[ Addiction ]

comment enfin arreter tout ça?

j'y penser a aller voir mon medecin , je pensais a un medecin addictologue sinon?
merci pour ta réponse :)

Salut,

es-tu sûr que tes problèmes viennent de l'alcool et pas que ta conso ne soit pas plutôt une tentative de faire face à la perte de motivation, etc (en entrainant un cercle vicieux) ?

Peut-être, en essayent de mettre en place de trucs qui vont dans une direction qui te convient mieux (avec l'aide d'un psychologue éventuellement aussi, mais pas que), la gestion de l'alcool pourrait être simplifiée...

En tout cas, si tu sens que tu perds le contrôle sur ta conso, c'est peut-être bénéfique à la fois d'essayer de stratégies personnelles pour la régler (comme tu disais, établir un calendrier, des moments de conso vs des moments sans, commencer plus tard ton premier verre, limiter les bouteilles à disposition etc) et de t'adresser à des spécialistes en addiction pour avoir un soutien (psychologique, médicamenteux éventuellement aussi...), soit en CSAPA, en addicto de ville/hôpital, etc.

Une cure à mon avis n'est pas un but en soit, mais un outil qui pour certaines personnes à certains moments qui peut faire du bien et aider à aller vers là où on souhaite. Mais c'est sûr qu'espérer que la cure va résoudre tous nos problèmes, me semble un peu illusoire. Ça peut aider à se sevrer physiquement par exemple, mais ça n'efface pas magiquement l'addiction et ses causes...Et malheureusement, il y a aussi une approche dans la gestion de la dépendance à l'alcool qui pousse à l'astinence à tout prix (alors que pour certaines personnes c'est possible d'arriver à mieux gerer sa conso, sans forcément passer par une abstinence à toujours). À toi de voir ce que tu souhaites, ce que tu sens qui te va mieux...

Volonté et discipline c'est, comment dire, important pour y arriver, mais la seule motivation ne suffit pas dans l'addiction ! Sinon toutes les personnes qui voudraient arrêter l'auraient déjà fait...il y a plusieurs facteurs : personnels, sociaux, liés au produit etc, c'est pour ça qu'à certains moments c'est bien aussi d'avoir l'aide de pros (s'ils sont compétents et bienveillants) pour un accompagnement, en tout cas de ne pas se mettre la pression en se culpabilisant si on y arrive pas...(mais pas pour autant sans se conforter dans une conso si nous convient pas...facile à dire, je sais).

L'alcool c'est ultra socialement ancré dans notre société, mais c'est à mes yeux une drogue dure...(même si la distinction entre drogues dures ou pas, ça ne vaut pas dire grand chose !).

L'addiction est psychologique mais physique aussi (et d'ailleurs, avec les benzo, une molécule dont le manque peut d'avérer mortel), je ne sais pas où tu te situes (car il me semble comprendre que tu ne bois pas quotidiennement), mais c'est vrai que mettre en place des stratégies pour diminuer avant que le corps soit trop accroché ça pourrait être bénéfique...

Et sinon pour la codéine quand tu parles de 10 cachets, c'est genre du codoliprane ? Car si c'est ça, gaffe au paracétamol qu'il y a dedans : plus de 4g par jour de façon continue ça peut être toxique pour le foie (et l'alcool peut déjà influencer), du coup renseigne-toi (si ce n'est pas déjà fait) sur la CWE (extraction à l'eau froide), pour consommer que de la codéine...un foie surchargé peut donner de la fatigue et pas t'aider à te sentir bien...

Bon courage à toi :)

Je ne peux pas t’aider pour tes problème hélas par contre je peux juste t’envoyer un maximum d’énergie positive et j’espère que tu va aller mieux !!

Un inconnue qui se soucie de ton bien être et qui croît en toi

COOLMAN a écrit

merci a toi , ça m'encourage les energies positives

Salut Coolman,

Grosse force à toi dans cette étape difficile, j’ai fais 10j de cure à l’hôpital suite à des consos de dingue, 30g de c semaine + les joints + les cachets (seresta) + 3mmc + tout ce qui me passait sous la main…

En revanche je n’ai jamais accroché à l’alcool mais j’imagine que c’est le même combat.

Je ne te recommande pas l’hôpital public, ça c’est mal passé pour moi. Pourquoi pas un CSAPA?

Essaye de comprendre l’origine du mal… moi je consommais car comme toi j’avais des envies suicidaires, avec plusieurs tentatives qui m’ont menés à l’hosto direct.

Mais après sevrage j’étais toujours aussi mal, car une dépression se cachait là dessous.

Je n’en suis toujours pas sorti (de mon mal être), j’ai des idées suicidaires et des scénarios régulièrement…

Les tentations de drogues sont grandes, je te donne toute ma force dans ce combat.

Si tu es fumeur, peut-être que le canna pourrait t’aider…

Salut,
Mon témoignage vaut ce qu'il vaut...
Tu dis que tu étais sportif de haut niveau.
Perso, je n'en ai pas le statut officiel, mais je pratique un sport de façon très très régulière et à un niveau d'intensité élevé, et c'est pour moi un exutoire, une façon de me sentir bien, heureux, plein de vie, etc.
Et je sais que lorsque je ne peux pratiquer pendant un temps (typiquement, blessure...), je me retrouve au fond du seau, moralement pas bien, je vois tout noir, la vue n'a plus trop de sens, et je me "laisse aller". (je veux pas rentrer pas dans le débat "est-ce que c'est une addiction?... peu importe)
Il m'a fallu du temps et de l'aide pour faire un travail sur moi, et pouvoir traverser ces moments autrement (et ça marche pas tout le temps...). Donner une autre place dans ma vie à cette activité (tout en continuant à fond), relativiser, trouver du plaisir dans d'autres choses, et surtout comprendre que mon épanouissement ne doit pas passer exclusivement par ça.
Ca n'a pas été, et ça n'est toujours pas une mince affaire!

Bref, voilà, je voulais partager ça avec toi, car je sais que l'arrêt d'une activité qui nous fait vibrer, à laquelle on dédie tout son temps et son énergie, peut être très compliqué à gérer

En tous cas je te souhaite de trouver les moyens d'avancer. Certes, se concentrer sur les produits et les consommations c'est bien, mais c'est surtout (pour moi) aussi tout ce qui est autour et qui nous fait sentir bien, ou pas...

Courage à toi

Peace

Hello,

Tu peux déjà en parler à ton médecin traitant qui pourra te rediriger vers une structure adéquate, ou discuter d'une cure (attention, privilégie les cures dédiées aux alcooliques et non aux toxicomanes, ça pourrait te donner des idées... Ca a été mon cas).

Déjà il pourra te prescrire des benzos, voir un traitement de maintient de l'abstinence si tu comptes arrêter, pour limiter les symptômes de sevrage ou un eventuel DT. Le DT est la pire chose que j'ai connu !

Un rdv en CSAPA se fait généralement assez vite mais tu ne verras qu'une infirmière spécialisée dans le domaine qui ne te prescrira rien. Ensuite viendra un rendez-vous avec l'addictologue / psychiatre mais là, effectivement, ça peut prendre du temps.

Bon courage, l'alcool est de loin la pire drogue de mes petites expériences..

G.

Dernière modification par geosadak (29 novembre 2021 à  08:56)

spider738 a écrit

après attention à l'arrêt brutal de l'alcool peut être très dangereux, mais honnêtement leurs médicament le sont aussi ^^

Tu peux  préciser,  pas pour un arrêt sec (PA n'est pas pour ...) mais de quel médocs parles tu? Selincro,  baco ?
Merci  d'eviter les généralités et parles en "JE " comme.ton témoignage avec le cannabis  que je trouve super....


Amicalement,


MM

Dernière modification par Meumeuh (30 novembre 2021 à  04:49)

J'ai essayé moi même successivement :
- 1 an d'Aotal : aucun effet
- 1 an de Selincro : aucun effet
- 1 an de Baclofène : j'ai arrêté de boire

Mais ce n'est que mon expérience personnelle. Un ami a réussi à arrêter sous Aotal, peut-être avait-il plus de motivation que moi ?

Le Baclofène est très confortable pour ma part. Il me rend totalement indifférent à l'alcool, agit sur mon anxiété, mon sommeil.

Maintenant que l'ANSM a officiellement autorisé des posologies correctes je ne pense pas que les toubibs continuent à le bouder...

G.

spider738 a écrit

Meumeuh a écrit

Tu peux  préciser,  pas pour un arrêt sec (PA n'est pas pour ...) mais de quel médocs parles tu? Selincro,  baco ?
Merci  d'eviter les généralités et parles en "JE " comme.ton témoignage avec le cannabis  que je trouve super....


Amicalement,


MM

bah les deux bien évidemment...

Effets indésirables possibles du SELINCRO :

Les plus fréquents : nausées, insomnie, vertiges, maux de tête.

Fréquents : troubles du sommeil, confusion, incapacité à pouvoir rester en place, baisse de la libido, somnolence, tremblements, baisse de l'attention, diminution de la sensibilité du toucher, picotements, accélération du rythme cardiaque, palpitations, vomissements, bouche sèche, transpiration excessive, contractures musculaires, fatigue, faiblesse, malaise, diminution de l'appétit, perte de poids.

Effets indésirable possibles du BACLOFENE :

Certaines personnes traitées par le baclofène ont eu des pensées autodestructrices ou suicidaires ou ont tenté de se suicider. La plupart de ces personnes souffraient également de dépression, consommaient de l’alcool de façon excessive ou étaient plus susceptibles d’avoir des pensées suicidaires.

source : https://www.vidal.fr/medicaments/gammes … 58326.html / https://base-donnees-publique.medicamen … ;typedoc=N

Narmol. Même les antidépresseurs ont cet effet paradoxal.
Tout médicament, toute substance quelle qu'elle soit à des effets secondaires. Tout est question de balance bénéfice/risque.

Meumeuh a écrit

spider738 a écrit

bah les deux bien évidemment...

Effets indésirables possibles du SELINCRO :

Les plus fréquents : nausées, insomnie, vertiges, maux de tête.

Fréquents : troubles du sommeil, confusion, incapacité à pouvoir rester en place, baisse de la libido, somnolence, tremblements, baisse de l'attention, diminution de la sensibilité du toucher, picotements, accélération du rythme cardiaque, palpitations, vomissements, bouche sèche, transpiration excessive, contractures musculaires, fatigue, faiblesse, malaise, diminution de l'appétit, perte de poids.

Effets indésirable possibles du BACLOFENE :

Certaines personnes traitées par le baclofène ont eu des pensées autodestructrices ou suicidaires ou ont tenté de se suicider. La plupart de ces personnes souffraient également de dépression, consommaient de l’alcool de façon excessive ou étaient plus susceptibles d’avoir des pensées suicidaires.

source : https://www.vidal.fr/medicaments/gammes … 58326.html / https://base-donnees-publique.medicamen … ;typedoc=N

OK mais toi, tu as eu quel effets secondaires ?

Les effets secondaires sont énumérés pour tous les médocs dans leur notices.... c'est  bien de le.savoir mais ce n'est que des généralités,  alors que dans la réalité  c'est plus du cas par cas...

Amicalement,


MM

coucou, aucun vu que j'ai jamais touché à cette merde.

cependant a écrit

spider738 a écrit

la pisse de satan ne seras bientôt plus qu'un mauvais souvenir!

Houuh
La « pisse de satan » serait l'alcool ?

Car ici on est contre la diabolisation des prods et des consommateurs...
Ce n'est souvent pas un produit qui est "de la merde", mais l'usage qu'on en fait...

Bref, en général en Europe l'alcool c'est une des drogues les moins diabolisées (sauf pour les gens qui en perdent le contrôle...), mais ce n'est pas une raison pour rabaisser tous ceux qui boivent comme ça !

je diabolise le prod, pas le consommateur.

spider738 a écrit

je diabolise le prod, pas le consommateur.

Dommage que ça va avec

Su PA il n'y a pas la place pour la diabolisation ni des prods ni des consommateurs...c'est dans les valeurs de l'assos.
Libre à toi de ne pas y adhérer, mais ça n'a pas de place ici.

Jamais je n'aurai cru que je serai tombé dans l'addiction avec dame alcool, du moins de cette façon.

Au départ c'était plus de l'alcool mondain, entre potes. Je me faisais chier au boulot car en transition donc je piccolais avec des amis le midi, puis vers les 15h, je descendais à nouveau dans le bar du coin... là j'ai pris conscience du sujet.

Mais la routine s'est installée surtout pendant le confinement. Une bouteille  de vin par soir, puis une et demi, puis deux. Passages rares mais mémorables vers la vodka, le rhum.

Et venu l'effet addictif que je ne connaissais pas. Le matin je me disais qu'il fallait arrêter, et en 2 secondes vers les 18h je m'achetais des boutanches. Toute la construction du sevrage de la journée qui fléchissait en 5 minutes à peine.

Je pratique le sport, nage comme un peu de fonte, et j'ai vu mon corps accumuler des graisses sur le ventre, chose que je n'avais pas.

En société, avec ma compagne, je pouvais ne rien prendre sur plusieurs jours, mais de retour chez moi...

Le yoyo complet depuis deux ans de la culpabilité et du désir d'être un peu ivre. Toujours le soir, jamais la journée.

J'ai repris un peu de mdma il y a peu, et ce passage modéré de l'un (alcool) à la md fait que je n'ai pas envie de boire. Mais plus du tout. Je verrai sur le temps.

J'ai préféré anticiper, rendez-vous avec un addictologue bientôt, on verra.

Mais pour me répéter : je me suis fait avoir comme un bleu. Je croyais que la dépendance à l'alcool était "physique", une envie irrésistible de boire, des tremblements, un craving... non, du full psychologique.