Bonjour,
Je suis nouvelle sur ce forum et c'est la première fois que j'écris ici. Pour me présenter en quelques lignes, je suis française, j'ai 32 ans et j'ai consommé de nombreuses substances sur des périodes plus ou moins longues depuis mes 16 ans (alcool,
mdma,
speed,
lsd, champignons,
kétamine,
ghb,
cocaine,
ritaline,...). Ce ne fut pas sans tracas car j'ai une santé psychique fragile, mais ce serait trop long de raconter tout cela ici.
Aujourd'hui je gère assez correctement mon rapport à la drogue, même si j'ai toujours un penchant pour l'
alcool, je dois bien l'avouer, mais ça va beaucoup mieux qu'avant.
Je suis suivie par un psychiatre pour troubles d'humeurs et boderline (bon, je me méfie grandement des diagnostics, car chaque psychiatre que je croise me diagnostique quelque chose de différent... haut potentiel, autiste, borderline, bipolaire, tout y passe, mais je pense que boderline me définirait le mieux si j'étais avide de définitions).
Je travaille dans l'écriture. J'écris des livres depuis plusieurs années maintenant, ce qui me demande généralement de longues périodes de concentration et de travail, et j'ai souvent tendance à m'éparpiller, j'ai une humeur très instable et beaucoup, beaucoup d'anxiété depuis toute petite (phobie sociale et toc).
Les consommations de
cocaine ou de
ritaline ont pu m'aider en période d'écriture intense. Mais évidemment, je ne suis pas dupe, elles finissent toujours par se retourner contre moi et cela devient de plus en plus dur à supporter.
Ma question est donc la suivante : avez-vous déjà réussi à utiliser la
cocaine pour un travail d'écriture ou intellectuel dans l'unique but de maintenir votre concentration ?
Je m'explique : je ne veux pas retourner dans ces nuits blanches à taper seule pour entrer dans une sorte de vague prenante euphorique, car non seulement je ne trouve pas cela très productif d'un point de vue du travail (certes on va vite mais on a aussi tendance à s'emballer et à manquer de patience et de rigueur dans la construction du texte) et aussi car je ne peux plus supporter les
descentes, je sens que cela me pousse à la limite de la folie à chaque fois et ce n'est plus possible.
En somme, je ne veux pas d'euphorie, pas de sociabilité, pas d'excitation, simplement une concentration maintenue, un tunnel de la pensée, une motivation et un éveil.
Donc, pensez-vous qu'en prenant des petites doses (3/4 traces dans la journée espacées d'une heure à chaque fois par ex) il est possible de tenir cet état d'éveil sans devoir subir les effets secondaires ? Ou est-ce que cela ne fera tout simplement rien ? Avez-vous déjà expérimenté ? Quels sont vos conseils ?
Un grand merci !
Maria
Dernière modification par Lilamaaria (06 juin 2021 à 19:41)