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Dernière modification par prescripteur (07 juillet 2021 à 16:50)
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Dans un coin d\'ombre a écrit
Merci beaucoup pour tes conseils que je vais suivre à la lettre, reste à me procurer cette fichue pipette
Salut,
Ça m'est arrivé aussi de me faire envoyer chier dans une pharma parce que je demandais une pipette doseuse...
Vu que j'en avais pas trouvé, je me suis rabattue sur une siringue (sans aiguille). Il y en a justement à 2ml...(tu peux demander dnsnun caarud éventuellement, ils trouveront un truc adapté).
Après pour le dosage, perso dans une situation très proche de la tienne je trouvais qu'il me fallait plutôt 10mg de metha (20mg au début pour être extra confort en vrai), l'idée de prescripteur de faire d'abord 5mg puis attendre et éventuellement redropper c'est pas mal, car ça m'a permis le deuxième jour de réduire la deuxième prise...(style 5+5 le premier jour, puis 5+2,5mg le deuxième, 5+0 le troisième et ainsi de suite)
Quant à ta question de base, je trouve que pour moi ça reporte le problème s'il n'y a pas diminution...(genre prendre 20mg sur deux jours puis stop), mais en diminuant ça va bien mieux !
Bon courage à toi
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Dans un coin d\'ombre a écrit
Si ça peut aider à moins " souffrir ", cool, si c'est pour retarder le keum et être encore plus mal après pas la peine quoi...j'étais tombé sur un post de " Prescripteur " il y quelques temps, qui parlait de mini sevrage à l'aide de bupré ou métha, mais impossible de retrouver son post ( pis j'essaie de bosser en même temps et ça me prends vite la tête là )...
Voilà, si quelqu'un à des réponses à m'apporter, merci d'avance...salut...
Ton histoire me rappelle une tranche de vie, dépendant de l'héroïne et marié avec la mère de mes fils qui consommait la moitié de ce que j'achetais chaque jour. Des sevrages à sec avec un peu d'aide (pallium, codéine, opium et même méthadone en 1984). C'était dur à vivre et surtout, comme nos parcours de sevrages n'étaient pas coordonnés, l'échec attendais sur le pas de ma porte à chaque fois. Il y avait toujours un de nous deux pour craquer et acheter un gramme pour "faire une pause".
À la lecture de ton premier post, j'ai capté que vos consommations n'étaient pas délirantes et surtout que vous pouvez passer des jour sans consommer, sauf que là, le manque commence à te chatouiller.
Le grand bol du jour est qu'entre mon époque (années 80) et maintenant, les csapas ont été créés, les TSO acceptés et vous pouvez coordonner votre éloignement de l'héroïne avec un peu plus de chances de succès que ce que je raconte sur mon cas. Dans votre cas, si vous pouviez avoir 40 mg de méthadone chacun, ce serait moins source d'éventuel conflit.
Le hic avec les sevrages secs, tu le reconnais toi-même, est l'état psychique calamiteux qui suit la fin du sevrage physique. Que faire ?
Le manque d'héroïne est l'état le pire que j'ai connu dans ma vie. Le plus douloureux sur les plans physiques et psys.
J'ai "décroché" des opiacés une première fois en 1990. J'ai vécu 10 ans sans aucun psychotrope et ça m'a permis de créer une nouvelle famille et les sociétés qui allaient me rémunérer pour les 15 ans suivant.
J'ai retouché à la codéine en 2000, soit 10 ans après, à la recherche de son côté antidépresseur chaleureux. Une fois accro à nouveau aux opiacés, je n'ai pas cherché autre chose que de me mettre à l'abri des opiacés et de l'alcool. J'avais étudié les traitements de maintenance à la méthadone et c'est ce que j'ai visé. J'ai eu gain de cause et depuis 20 ans, je prends de la méthadone chaque matin et en tire un bénéfice psychique et physique que je ne savais pas exister pareillement. Je ne fais pas l'apologie de la méthadone pour tous, juste je témoigne de la réussite de la rencontre entre mes attentes et ce traitement.
Amicalement
Fil
Dernière modification par filousky (10 octobre 2021 à 10:47)
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Dans un coin d\'ombre a écrit
comment y es tu arrivé ? Peu à peu j'imagine ? En profitant aussi de quelques " cadeaux " de la vie qui se sont trouvés sur ton chemin à ce moment là ?...
Ça a été long et surtout je garde le souvenir de quelques années "médiocres". Déjà, l'arrêt des I.V. d'héroïne a correspondu à un Ras el Bol tellement fort que j'ai tenté de mettre fin à mes jours. La coma a été assez long pour que le gros du manque se passe sans que j'en ai conscience (juste un cauchemar bien flippant) et au réveil, je savais pertinemment que j'avais mis une balle à la pompe. Une soirée imprévue, organisée par mon épouse peu de temps après cet épisode, m' a offert un opportunité géante.
Elle avait invité son amant et une copine d'enfance super jolie et maline dont je suis tombé fou amoureux. Résultat, un divorce et une année de vie amoureuse au-dessus de tout ce que j'ai vécu dans ma vie. Bon, l'histoire a eu une fin au bout d'un an d'euphorie totale.
Puis j'ai eu 5 ans de mélanges bien accrocheurs (alcool + Survector par 6 + tranxène 50 par 6 + rohypnol pour dormir et codéine comme TSO).
Un gros séjour hospitalier m'a sevré de tous ces produits et ça a été violent. Après 2 ans de PAWS, j'ai vu passer un train des bonnes choses dans une série de séminaires de développement personnel dans lesquels j'ai pompé pas mal d'énergie positive. c'était le début des fameux 10 ans qui m'ont donné un deuxième mariage, la création de sociétés d'import export avec la Russie qui m'ont permis de faire le joint professionnel jusqu'à ma retraite et une fille qui a maintenant 24 ans et qui entame son 9° mois de détention préventive à la centrale de Barcelone (malheureusement anarchiste vivant en squat et étrangère, choppée dans une manifestation pour la liberté d'expression).
Tu as eu le droit a des détails jamais racontés ici.
La fin de cette tranche de 10 ans a cumulé assez d'ennuis pour que je me rabatte à nouveau sur les opiacés. Ce qui répond un peu à ta question sur la méthadone. Que ce soit méthadone ou Subutex, la démarche a été la même, sauf que le Subutex me convenait pas du tout. La démarche a été que j'avais très peur de retrouver deux dépendances dont j'ai souffert par le passé : l'héroïne et l'alcool. Me connaissant bien, je savais qu'un dose forte d'opiacés pouvait me rendre la vie plus euphorique si j'avais un produit qui permette de ne jamais ressentir le manque ou la dépression qui suit un sevrage. J'avais lu le livre de Jean Jacques Deglon sur les traitements méthadone au long cours et savais où je mettais les pieds. Pendant ces 20 dernière années, je n'ai pas connu de jour sans que 2 heures après mon lever, un vague de vitalité sans anxiété me permette de commencer une journée que je remplis plutôt bien.
Amicalement
Fil
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Dans un coin d'ombre a écrit
Bonne continuation à toi et à ta famille ( et surtout à ta fille bien entendu, sont chauds les Catalans, 9 mois de tôle pour une manif, sérieux les gars ?!?...
Les Catalans?
Nop!
C'est le gouvernement Espagnol qui dirige et qui donne les ordres.
Ils veulent justement empêcher la formation et l'auto-détermination d'un état Catalan.
Dernière modification par Spirit (12 octobre 2021 à 00:29)
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