[ Oxazépam ]

Seresta 150 mg matin et soir

Salut, tu risques d'augmenter ton risque de, ou ta dépendance ainsi que ta tolérance aux benzos à mon avis. Augmenter les doses de médicaments n'est pas recommandé et je suis pas sur que ça te fasse retrouver les effets que tu avais avant, ou sinon pas longtemps... J'étais un bon moment sous seresta/lexomils et rapidement après avoir commencé j'ai voulu augmenter les doses pour garder les effets initiaux : résultat je vidais mes boites en un rien de temps et je n'ai jamais retrouvé l'efficacité des débuts !

Essaye de tenir avec ta posologie habituelle si tu le peux jusqu'à voir un médecin sauf si ça va trop mal bien sur

Yop,

J’ai été pendant des années sous seresta, jusqu’à 350mg prescrit par jour.
Mais les effets que tu décris, et que l’on ressent au début finissent forcément par s’amenuiser, puis disparaître en grande partie, si ce n’est totalement, au fur et à mesure que la tolérance augmente, et la dépendance s’installe
Et ça pour une raison simple, les benzo sont un excellent traitement à court, éventuellement moyen terme, pour tout ce qui est symptôme (en général anxiété et/ou insomnie)
Mais ce n’est pas un traitement de fond; et si dans les faits on en est treeeees loin
Dans la théorie ces molécules ne devraient pas être prescris pour plus de quelques mois


Après quoi, il y a un besoin à la fois psy et physique d’en prendre, mais le bénéfice qu’on en tire s’amenuise

Alors en effet un changement de molécule, malgré la tolérance croisée pourrait te permettre de retrouver un peu plus d’efficacité, mais ça ne durera dans tout les cas que peu de temps

Et si tu as tendance à augmenter les dosages, j’imagine que ton/ta doc s’en tiens au seresta car en 50mg, c’est une des benzo les plus potent, tout en étant peu récréatif
Ce qui je pense doit la rassurer niveau « abus » sans doute

Mais ce qu’il faudrait savoir, c’est à quoi son dus ses insomnies, angoisses et autre symptôme que tu décris; afin de pouvoir en traiter la cause
Sinon quoi, le sevrage n’aura que peu d’intérêt

Il ne faut surtout pas arrêter une conso journalière et à dose moyenne ou forte de benzo du jour au lendemain, ça peut être même mortel.
En général l’arrêt n’est pas ce qu’il y’a de plus compliqué, même si ça peut prendre du temps
Le protocole classique c’est un switch vers une molécule à demie vie longue type valium, parfois lysanxia, puis baisse petit à Petit jusqu’à arriver à 0 et arrêter en douceur

Mais une fois de plus sera ne pourra se faire que si tu définis et traite la cause de tes symptôme, et pas seulement les symptômes

Pour cela, si tu as l’impression que ton/ta doc ne t’apporte pas l’aide nécessaire, il pourrait être intéressant de te tourner vers un(e) psy
Tu peux le faire via un csapa, ou tu seras accueillis et pris en charge de manière gratuite (un psy ça peut vite coûter chère) et même anonyme si tu en fais la demande

De plus, le fait d’avoir une équipe pluridisciplinaire, et spécialisée dans le domaine de l’addiction ne pourra qu’être un plus si tu envisages un sevrage ensuite

Simplement les délais, selon les endroits peuvent être plus ou moins long, entre le premiers contact et le début de la prise en charge par le/la psy et l’addicto
En moyenne une quinzaine de jours je dirais puisqu’il y’a souvent un premièr rdv avec un educ ou un(e) infirmièr(e)
N’oublie pas de demander un suivi psy, car parfois il ne le propose pas forcément si tu n’en formule pas la demande

Mais je pense sincèrement que ça pourrait t’aider ! Sauf si tu penses que ça peut se faire sans soucis avec ton ou ta doc actuel(le)
Mais parfois les généralistes n’ont pas forcément le temps de s’inverstir autant que les équipes des csapa


Pour ce qui est du risque, au vu de tes doses « normale », non 150mg deux fois par jour ne te met pas en danger, mais comme ça à été dis plus haut, ça augmente ta dépendance, et forcément l’efficacité baissera tjr un peu plus.

Par contre, à ce genre de dosage, 2 choses auquel tu dois faire attention, éviter les mélanges avec d’autres dépresseurs du SNC type alcool ou opi (sauf si tu y es également dépendant au quel cas une réduction des doses par prudence ne coûte rien, mais le risque est moins élevé) car ces mélanges augmentent énormément le risque de répression respiratoire
Et à surtout ne pas te retrouver sans rien, car à ces dosage un arrêt brutal peut s’avérer particulièrement  dangereux également



Zaz

Dernière modification par Zazou2A (10 mars 2021 à  02:15)

Bonjour,

Voilà mon cas, ça fait plusieurs années que alterne entre alcoolisation fortes sur plusieurs jours et après sevrage avec seresta quelques passages aux urgences car forte dose alcool.
J’appelle ça des crises de prise d’alcool car après arrêt d’alcool et utilisation de la bzd je suis capable d’arrêter....
Voilà la semaine dernière j’ai enchaîné une semaine à picoler tout type d’alcool (bière vin whisky) ça le soir et la journée a à peu près 50mg pour tenir... le je suis de retour à des urgences 3g dans le sang quand même ... et j’ai l’impression que mon état de sevrage a du mal à passer malgré les 150mg conseiller... pouvez vous m’aider dans cette sensation difficile à comprendre ????
Merci

Merci pour cette réponse pertinente.
Je suis déjà suivi dans un csapa avec des rdv avec un psy tout les mois...en ce qui concerne mon sevrage... depuis la sortie d’urgence hier j’envisage pas du tout de consommer alcool... juste garder cette béquille avec le seresta.
Ma grande interrogation/inquiétude : par le passé c’est que les doses prescrives pendant le sevrage me permettait de dormir et d’enlever bcp de symptômes.
Là en l’occurrence j’ai des suées régulières... le Maine moites ...cerveau dans le brouillard... mais heureusement quand je prend la dose ça m’apaise ... faudrait il que je demande un rdv avec un psychiatre pour autre traitement / complément... car c’est la première fois que ces effets sont flippant...
Dernière chose... effectivement quand j’arrive à diminuer mes médocs et qu’il n’y a plus d’alcool... j’arrive à être des mois avec une vie normale dans mon travail et vie social, performance dans le sport... l’abstinence totale serait peut-être le mieux...
Mais mon « post » message aujourd’hui, c’est que je flippe face à ces syndrome...mais effectivement 3g j’avais jamais eu ça et ça doit à avoir des répercussions physiologiques et psychologiques pour quelques jours/semaine ?
Merci pour vos commentaires qui me rassure en tt cas.
Amicalement,

???