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HeroïqueKedz a écrit
Je ne pense pas que ce soit une solution non plus mais tu devrais prendre des antidépresseurs prescrits par un médecin pour limiter le problème
Salut HeroiqueKedz,
Sur Psychoactif on ne conseille pas de prendre tel ou tel produit, non, on relate sa propre expérience en parlant en JE, afin d'expliquer ce que "JE" fait.
C'est pour éviter les jugements envers les autres et aussi parce conseiller de prendre tel ou tel médicament peut-être considéré comme de la pratique illégal de la médecine.
Merci de faire attention lors de tes prochains posts.
kaneda
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HeroïqueKedz a écrit
La drogue pour calmer les problèmes c'est rarement une solution qui fonctionne, en général ça marche au début et quelques mois plus tard tu te retrouves dans une situation pire qu'au préalable pour une quelconque raison.
Donc pour ta sécurité je te conseille de freiner ou de stopper net (en fonction de comment tu peux gérer ça) même si c'est compliqué.
Maintenant savoir comment faire c'est un autre problème, essaie d'imaginer les conséquences financières ? Physique ? Essaie d'acheter 2g par semaine et tu fais du micro dosing en te rationnant ?
Je ne pense pas que ce soit une solution non plus mais tu devrais prendre des antidépresseurs prescrits par un médecin pour limiter le problème
Hello.
Tout d'abord, ce qui me vient, zn te lisant, ce sont presque les larmes aux yeux. C'est un sentiment de "déjà vu" intense, profond.
Même si je n'ai pas été addict à la coke, mais au Tramadol.
Pas exactement pour les mêmes raisons que toi, je passais ma vie dans l'angoisse, la tristesse, les troubles alimentaires sévères: Les conséquences de l'enfance et adolescence que j'ai eues.
Je n'étais pas dépressive quand j'ai rencontré le Tramadol, mais mal. Constamment angoissée, avec des blocages de partout.
Une fois le produit découvert, c'est comme si on m'avait ouvert les portes du paradis.
Engin, de la sérénité. Enfin, la capacité de me concentrer, enfin, plus d'angoisses.
Enfin, se la confiance en moi, je me suis même vue faire des projets, tiens.
Enfin, une envie spontanée d'aller vers les autres (zffet empathogène). Enfin, la possibilité d'être "moi en mieux", de travailler 12h sans me poser.
Et l'infernale possibilité d'avoir accès au Tramadol de façon très simple et illimitée de par mon métier.
J'en suis arrivée comme toi, à ne plus supporter de ne pas être "sous effets".
Je consommais évidemment quotidiennement, et énormément.
Beaucoup de LP, car dès que les effets s'estompaient, bien évidemment, mes angoisses ressurgissaient, en plus violentes encore.
Après 16 ans de tout ça, j'ai enfin eu la possibilité d'être suivie en CSAPA, et placée sous TSO.
Depuis, une page s'est tournée, je revis, même si il faut que je travaille sur mon passé pour venir à bout de blocages qui me restent.
Mais ça n'a plus rien à voir.
Cela a été parfaitement tourné par
HeroïqueKedz, la coke, et tu le sais au fond de toi, ne peut être une solution à la dépression que tu affrontes.
Elle ne peut qu'empirer ta situation globale.
Tu le sais, j'en suis certaine, et je sais combien c'est difficile au jour le jour de résister, même en sachant que l'on va au casse-pipe.
Je viens de réaliser que je ne suis pas certaine que les tso soient indiqués pour un sevrage de coke, mais pourquoi pas, étant donné qu'il s'agit d'un opioïde?
Je serais toi que je prendrais tout de suite mon téléphone pour voir où se trouve le CSAPA le plus proche de chez toi, de les appeler pour savoir si tu dois être envoyé par un médecin ou si tu peux t'y rendre directement, enfin prendre rendez-vous.
Et également, en parallèle, regarder quels psychiatres exercent près de chez toi.
Car il ne s'agit pas simplement d'arrêter ta consommation (dans l'idéal avec un tso, enfin moi, c'est la seule option que je jugeais possible pour moi, mais d'autres te seront proposées et tu verras laquelle te convient le mieux à toi!), il s'agit surtout de te soigner. De soigner cette dépression.
La dépression n'est pas une vie, c'est l'enfer sur Terre.
D'où je comprends tellement que tu te sois tourné vers la C pour trouver un rempart, quelque-chose à quoi te raccrocher, dans le tourbillon infernal qu'est la dépression.
C'est on ne peut plus compréhensible, connaissant moi aussi les effets des opiacés/opioïdes, et m'étant tournée, comme toi, vers l'un d'entre eux pour soulager mon mal-être, lorsque je suis entrée dans l'âge adulte...
Ne culpabilises surtout pas!
Il te faut simplement de l'aide!
Ta dépression peut être soignée par des antidépresseurs ISRS ou si elle est récalcitrante à partir, des antidépresseurs tricycliques, plus lourds, mais très efficaces.
Il existe des tas de solutions à tes soucis, crois-moi, et tu n'es pas seul.
J'espère lire bientôt de meilleures nouvelles, je t'envoie plein d'ondes positives, de pensées de courage.
Accroches toi.
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Milopaczuk a écrit
Bonjour,
Je voudrais sortir de la cocaine que je consomme quotidiennement depuis 4mois environ. Je suis maintenant à 2g par jour.
Voici ma brève histoire : j’ai été trompé par la mère de mon fils lorsque je gardais ce dernier (il avait 5 mois) avec le dj d’une boîte de nuit. Elle est aujourd’hui avec lui. Je suis tombé dans une dépression très intense et fait plusieurs tentatives de suicide qui m’ont conduites en hôpital psychiatrique ou j’ai fais la découverte de la cocaine par l’intermédiaire de patients. J’ai repris le travail aujourd’hui mais mon addiction est de plus en plus importante. Ma dépression perdure et mes envies suicidaires reviennent quand je ne suis plus sous effet. J’aimerais réduire ma consommation à une fois par semaine le week end mais je n’y arrive tout simplement pas. Une cure n’est pas envisageable sinon je vais perdre mon emploi. Des conseils ?
Mes parents sont au courant pour ma consommation mais n’arrive pas à m’aider.
J'ajouterais aussi que quand j'ai commencé la c quand j'étais jeune 18 ans plus ou moins mes parents étaient separés et mon père avait ma garde et ma mère celle de ma soeur.
Cependant mon père ne s'occupait pas de moi comme un père normal le ferait.
Il est schizophréne et a des lourd troubles de l'attention.
Pourtant en temps normal il fait ces affaires comme une personne normale dans son métier il excelle même .
Mais a la maison c'est tout a fait différent !
Cependant mes parents aussi savaient que j'avais un problème de drogue et ils ont tout essayé pour m'aider a arrêter mais l'appel de la C était plus forte et au fond de moi je ne voulais pas arrêter car je trouvais ça trop bon, j'adorais le produit !
Tout ça pour dire que peu importe les conseils , l'aide de ton entourage pour te faire arrêter si tu ne veux pas au fond de toi arrêter et bien il peut ce passer n'importe quoi tu continueras.
Moi la C elle était rentrée dans ma tête j'étais addict psychologiquement et très très profondément !
Aujourd'hui je peux dire que ça fait 6 mois que je n'en prends plus et l'héro j'ai aussi réussis à la stopper depuis environ 4 ans.
Bref bonne continuation et surtout ne lâche jamais prise, soit fort!
Amicalement.
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Milopaczuk a écrit
Merci pour toutes vos diverses réponses. Je prend note et vais essayé d’appliquer vos conseils qui sont, en plus de leur bienveillance, pertinents.
Je précise néanmoins être déjà sous antidépresseur depuis un an et suivis par un psychiatre et deux psychologues. J’ai déjà parlé de mon addiction à ces derniers mais leurs seules solutions serait de m’interner à nouveau. Ce que je sais ne servira à rien.
Je suis passé à 3g par semaine comparé à une dizaine pendant 3 mois. J’en prend moins mais les jours sans sont très dur psychologiquement.
Je n’arrive plus à faire de sport alors que je faisais de la boxe a haute intensité pendant des années auparavant. Je ne trouve plus la hargne. J’ai toujours des idées suicidaires mais je m’interdis de repasser à l’acte pour mon fils. D’autant plus que sa mère, en plus de m’avoir fais subir le pire que l’on puisse imaginer, essaye de m’éjecter de la vie de mon fils sous tous les prétextes. Alors que je m’en occupe et veille sur lui comme sur la prunelle de mes yeux quand j’en ai la garde.
Je crois que le seul truc qui pourrait vraiment m’aider à sortir de cette dépendance serait de vivre une nouvelle romance avec quelqu’un qui ne jouerait pas avec mon cœur et mes sentiments ce coup ci. Tout seul je ne supporte plus la solitude d’où le refuge dans la coke.
Ma situation n'a pas atteint la même intensité que toi mais quand j'ai eu une période dépressive un peu comme toi, je ne voulais plus rien faire et j'étais un peu bloqué dans le cercle de se droguer toute la journée (dans mon cas), je ne faisais plus rien et ne mangeait plus rien
J'ai décidé de faire des mini efforts pour m'en sortir petit à petit, pour moi ça a été de recommencer à manger, ensuite d'arrêter la drogue de façon quotidienne et continue, de sortir, de trouver un bon rythme de sommeil, de parler aux gens etc etc et maintenant j'ai l'impression d'en être sorti.
Ce que tu devrais faire déjà c'est de ne pas de te tirer par le bas, si tu n'es pas capable de faire du sport tout de suite ça reviendra plus tard, ne te mets pas des objectifs que tu ne pourras pas atteindre (si tu te sens incapable de refaire de la boxe) car ça va te démoraliser.
Essaye de trouver quelque chose qui peut remplacer (même petit à petit) tes mauvaises idées, les substances etc
Si tu veux connaitre une nouvelle histoire d'amour tu peux faire en sorte de la connaitre aussi, et puis surtout dis toi qu'elle tire peut-être de la satisfaction à te voir ou à t'imaginer en mauvais état, elle à l'air de te haïr ou de te mépriser donc ne lui accorde pas ça
Dernière modification par HeroïqueKedz (Hier à 03:52)
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