à 13:25)
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janis a écrit
Hello coach migui,
C est moi surtout qui ai relié le post de LinkedIn light aux pratiques des gourous.
Mea culpa, des que je lis des mots tels que "guérison spirituelle", je me hérisse c est plus fort que moi. Même le côté dualiste de l expression m agace.
Mais je ne voulais pas dire que Link light prônait les sectes ou autres.
Sinon pour l utilisation des psychédéliques dans la prise en charge des traumas, je suis assez pour en fait. De nombreuses études ont montré leur action positive.
Bises
Janis
Je savais qu'au final c'était un sujet qui finalement te dérangeait pas c'est pour ça que je l'ai fais remarqué . C'est sûr que c'est un terme qui peut être tendance et je mentirais si je disais qu'en voyant le titre je me préparais pas à quelqu'un qui allait me vendre un séminaire mais des fois il faut aller plus loin que cette première pensée et prendre le temps de bien lire ce que la personne avait à dire je pense .
Des escrocs il y en a, j'ai cité Charles Manson qui était un des pires mais on peut aussi parler de Moctezuma dans le genre gourou psychédélique qui a massacré des milliers de personnes au nom d'une connexion spirituelle ! Mais beaucoup de nouvelles thérapies sont aujourd'hui très prometteuses dans beaucoup de domaines différents, on connait bien sûr l'ayahuasca mais il faut rappeler que le MDMA va peut-être devenir légal dans le cadre thérapeutique prochainement aux Etats-Unis (justement pour traiter les syndromes post-traumatiques) et qu'il existe déjà des centres de spécialisation de soins de problèmes psychiques avec le cannabis, les champignons ou encore l'iboga un peu partout dans le monde ! Donc c'est un sujet qui va prendre beaucoup d'importance et avec cette importance les abus seront sûrement aussi en augmentation, mais n'oublions pas qu'il y a vraiment des gens qui sont soucieux du bien être des autres et qu'ils utilisent leur savoir pour aider et que finalement les charlatans sont toujours une minorités (que ce soit chez les pharmaciens, médecins, thérapeutes ou chamanes !)
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Mais le genre de vocabulaire, les expressions utilisées, ça me mets pas en confiance, ça sonne limité dérive sectaire.
Je peux le comprendre, parce que j'ai reçu ce genre de remarques de la part de mes proches pendant toute la durée de la transformation de mon mode de pensée de faire et d'être, en somme d'évolution spirituelle, et c'est normal puisque celle-ci fait forcément intervenir des changements profonds dans la personnalité et dans la façon d'appréhender le monde et de l'exprimer. Ce n'est pas un style que je me donne, c'est la façon de m'exprimer la plus simple et la plus utile en fonctionne ce que j'ai à exprimer. Je pense que voir la secte sur un paramètre aussi restreint tient effectivement a un hermétisme, bien que pas que. C'est peut-être du aussi à une incompréhension de mon mode de pensée ce que je ne juge pas et que j'accepte. Chacun sa vision.
C'est quoi une «guérison spirituelle»?
On utilise des «bandages théologiques» pour guérir une «fracture des moeurs»? thinking
C'est des thèses qui font du chamanisme sauce occidentale?
Haha non pas de bandages ici, les bandages sont pour le corps physique. Fracture des mœurs... C'est joliment dit, mais non pas selon moi. Une fracture des mœurs servirait plutôt la cause de l'évolution spirituelle, de l'élargissement de l'esprit.
Je ne sais pas comment fonctionne le chamanisme, donc je ne saurais te répondre. Je n'ai fait qu'analyser ma psyché en profondeur pour la comprendre et être capable de la réparer après des blessures émotionnelles et des conditionnements que nous subissons tous au cours des premiers instants de notre vie jusqu'à parfois bien plus tard. Ça consiste à s'observer, ce qui passe par la méditation en pleine conscience, et observer son fonctionnement, ses schémas répétitifs et ses cycles internes, tout ce qui tourne en boucle, que ce soit dans les pensées passives, dans les formes pensées (les pensées ressassées qui génèrent des blocages et du mal-être), dans le conditionnement psychologique du à la manière dont on a été élevé ce qu'on nous a appris étant petit tout le système de croyance etc... Cela passe aussi et grandement par l'introspection, regarder à l'intérieur de soi attentivement et se donner su temps pour se comprendre. Ensuite quand tu es capable d'observer tout ça avec ta conscience tu t'en détaches émotionnellement et tu réalises que ton être profond n'est pas ce que tu es en train d'observer. Puisque tu l'observe agir indépendamment de ta volonté. Cela fait juste partie d'un de tes mécanismes intérieurs que tu peux à ce moment régler/modifier.
Je sais que ça ne parlera pas à tout le monde, ce sont des notions que l'on acquiert avec le temps et l'expérience dans l'écoute de soi et l'observation de sa psychologie, mais si ça intéresse, je renvoie à Mr Eckhart Tolle, auteur spirituel bien connu qui m'a appris les bases dans cette voie.
En espérant ne pas m'être trop écarter et avoir répondu à ton questionnement,
Les amis de la pensée, c'est un espèce de mouvement ou c'est ton écriture qui est «stylisée»?
C'est mon écriture, ce sont des amis avec qui j'aborde des pensées profondes que j'ai rencontré sur internet, car je n'ai pas la chance d'en connaître irl qui aiment comme moi explorer ces choses.
Merci pour ton message, je comprend ton point de vue et ton incompréhension, et c'est justement par ce style d'écriture que je me suis approprié et forgé que j'essaie par des mots simples de faire comprendre mes idées parfois complexes à tout le monde.
Si tu as d'autres questions, c'est un plaisir pour moi d'échanger là-dessus, et en toute honnêteté, si j'ai un but derrière ces discussions, c'est simplement d'aider à l'ouverture globale des consciences. Chacun à son rythme et son opinion, aussi je sais désormais que parfois exposer ses idées peut nous faire passer pour un fou ou un gourou. Ce n'est bien entendu pas le cas, enfin de mon côté de la chose. Libre à toi d'en faire ce que tu veux :)
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Et bien ça ne me met pas en confiance non plus ces notions de guérison spirituelle....
La drogue prise avec des gourous, de quoi me faire partir en courant.
Je vois bien que c'est la peur et l'incompréhension qui parlent ici... Je ne juge pas je ne fais qu'observer et peut-être mon avis sera en complet désaccord avec le tien, mais comme je l'ai dit pour Marla Singer, je le comprend et j'essaie de passer outre ces barrières par la communication. Des fois le message passe, des fois non. Il ne s'agit pas d'envoyer un message tout fait mais d'envoyer ce que je conçois comme une porte ouverte vers un éveil spirituel, une meilleure compréhension du monde et des choses du monde, et surtout vers un meilleur accès à soi et vers plus d'amour. Libre à ceux qui acceptent d'accorder de l'importance à ce que je dis de n'en rien faire, de l'analyser pour le comprendre, ou de l'intégrer partiellement ou en grande partie en remodelant à sa façon de voir les choses. Je suis pour la liberté d'opinion et la conception de ses propres idées et valeurs, ne pas boire les paroles de qui que ce soit et toujours forger une construction mentale juste, en fonction de sa logique. Si c'est logique pour vous, vous avez la liberté de le comprendre, de le modifier ou de l'assimiler en toute conscience pour ensuite créer d'autres choses et ainsi va l'évolution.
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Le problème est que cette liberté d'observer que tu prêches peut susciter des contenus variés, voire même parfois franchement pathologiques. Je ne parle pas pour toi mais tes propos éventuellement suivis par des psychopathes, des pervers, des délirants peuvent aller dans toutes les directions.
Les bouddhistes ont un discours proche du tien mais ils recommandent d'être suivis par un maître pour justement éviter des dérives.
Dans la tradition occidentale on est plus orienté vers la lecture des "bons" maîtres mais le principe est le même.
Bref d'accord pour suivre ses valeurs mais uniquement quand ce sont des "vraies" valeurs. Et la littérature philosophique depuis des siècles essaie de définie ce que sont des "vraies" valeurs sans y parvenir tout à fait. Mais il existe dans la quasi totalité des sociétés un consensus sociétal qui permet de vivre ensemble sans trop de dérives. Ce que Grof appelle le mode "hylotropique".
Yes, merci pour l'explication, je comprends mieux en quoi mon discours peut déranger. C'est donc bien du flou, c'est exactement pour cette raison que je prêche également (même si je ne l'ai pas mis en avant ici) le fait de forger son opinion via sa propre analyse et ses propres valeurs. Même quand des gens viennent me voir pour avoir des réponses (oui ça arrive) je leur donne une base solide selon mon point de vue à partir de laquelle ils pourront créer leur vision de la chose, même si je sais qu'au final cela rejoindra ma pensée, car psychologiquement, nous fonctionnons tous un peu de la même manière, au moins la construction mentale aura été faite par l'individu en question, ce qui implique une meilleure compréhension globale, un travail sur soi qui est toujours bénéfique puisqu'il va par la même apporter d'autres choses, et une liberté d'opinion que je ne souhaite retirer à personne, enfin c'est mal dit, disons que je ne veux imposer à personne ma vision, même à quelqu'un qui le voudrait et qui n'aurait pas conscience que sa liberté d'opinion pourrait en être remise en cause. J'espère bien me faire comprendre.
Même s'il a ses failles il est à la base de nombreuses vies plus ou moins reussies.
Le mode "homotropique" incluant des états non ordinaires de la conscience comme l'état méditatif, mystique et psychédélique (et souvent catégorisé par les psychiatres comme psychotique) est certainement plus "aventureux".
Plus aventureux oui, car en avance sur son temps. Si on se met à parler des psychiatres là on n'en est pas sorti... Toute la psychologie en tant qu'étude officielle et science a fait vraiment tout en n'importe quoi depuis sa création, créant à son passage des souffrances terribles et plus de dégâts que de guérison. D'ailleurs ils n'ont jamais guéri personne. Bref, c'est bien trop vaste comme sujet et je n'ai pas envie de m'y attarder, mais ma vision de la psychologie (et de la guérison de l'être) n'a rien à voir avec celle de la science. J'aurais peut-être du commencer par là...
J'ai abordé le point dans les messages juste au-dessus, observation et compréhension de soi et des différentes formes et parties de soi par soi. Voilà ce qu'est la psychologie pour moi.
Merci pour avoir relevé ça
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certains mots que tu utilises (comme "guérison spirituelle") sont tabous aujourd'hui il faut croire et suffisent à eux seuls à marginaliser ton propos en propos sectaires ^^ .
Je n'avais pas conscience de ce tabou, pour moi la guérison n'est que purement positive... Mais tu as raison, c'est de ça dont je parlais entre autre quand je citais "le mal des hommes modernes". C'est cette faculté que l'on a à l'heure actuelle de par nos conditionnements intergénérationnels et donc sociétaire de voir le positif ou tout simplement ce qui est neutre en négatif, et je le comprend car j'ai moi-même agi comme ça pendant une grande partie de ma vie. Aussi tant qu'on ne s'est pas libéré via la prise de conscience de ce cercle vicieux il nous est impossible de voir l'autre face du monde, et c'est pour cette raison que je persiste à être patient avec tout le monde et à donner de mon temps aux gens qui ne comprennent pas mais s'intéressent tout de même sans juger à l'inconnu et au potentiel caché de soi. Car ceux qui jugent directement et restent bloqués sur leurs opinions ne sont pas prêt à changer, donc je ne perd pas mon énergie inutilement pour eux.
mais le gourou c'est justement le produit
J'aurais plutôt tendance à dire que le produit est un outil est que le gourou (si on tient à ce qu'il y en ait un...) c'est soi. Comme expérimenté bien souvent et de plus en plus, je suis mon maître, je suis mon disciple, et j'apprends de je. Avec ma réflexion. :)
d'accord avec le fait que ces propos peuvent être utilisés dans la bouche de personnes malsaines mais ça ne suffit pas à attaquer le propos pour autant selon moi, bien d'autres gens utilisent un vocabulaire similaire. Pareil pour le terme amis de la pensée que j'ai trouvé très joli dis comme ça, tu parles évidemment pas d'une secte mais bien de personnes qui peuvent te suivre dans ce genre de réflexions et je peux confirmer qu'une telle personne mérite ce nom d'ami de la pensée contrairement à un ami d'enfance qui pourrait nous être très proche mais dont ces discutions ne font pas écho.
Jje comprends mieux le malaise, effectivement des personnes mal intentionnées malades ou mauvaises pourraient utiliser ce genre de discours pour manipuler... Cela fait-il de moi une de ces catégorisations ? On en revient à voir le négatif, je pars du principe que chacun doit développer son discernement pour être capable de reconnaître et d'identifier si tel ou tel être est honnête ou malhonnête. Bien entendu cela demande du temps, on ne peut pas juger de ça sur une simple discussion, mais dans mon cas, j'ai appris à affiner ce type de perception et j'affirme que la malhonnêteté se voit, se lit avec le temps. Ou peut-être suis-je trop naïf. Mais j'écoute mon coeur. Je fais la balance entre la rationalité et l'instinct. Et tant que j'analyse avec profondeur et recul ce que je peux tirer d'une personne et que je n'y vois rien de malhonnête, alors j'apprends à voir le bon. Bien sûr qu'il ne faut pas donner toute sa confiance comme ça, encore une fois c'est du discernement.
Ah merci ton interprétation est la bonne, ça me fait plaisir
J'aime beaucoup ce que tu dis avec l'alchimie car c'est qqch dont je m'intéresse énormément aujourd'hui et où la science commence à nous dire des choses très intéressantes comme les concepts de neuroplasticités. Grâce à l'aide de psychédéliques et exactement comme tu le dis par l'aide d'état seconds méditatifs mais surtout dans les rêves qui sont la place d'une mise en scène d'événements qui me permettent de déconstruire bien des situations et des pensées, aidant par le fait que je fais des rêves lucides depuis que je suis tout petit et donc je suis très conscient de ma vie parallèle dans le monde des rêves, je peux effectivement drastiquement changer le monde dans le quel je vis "simplement" en changeant la manière dont je décide de le percevoir et les énergies que j'ai envie d'y envoyer (et c'est là que l'alchimie, la prière ou la magie est très intéressante).
Je te rejoins sur ta pensée ^^, l'alchimie est intérieure, le but matériel de celle-ci étant de distinguer les personnes cherchant le profit matériel. Comme pour les religions et les mythes, tout n'est qu'analogie... Et tout le monde passe à côté.
Ah les rêves lucides, quelle formidable expérience ! Tout comme pour la méditation et l'introspection profonde, ainsi que le voyage astral, c'est pour moi principalement une question de relation conscient/subconscient. Lorsque tu te connectes à ton subconscient tu as accès à une nouvelle dimension, bien plus grande que ce que l'esprit conscient peut gérer, et la méditation et l'introspection peuvent permettre d'approcher ce type d'expérience. Ensuite le rêve lucide et le voyage astral vont plus en profondeur encore, et permettent d'explorer une partie de soi (sa psyché profonde) d'une manière totalement nouvelle et fascinante... Pour moi ça amène tellement de compréhension de soi et donc par extension de stabilité de sagesse de recul et de contrôle que je m'étonne souvent que ce ne soit pas plus ancré dans les moeurs ou enseigné...
Dans une vie, on peut vivre une infinité de rôles différents et de voir les choses selon les situations dans les quelles nous vivons. Et ce sont souvent les idéologies (une idée profonde qui vient filtrer toutes nos expériences et nous apporter une vision pré-conçue des événements) qui nous font rester dans un mode de pensée, et la prise de psychédélique (mais pas seulement) peut ramener à une sorte de point 0 et donner un regard critique sur la manière dont nous percevons et pensons le monde.
J'aime et j'adhère à ce que tu présentes ici. Le point 0, ce fameux point neutre de non-identification consciente aux ressentis qui passent et ne font que passer, tout n'est qu'expérience et via l'identification consciente l'on peut même se laisser aller à ressentir la Vie comme un végétal un animal ou toute autre forme de vie réelle ou imaginaire. Je pressens dans cette phrase que tu as cette faculté de te défaire des conditionnements et de la nature humaine, ainsi que de voir toute forme de vie comme une forme de la Vie. Est-ce que je me trompe ?
c'est peut-être qqch qui me permet personnellement de ne pas avoir peur d'idées et de les laisser mûrir dans ma tête car j'ai confiance en moi pour pouvoir faire la part des choses et me remettre en question si besoin.
Je ne l'aurait pas mieux expliqué, c'est exactement ce que je ressens. De plus tu l'abordes dans la fin de cette phrase, si une idée vient à me faire remettre en question, au final c'est comme on dit un mal pour un bien. Sur le court terme, cela peut me déstabiliser et me forcer à revoir tout un mode fonctionnement et de vision (notamment si la remise en question concerne un concept qui est à la base d'une construction mentale) mais sur le long terme je sais que j'aurais une vision plus juste et plus proche de la Vérité que je recherche. Celle qui me correspond sans failles et qui détaille logiquement tout ce que je peux imaginer. On me reproche parfois d'être beaucoup trop dans le mental et j'en ai conscience, j'ajouterais que cela est amplifié par la prise de drogues justement mentales, mais j'ajoute aussi que je sais le calmer quand je le souhaite, grâce à la méditation que je pratique depuis...je sais plus longtemps ^^. C'est un équilibre à trouver et d'un autre côté je ne vois pas l'intérêt d'une vie ou je Serais tout le temps, présent, sans jamais me faire de réflexions. J'ai besoin d'analyser et de comprendre, de plus j'aime ça.
Au final, le monde extérieur est créé à l'intérieur de nous et il me semble que c'est la clé du travail alchimique, la séparation entre l'extérieur et l'intérieur n'est qu'une illusion et avec cette réalisation l'influence du monde extérieure depuis l'intérieure est étendue.
Tout est dit, bravo je suis heureux d'avoir lancé ce post rien que pour le fait que cette discussion soit.
Quand tu parles de guérison spirituelles, je suis totalement d'accord et ce n'est pas un vocabulaire avec le quel je suis personnellement mal-à-l'aise. Tu parles toi même aussi de guérison psychique et guérison des traumas. Je ne sais pas jusqu'à quel point on peut parler de guérison total car le corps n'oublie pas, mais on peut définitivement si on arrive à aller assez profond et accepter certaines choses (en opposition à les refouler) débloquer certains nœuds émotionnels tellement profonds... Et on le sent sur le moment, quand après un long travail émotionnel après un traumatisme (perte de qqn, violence subie, injustice, humiliation forte etc.) on sent un poids en nous partir. Et j'ai souvent l'impression que la clé (en tout cas chez moi) c'est de laisser les choses se faire et d'arrêter de mettre de la résistance, accepter la situation et accepter les émotions qui surviennent avec cette expérience (tristesse, colère, désespoir) car j'ai l'impression qu'au final c'est la seule manière de pouvoir vraiment avancer sans garder tout ce poids accumuler dans la vie (et sûrement dans les vies de nos ancêtres par la mémoire génétique). Et ces concepts s'entremêlent aussi beaucoup avec certains concepts orientaux comme celui du karma, croyance que j'ai personnellement (bien que ma compréhension de ce meme évolue avec le temps) et qui je pense a une réalité métaphysique qu'on ne sait vraiment visualiser ou quantifier, mais qu'on peut intuitivement percevoir et observer.
Je te rejoins encore une fois ici, je ne sais pas non plus jusqu'à quel point c'est possible, étant donné que je ne me suis basé que sur mon vécu et mes expériences, et que j'ai eu la chance de ne pas vivre les pires choses, mais je pense que c'est une continuité, et si j'ai su me guérir depuis le fond de la négativité que j'ai pensé avoir atteint, je pense qu'il est possible d'en faire de même pour tous les types de blessures psychologiques et mentales. À son niveau chaque être peut toucher le fond, et en soi il n'y a pas de fond car lorsqu'on croit y être on peut toujours encore creuser... Et de là aussi loin soit la lumière et l'espoir, je crois de tout mon coeur qu'il est possible à n'importe quel moment de décider de reprendre les choses en main et de remonter petit à petit, de transmuter le négatif en positif, pour s'élever au lieu de plonger... C'est le genre de phrases que j'aurais aimé que l'on me fasse comprendre à une époque, mais l'être humain a besoin d'en passer par ces expériences pour apprendre la dualité et le juste. Plus tu tombes bas, plus fort tu seras pour t'élever après avoir passé le cap. Et ensuite après le point de non-retour (j'entends par là un changement personnel et drastique dans sa façon d'être de faire et de voir) c'est exponentiel et tout vient tout seul, la vie n'est plus qu'avancée. Du moins c'est comme ça que je la vit.
J'invite de mon côté tous les intéressés anglophone de ce sujet d'aller faire un tour dans le Psychedelic Salon ICI
Merci pour la piste, je vais y passer, le mettre en favori (voilà c'est fait ^^) et j'ai hâte de lire un peu ce qu'il en est. Je me suis tenu éloigné longtemps par voeu de forger ma propre spiritualité, mais au jour d'hui j'estime avoir créé une base personnelle assez solide pour me permettre de prendre d'autres idées et de les intégrer consciemment à ma vision des choses quitte à ce qu'elle en devienne moins personnelle, tant que c'est pour aller vers le juste la logique et l'équilibre.
Merci à toi pour ce message plus qu'intéressant, ce fut certes long à détailler et à y répondre, mais j'ai aimé le faire, je me suis retrouvé dans pas mal de choses que tu as dites.
Je n'ai pas trouvé que tu te sois trop dispersé, et t'invite à continuer la discussion si tu le désires, ce sera un plaisir pour moi de continuer à te lire.
Bonne fin d'après-midi, je vais répondre aux autres messages je crois qu'il en reste quelques uns de taille plus raisonnable (je taquine)
Merci encore et peut-être à bientôt CoachMigui
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Dernière modification par petero (19 août 2019 à 11:53)
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petero a écrit
Ca m'interesse bien, mais j'ai une approche rationnelle et heu... "scientifique". Je n'ai aucun gout personnel pour le "mystique" et dès que j'entends parler de "niveaux de conscience", d' "énergie vibratoire" ou autres "élévation spirituelle", je baille.
Je suis intriguée par le fait que le terme "niveaux de conscience" te pose problème, même si je ne connais pas cet auteur et donc le sens auquel il l'emploie.
Que nous ayons ou puissions avoir différents niveaux de conscience ne me semble pas irrationnel, plutôt même prouvé, ne serait-ce que par l'étude de pratiques comme la méditation.
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Link Light a écrit
Hmm, tu dis que le cerveau essaye de guérir, donc tu ne le fais pas toi-même. Je parle ici d'autoguérison, par le soi conscient (et non par un mécanisme du cerveau)
La phrase "le cerveau essaye de guérir" est en effet un peu courte. J'estime (enfin, pas moi tout seul hein) que les douleurs morales et psychologiques, type angoisse / dépression, sont de simples symptomes (et non pas une "maladie"). Le cerveau a "enregistré" des expériences douloureuses précocément (traumatismes ponctuels, répétés ou au long cours) et il restitue ce message comme un signal. Un peu comme si une blessure n'arrivait pas à guérir, saignait ou s'infectait constamment. Le cerveau "essaye de guérir" en envoyant toujours le même signal à son propriétaire: "j'ai mal, fais quelque chose".
Dernière modification par petero (21 août 2019 à 14:00)
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Link Light a écrit
Je n'ai pas bien saisi, qu'est-ce que tu entends par faire sauter la porte ? Si cette porte représente des limites ou des blocages c'est bien, mais quelque chose me dit qu'il y a un côté autodestructeur dans ton message... Veux-tu développer ?
C'est un peu la suite du message d'avant .
Le cerveau fait bien son boulot dans la gestion des différents traumas : il les circonscrit, traite, refoule, isole. Mais il est marqué, et il envoie sans cesse des messages de détresse qui disent : "bon, ya des bouts du moteur qui ont morflé. Faut passer au garage et purger le système".
Vouloir supprimer ou masquer les signaux du cerveau (en prenant des anxyolitiques, antidepresseurs, thymorégulateurs etc), c'est mettre la merde sous le tapis. Mais la merde émotionnelle sent très fort.
Il existe tout un pan de thérapies, dites "émotionnelles" dont le but n'est pas d'apaiser les états émotionnels douloureux, mais de plonger dedans. En gros, de "laisser parler" le cerveau et les zones de mémoires douloureuses. Ca veut dire surtout de ne plus controler , par la raison. Je fais ce genre de trucs. Quand ca sort, ca sort à gros bouillons, ca fait très mal, et c'est résolutif. Mais par petits bouts. Et ca prend du temps, de l'énergie, de l'argent.
Les zones les plus infectes sont les les zones les plus précoces. L'accès 'volontaire" est terriblement difficile et ca prend un temps fou. Et c'est très éprouvant.
Je pense que les gens qui font des "bad trips" accèdent sans l'avoir voulu à leur merde intérieure, qui sort de façon torrentielle et désordonnée. Ils ont fait "sauter la porte" involontairement et le cerveau se met à "causer", tout seul et à livrer ses mémoires. Voir texte sur Grof.
Je voudrais faire "sauter" cette même porte, et le programmer, justement. C'est le but des therapies pyschédéliques. Rien d'autodestructeur la dedans. Au contraire. En revanche on ne sait pas ce qu'il y a derrière la porte.
Dernière modification par petero (21 août 2019 à 12:46)
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Hilde a écrit
Je suis intriguée par le fait que le terme "niveaux de conscience" te pose problème, même si je ne connais pas cet auteur et donc le sens auquel il l'emploie. Que nous ayons ou puissions avoir différents niveaux de conscience ne me semble pas irrationnel, plutôt même prouvé, ne serait-ce que par l'étude de pratiques comme la méditation.
Pour clarifier, je ne suis pas mystique pour un sou, et je pars en courant quand on essaye de me "vendre", en utilisant un jargon ésotérique et nébuleux, de la spiritualité. Tous les mots qui s'en approchent font résonner chez moi le signal "bullshit en vue".
Il y a donc certainement des "niveaux de conscience', même si je ne sais pas trop ce que ca veut dire. Mais dès que je sens qu'on va me vendre de l"ineffable cosmique" ou du "chemin de l'éveil", j'active les boucliers thermiques.
Dernière modification par petero (21 août 2019 à 12:08)
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petero a écrit
Pour clarifier, je ne suis pas mystique pour un sou, et je pars en courant quand on essaye de me "vendre", en utilisant un jargon ésotérique et nébuleux, de la spiritualité. Tous les mots qui s'en approchent font résonner chez moi le signal "bullshit en vue".
Il y a donc certainement des "niveaux de conscience', même si je ne sais pas trop ce que ca veut dire. Mais dès que je sens qu'on va me vendre de l"ineffable cosmique" ou du "chemin de l'éveil", j'active les boucliers thermiques.
Je crois qu'on est sur la même longueur d'ondes...
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J'ai une vision très "biologique" et "cellulaire" de tout ca. Un jour, dans longtemps, on décrira tout ca en terme biochimique, électrique, et on se dé-névrosera en 12 minutes. Aujourd'hui, les gens comme moi sont coincés et pataugent dans leur merde émotionnelle.
Je suis en désaccord, ou du moins quelque chose me gêne dans ta perception de la chose et du concept. Se dénévroser en douze minutes, je comprends le principe, tout est question de signaux électriques.
Effectivement au niveau physiologique et biologique ainsi qu'au niveau cellulaire, un signal électrique pourrait permettre de modifier un comportement ou un aspect de la personnalité. Cependant, cela ne ferait que modifier physiquement, altérer, un processus direct qui n'est que mental et psychologique et qui forge cette personnalité et concept d'être.
Raccourcir le processus à un envoi de signal électrique revient à réifier le concept de guérison, qui n'est que psychologique et donc mental.
Je perçois plutôt cela comme une psychanalyse, et cela demande forcément de la durée, de la concentration et de la conscience (les deux sont liées), de l'attention et de la volonté à vouloir être patient avec soi et prendre le temps de réfléchir correctement aux sujets qui nous viennent consciemment à l'esprit.
Suis partant pour en discuter en vrai, à Paris, et pour aller plus loin, dans la vraie vie, avec les substances ad-hoc , qu'il me faut dénicher...
L'idée est tentante, je suis partant pour en discuter n'importe où sur la plateforme virtuelle d'échange qu'est internet voire irl si l'occasion s'en présente et que mon instinct et ma relation avec la personne me mettent en confiance.
Bien à toi,
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Et aussi bonjour à toi prescripteur, à mon dernier passage sur le forum je n'ai pas pris le temps de traduire tes citations anglaises mais c'est désormais chose faite,
Le mode "homotropique" incluant des états non ordinaires de la conscience comme l'état méditatif, mystique et psychédélique (et souvent catégorisé par les psychiatres comme psychotique) est certainement plus "aventureux".
The holotropic is characteristic of non-ordinary states of consciousness such as meditative, mystical, or psychedelic experiences.[7] According to Grof, contemporary psychiatry often categorizes these non-ordinary states as psychotic.
Grof distinguishes between two modes of consciousness: the hylotropic and the holotropic.[5] The hylotropic mode relates to "the normal, everyday experience of consensus reality".[6] The holotropic has to do with states which aim towards wholeness and the totality of existence. The holotropic is characteristic of non-ordinary states of consciousness such as meditative, mystical, or psychedelic experiences.[7] According to Grof, contemporary psychiatry often categorizes these non-ordinary states as psychotic.[7] Grof connects the hylotropic to the Buddhist conception of namarupa ("name and form"), the separate, individual, illusory self. He connects the holotropic to the Hindu conception of Atman-Brahman, the divine, true nature of the self.
C'est en effet très intéressant, et suite à cette lecture j'ai passé la journée presque complète à écrire sur le sujet de la psychologie et en l’occurrence l'auto-psychanalyse vers la compréhension pour la guérison et l'évolution.
Je pense poster ça sur mon blog que je créerais probablement dans un avenir proche.
Pas ici car c'est vachement plus personnel et très développé.
Je vous tiendrait au courant ici lorsque ce sera fait, si toi ou les autres membres de la discussion voulez lire :)
Merci, je n'avais pas vu cette approche du dernier paragraphe (je n'ai lu que la biographie française, je vois maintenant mieux l'intérêt d'aller chercher les infos chez les anglophones
Amicalement,
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À Hilde,
Que nous ayons ou puissions avoir différents niveaux de conscience ne me semble pas irrationnel, plutôt même prouvé, ne serait-ce que par l'étude de pratiques comme la méditation.
Je te rejoins là-dessus, et ajoute que ce qui est perçu comme différents niveaux de conscience tient plutôt d'un "niveau de contraste avec le subconscient".
Ce n'est pas qu'il y ait plus de conscience mais qu'il y ait moins d'inconscience, la totalité de ce que je suis étant la combinaison du conscient et de l'inconscient étalé sur le plan du mental. L'accès à mon inconscient est donc un accès à une grande partie de mon être qui m'est d'ordinaire cachée. D'où ce que j'appelle les "prises" de conscience.
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Et les différents niveaux de consciences se prouvent simplement avec les animaux par exemple !
Contrairement à l'homme, l'animal à une conscience mais à un degré moins élevé que le notre par exemple.
Et même chez l'homme comme l'a justement souligné Hilde, il y a la méditation qui permet d'atteindre différents niveaux.
Bonjour Vivel, merci de ton intérêt pour la conversation.
Je me dois d'apporter mon point de vue sur ce que j'entrevois en te lisant.
C'est peut-être un simple mauvais choix de mot de ta part auquel cas n'en tient pas compte, mais lorsque tu dis que l'animal a une conscience comme l'homme ( ? ) à un degré moins élevé (de plus tu emploies le terme "contrairement" dans "contrairement à l'homme" ce qui est paradoxal avec la suite et m'embrouille un peu) je ne suis pas tout à fait d'accord.
Je préciserai (et cette précision est importante selon moi) que la conscience d'un animal doit être différente de la conscience humaine. Je ne pense pas que ce soit le même phénomène/processus/ressenti/vécu pour chaque être selon les sens dont son corps dispose ainsi que ses niveaux de perception et de conscience (concentration). Là, sur ce dernier point on peut parler de niveaux de conscience, mais la conscience est propre à l'être en question du moins c'est ma vision bien qu'ici je me rends compte que je devrais séparer les parties "phénomène/processus de conscience" et "ressenti/vécu" qui sont distincts. J'espère que tu as su lire entre les lignes, j'essaie de rester explicite.
Bien à toi,
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Je retourne sur un nouveau message de petero :
La phrase "le cerveau essaye de guérir" est en effet un peu courte. J'estime (enfin, pas moi tout seul hein) que les douleurs morales et psychologiques, type angoisse / dépression, sont de simples symptomes (et non pas une "maladie"). Le cerveau a "enregistré" des expériences douloureuses précocément (traumatismes ponctuels, répétés ou au long cours) et il restitue ce message comme un signal. Un peu comme si une blessure n'arrivait pas à guérir, saignait ou s'infectait constamment. Le cerveau "essaye de guérir" en envoyant toujours le même signal à son propriétaire: "j'ai mal, fais quelque chose".
En effet, ta représentation littéraire de ce processus m'a permis de l'aborder d'une manière plus claire et de mieux le comprendre.
Vouloir supprimer ou masquer les signaux du cerveau (en prenant des anxyolitiques, antidepresseurs, thymorégulateurs etc), c'est mettre la merde sous le tapis. Mais la merde émotionnelle sent très fort.
Il existe tout un pan de thérapies, dites "émotionnelles" dont le but n'est pas d'apaiser les états émotionnels douloureux, mais de plonger dedans. En gros, de "laisser parler" le cerveau et les zones de mémoires douloureuses. Ca veut dire surtout de ne plus controler , par la raison. Je fais ce genre de trucs. Quand ca sort, ca sort à gros bouillons, ca fait très mal, et c'est résolutif. Mais par petits bouts. Et ca prend du temps, de l'énergie, de l'argent.
On y arrive. C'est ce dont je parle, dans les grandes lignes, quand j'abrège ce que tu présentes là par le mot "introspection".
Je fais ce genre de trucs aussi, j'ai beaaaucoup fait, peut-être même un peu trop mais j'apprend à gérer.
Par contre, que ça prend du temps, de l'énergie et de l'argent c'est pour moi une excuse toute faite pour ne pas sortir de son confort mental, et je l'ai bien expérimenté aussi avant d'en arriver au stade de je m'active je m'éveille.
D'ailleurs ce comportement revient, il est agréable, tout le monde aime le confort et je ne le rejette pas, mais désormais je fais en sorte que ça bouge dans ma tête.
Pour ma part, ça ne me prend absolument pas d'argent (je suis minimaliste donc cela vient peut-être de ma nature à ne pas vouloir surconsommer) mais j'extériorise ça gratuitement, chez moi sur mon pc, et entre autre via ces discussions :).
Pour l'énergie et le temps je suis d'accord, j'ai la chance de savoir me contenter du RSA pour vivre convenablement avec les apl, certes c'est peu reluisant dit comme ça mais d'un autre côté, j'ai vraiment d'incroyables projets en tête pour développer les moeurs les consciences et la société que je le rendrai tôt ou tard à celui qui me fournit tous les mois de quoi subsister rien que pour le fait que je sois humain.
Et pour ça je dis, on n'est pas dans une si mauvaise époque que beaucoup de gens croient traverser, nous sommes dans une ère de changement, et ça se remarque... Tout va si vite au jour d'hui, nos évolutions : culturelle, spirituelle, mentale et psychologique s'élèvent, évoluent de manière exponentielle, notamment grâce à ce qu'on pourrait appeler l'ère de la diffusion de l'information (internet).
Enfin je m'éloigne un peu...
Les zones les plus infectes sont les les zones les plus précoces. L'accès 'volontaire" est terriblement difficile et ca prend un temps fou. Et c'est très éprouvant.
Alors justement c'est sur ça que j'ai écrit au jour d'hui : La saisie du nœud, du point de blocage énergétique qui permet de déceler la source du problème et d'amener la lumière divine (conscience) pour dissiper les ténèbres (inconscience). Mais je dois encore travailler dessus, c'est énorme comme sujet ^^.
D'ailleurs, je considère le néant comme l'inconscience absolue.
Et je crois que nous sommes apparus du néant via/grâce à ce que l'on nomme conscience.
Je pense que les gens qui font des "bad trips" accèdent sans l'avoir voulu à leur merde intérieure, qui sort de façon torrentielle et désordonnée. Ils ont fait "sauter la porte" involontairement et le cerveau se met à "causer", tout seul et à livrer ses mémoires.
Ça coïncide parfaitement avec ma vision de la "maladie" mentale et celle de la guérison de l'être. Je note par exemple que la schizophrénie et le bad trip (notamment dissociatif, le reste je connais moins) ont les mêmes symptômes et les mêmes schémas ou répercussions psychologiques mais à des degrés et durées différents et variables. D'où la création de ce post pour éclaircir un peu tout ça, et franchement je te remercie pour ton aide, je sens le plaisir de la même passion qui m'anime en toi et ça fait chaud au cœur.
++
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