Arrêt du subutex

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Cahuét 13 homme
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Inscrit le 17 Apr 2017
2 messages
Bonjour a tous.
Apres avoir parcouru de nombreux sites et forums concernant l’arrêt du subutex, je tiens aujourd’hui a apporter mon témoignage en tant qu'ancien consommateur de subutex, 16mg pendant 19 ans !!

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away
Banni
Inscrit le 20 May 2013
2612 messages
Ah, l'ami cahouète

Sois le bienvenu ; n'hésite pas à  nous raconter tout ça.

Away

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Cahuét 13 homme
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Inscrit le 17 Apr 2017
2 messages
Bonjour tout le monde
Ayant parcouru pas mal de sites et forums quand j’étais en galère de sevrage de sub je tenais a apporter mon témoignage sur mon sevrage au subutex 16mg pendant 19 années !
En 1997 je sortais de prison pour la 3eme fois et ce encore et toujours a cause de l’héroïne que je prenais en injection et qui a l’époque me faisait faire a peu prés tout et n'importe quoi. Et donc a ma sortie je vois mon médecin qui me dit tiens j'ai un produit qui vient de sortir et qu'il faut absolument que tu essayes, ça va te changer la vie. Sur le fond il avait surement raison de vouloir me faire prendre ce cachet en "prévention" comme il me le disait a l’époque car j’étais bien entendu sevré de toutes substances a ma libération. Il me marqua donc du jour au lendemain 2X8mg de subutex: au début j'avoue que j'ai été bluffé de l'effet que cela me procuré, j'avais l'impression de me défoncer comme a la belle époque et tout ceci en toute impunité et en plus avec l'accord de mon médecin et des autorités, c’était pour moi comme une délivrance qui me faisait éviter les galères (argent, dealer, etc...), du moins c'est ce que je pensais, mais en vérité c’était une erreur, une très grosse erreur en y réfléchissant avec le recul.
Je passe tous les effets secondaires lié a cette substances après une quinzaine d’années (libido, bouffées de chaleur, constipation, dormir 12h par jour, etc..)
Aujourd’hui j'en veux un peu a mon médecin de m'avoir prescrit ce cachet mais je lui en veut surtout de m'en avoir prescrit autant. Il m'a toujours dit que c’était moi qui devait décider si je devais diminuer ou pas, et en 2016 je prends la résolution pour la nouvelle année de le diminuer et de voir ou cela me mènera sans me fixer d'objectif précis. Je me suis fais des paliers (obligé vu le temps que j'en prenais, sans compter que c'est je pense le meilleur moyen de s'en sortir sans risque de rechute).
je suis passé de 2X8mg a 2X6mg pendant 2 mois, puis 2X4mg, puis a une prise par jour a 8mg, ensuite a 6mg, puis a 4mg, puis a 3mg, et a 2mg. Il m'aura fallu un peu plus d'une année pour en arriver là , et croyez moi tous les paliers que j'ai effectué je les ai tous senti passé !! Une dizaine de jours a peu prés de "manque moyen" on va dire a chaque palier. A partir de là  terminé les 12h de sommeil par nuit, tout juste 4/5 heures par nuit et heureusement que je bossais dans le BTP a l’époque ça m'a permis de passer tous ces caps plus facilement que de rester a la maison devant mon PC ou TV. En revanche je retrouvais plus d'odorat, de gout, de réactivité intellectuelle et physique mais par contre je transpirais bien plus qu'avant et aussi je recommençais a bayer chose qui ne m'arrivait plus depuis presque 20 ans...
J'ai continué mes paliers en allant un peu plus vite, environ 15 jours par palier: de 2mg a 1,8mg, puis 1,4mg, puis 1mg, ensuite 0.8mg, puis 0.4mg,.....mais je remarquais une chose bizarre, a partir de 2mg les paliers sont passés bien plus facilement sans quasi "manque" juste un peu froid aux pieds et aux mains mais plus de frissons ni courbatures !
J'ai continué mes paliers: le 0.4mg je l'ai coupé en 2, puis en 4, soit 0.1mg...a ce stade personnellement l’arrêter totalement n'a pas était bien dur, ça se joue plus dans la tète après. Mais je tenais le bon bout et compter pas  le lâcher.
Il m'aura fallu environ 20 mois pour l’arrêter totalement. J'ai l'impression de revivre depuis, ça fait environ 6 mois que je l'ai arrêté et le sommeil commence a revenir environ 6/7h par nuit maintenant
Mais je dois reconnaître qu'il faut de la motivation, du temps, de l'envie et surtout être bien dans sa tète car ce n'est pas facile du tout de décrocher du sub, cette substance qui est tellement plus "accrocheuse" que l’héroïne, c'est même un truc de fou la dépendance que la buprénorphine peu engendrer, il faut aussi être sur que le fait de décrocher du sub ne va pas faire replonger dans une autre drogue, perso j'en ai tellement bavé que si ya bien un truc que je suis sur c'est que je ne toucherais plus jamais ni de prés ni de loin au sub et encore moins a l'hero, ça ne m’effleure même pas l'esprit et pour tout dire j'en ai même pas envie....
J’espère que ce témoignage pourra aider quelqu'un et aussi démontrer qu'avec de la volonté tout est possible, le tout est de s'en donner les moyens ..Alors courage ya moyen smile

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NEW101 homme
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Inscrit le 02 Nov 2017
35 messages
un grand bravo a toi, un parcours de champion a mon avis,  bon courage pour le futur

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away
Banni
Inscrit le 20 May 2013
2612 messages
New101,

ton message est très sympa mais le message auquel tu réponds date d’un an.
Pense à regarder.
Amicalement

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plumesauce femme
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Inscrit le 04 Jul 2018
15 messages
Bonjour,

Je voulais faire part de mon expérience avec la buprénorphine . Je n'ai jamais pris d'héroïne. Je n'ai jamais pris de crack. J'étais apparemment dépendante du codoliprane, qui contient certes un opiacé mais passons. Les médecins m'ont toujours tous déconseillé d'arrêter et jamais soutenu dans ma volonté de vivre sans. J'étais alors livré à moi même pour élucider des moyens de sevrage efficace. En février dernier, j'ai tenté de passé de 16mg par jour à 8:  cauchemar. Envie suicidaire. Problèmes relationnel. Déprime. Ma famille en dehors de ma mère ne me regardait pas, ne m'entendais pas à cause du stigmate de l'addition par prescription . On disait que je devais me faire soigner, voir un psy et que dans le cas échéant, cela voulait dire que je ne voudrai pas aller mieux: c'était faux, j'avais juste et à raison, perdu toute confiance après 5 praticiens qui m'ont donné d'eux même des armes d'auto destruction massive.
Mal aux muscles. Frisson. Cauchemar.paralysie du sommeil. Acouphène. Je me rend compte que je suis une addict malgré moi.
Échec.
J'ai fini par reprendre 16mg pendant trois mois: encore un échec, toute cette souffrance seule et pour rien.

Je prend du Valium pour aller mieux. Des effets paradoxaux se déclenchent: il ne deviens non pas un anxyolitique mais un anxiogène. Panique. Solitude. Plus rien pour m'aider.

Après m'être sevré seule des benzos tant bien que mal, mon addictologue accepte de me faire baisser de 1mg/mois.soit 16 mois avec la seule condition que je ne compte jamais descendre en dessous de 8mg. Au bout de 3 jours à 15, je réduit à 14. Au bout de 3 jours à 14, je réduit à 13 et ainsi de suite. Tous les trois jours, comme ça. J'ai eu mal aux muscles, parfois des coups de déprime et deux crises majeures ou j'ai eu réellement peur de moi-même. Je ne savais pas d'où cet état sortait. Cette substance n'étais pas censé jouer sur mon poids, mais après en avoir pris beaucoup d'un coup, j'en perds 1kg/semaine de baisse, je commence à retrouver mon visage. Motivation !

Aujourd'hui, c'est ma dernière semaine complète et je suis censé passer à 0 la semaine prochaine, je le redoute mais je sais que ça vaut le coup. C'était faux, tout était faux. On m'a dit que je ne pourrait jamais vivre sans anti de presseur, je l'ai fais après 7 ans d'adiction seroplex/effexor. On m'a dit que je ne survivrais pas si je descendais en dessous de 8mg de sub, j'en suis à 3 et, je revis.

Je suis prête à aider quiquonc avec les addiction suivantes qui m'ont coûté très cher mais desquelles je me suis sevré, seule et à mon grand regret. J'aimerai que plus personne ne soit découragé, que plus personne ne soit seul dans ses addictions et ses sevrages. J'aimerai que les gens ai les bonnes informations, que plus personne ne soit stigmatisé pour leur maux. Si vous êtes concerné par les drogues suivantes, écrivez-moi. Je vous aiderai:

Cocaine, Xanax, stilnox/zolpidem, codéine, effexor, tous benzodiazepines, et enfin, le pire de tous : le subutex.

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Stefdive homme
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Inscrit le 15 Apr 2021
1 message

plumesauce a écrit

Bonjour,

Je voulais faire part de mon expérience avec la buprénorphine . Je n'ai jamais pris d'héroïne. Je n'ai jamais pris de crack. J'étais apparemment dépendante du codoliprane, qui contient certes un opiacé mais passons. Les médecins m'ont toujours tous déconseillé d'arrêter et jamais soutenu dans ma volonté de vivre sans. J'étais alors livré à moi même pour élucider des moyens de sevrage efficace. En février dernier, j'ai tenté de passé de 16mg par jour à 8:  cauchemar. Envie suicidaire. Problèmes relationnel. Déprime. Ma famille en dehors de ma mère ne me regardait pas, ne m'entendais pas à cause du stigmate de l'addition par prescription . On disait que je devais me faire soigner, voir un psy et que dans le cas échéant, cela voulait dire que je ne voudrai pas aller mieux: c'était faux, j'avais juste et à raison, perdu toute confiance après 5 praticiens qui m'ont donné d'eux même des armes d'auto destruction massive.
Mal aux muscles. Frisson. Cauchemar.paralysie du sommeil. Acouphène. Je me rend compte que je suis une addict malgré moi.
Échec.
J'ai fini par reprendre 16mg pendant trois mois: encore un échec, toute cette souffrance seule et pour rien.

Je prend du Valium pour aller mieux. Des effets paradoxaux se déclenchent: il ne deviens non pas un anxyolitique mais un anxiogène. Panique. Solitude. Plus rien pour m'aider.

Après m'être sevré seule des benzos tant bien que mal, mon addictologue accepte de me faire baisser de 1mg/mois.soit 16 mois avec la seule condition que je ne compte jamais descendre en dessous de 8mg. Au bout de 3 jours à 15, je réduit à 14. Au bout de 3 jours à 14, je réduit à 13 et ainsi de suite. Tous les trois jours, comme ça. J'ai eu mal aux muscles, parfois des coups de déprime et deux crises majeures ou j'ai eu réellement peur de moi-même. Je ne savais pas d'où cet état sortait. Cette substance n'étais pas censé jouer sur mon poids, mais après en avoir pris beaucoup d'un coup, j'en perds 1kg/semaine de baisse, je commence à retrouver mon visage. Motivation !

Aujourd'hui, c'est ma dernière semaine complète et je suis censé passer à 0 la semaine prochaine, je le redoute mais je sais que ça vaut le coup. C'était faux, tout était faux. On m'a dit que je ne pourrait jamais vivre sans anti de presseur, je l'ai fais après 7 ans d'adiction seroplex/effexor. On m'a dit que je ne survivrais pas si je descendais en dessous de 8mg de sub, j'en suis à 3 et, je revis.

Je suis prête à aider quiquonc avec les addiction suivantes qui m'ont coûté très cher mais desquelles je me suis sevré, seule et à mon grand regret. J'aimerai que plus personne ne soit découragé, que plus personne ne soit seul dans ses addictions et ses sevrages. J'aimerai que les gens ai les bonnes informations, que plus personne ne soit stigmatisé pour leur maux. Si vous êtes concerné par les drogues suivantes, écrivez-moi. Je vous aiderai:

Cocaine, Xanax, stilnox/zolpidem, codéine, effexor, tous benzodiazepines, et enfin, le pire de tous : le subutex.

plumesauce a écrit

Bonjour,
J’ai moi aussi ce problème avec le subutex qui pourrit ma vie, je rêve d’une vie normale j’aimerai échanger

Je voulais faire part de mon expérience avec la buprénorphine . Je n'ai jamais pris d'héroïne. Je n'ai jamais pris de crack. J'étais apparemment dépendante du codoliprane, qui contient certes un opiacé mais passons. Les médecins m'ont toujours tous déconseillé d'arrêter et jamais soutenu dans ma volonté de vivre sans. J'étais alors livré à moi même pour élucider des moyens de sevrage efficace. En février dernier, j'ai tenté de passé de 16mg par jour à 8:  cauchemar. Envie suicidaire. Problèmes relationnel. Déprime. Ma famille en dehors de ma mère ne me regardait pas, ne m'entendais pas à cause du stigmate de l'addition par prescription . On disait que je devais me faire soigner, voir un psy et que dans le cas échéant, cela voulait dire que je ne voudrai pas aller mieux: c'était faux, j'avais juste et à raison, perdu toute confiance après 5 praticiens qui m'ont donné d'eux même des armes d'auto destruction massive.
Mal aux muscles. Frisson. Cauchemar.paralysie du sommeil. Acouphène. Je me rend compte que je suis une addict malgré moi.
Échec.
J'ai fini par reprendre 16mg pendant trois mois: encore un échec, toute cette souffrance seule et pour rien.

Je prend du Valium pour aller mieux. Des effets paradoxaux se déclenchent: il ne deviens non pas un anxyolitique mais un anxiogène. Panique. Solitude. Plus rien pour m'aider.

Après m'être sevré seule des benzos tant bien que mal, mon addictologue accepte de me faire baisser de 1mg/mois.soit 16 mois avec la seule condition que je ne compte jamais descendre en dessous de 8mg. Au bout de 3 jours à 15, je réduit à 14. Au bout de 3 jours à 14, je réduit à 13 et ainsi de suite. Tous les trois jours, comme ça. J'ai eu mal aux muscles, parfois des coups de déprime et deux crises majeures ou j'ai eu réellement peur de moi-même. Je ne savais pas d'où cet état sortait. Cette substance n'étais pas censé jouer sur mon poids, mais après en avoir pris beaucoup d'un coup, j'en perds 1kg/semaine de baisse, je commence à retrouver mon visage. Motivation !

Aujourd'hui, c'est ma dernière semaine complète et je suis censé passer à 0 la semaine prochaine, je le redoute mais je sais que ça vaut le coup. C'était faux, tout était faux. On m'a dit que je ne pourrait jamais vivre sans anti de presseur, je l'ai fais après 7 ans d'adiction seroplex/effexor. On m'a dit que je ne survivrais pas si je descendais en dessous de 8mg de sub, j'en suis à 3 et, je revis.

Je suis prête à aider quiquonc avec les addiction suivantes qui m'ont coûté très cher mais desquelles je me suis sevré, seule et à mon grand regret. J'aimerai que plus personne ne soit découragé, que plus personne ne soit seul dans ses addictions et ses sevrages. J'aimerai que les gens ai les bonnes informations, que plus personne ne soit stigmatisé pour leur maux. Si vous êtes concerné par les drogues suivantes, écrivez-moi. Je vous aiderai:

Cocaine, Xanax, stilnox/zolpidem, codéine, effexor, tous benzodiazepines, et enfin, le pire de tous : le subutex.

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