Comment gérer quand on a trouvé "son produit"

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Cabaretvert homme
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"la plupart des consommations initiales sont motivées par la curiosité mais la plupart des consommations qui durent le sont parce que l'usager a trouvé "son produit"

"Pour moi, c'est MA panacée, le seul truc qui ME fait être vraiment bien, heureux et supporter ce terrible monde, même si, dorénavant, je vis sans..."

"Avant l’opium j’avais la sensation de me trouver bien 2_3 fois par an , maintenant j’ai l’impression de pouvoir le faire quasiment chaque soir et exactement quand je veux."


Ce sont quelques témoignages pris sur le site. Je me retrouve dans cette situation et je suis complètement passif.

Est ce que certains connaissent ce sentiment et comment l'on t-il vécu ?



EDIT : Ce titre est pourri par contre, je veux pas savoir comment gérer, je sais déjà que je gère rien du tout, je voudrais avoir le ressenti d'autres personnes face à cette situation et savoir combien de temps prend la coke avant d'attaquer sérieusement la santé quand on a une conso régulière.

Dernière modification par Cabaretvert (21 avril 2022 à  23:47)


2 c'est pair, 3 c'est pas pair.
Il rêvait très lentement, car sa vie était lente.

Oublie de signer tout ses champis.

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Agartha homme
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Salut,

J'ai pas bien saisi -- tu as trouvé "ton prod", et du coup? Tu consommes trop à ton goût? Ca te pose des soucis sur ta santé par ex? 
Tu veux juste des retours des gens qui consomment de manière quotidiennement et qui  n'ont aucun soucis avec leur conso?

Détaille-nous un peu plus ta situation histoire qu'on puisse te répondre clairement!
Tu parles de quel prod, quel contexte?

Dernière modification par Agartha (21 avril 2022 à  02:42)


lost inside the black hole
dropping down the edge
fade away in shadow
is this where it ends?

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Cabaretvert homme
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Agartha a écrit

Détaille-nous un peu plus ta situation histoire qu'on puisse te répondre clairement!
Tu parles de quel prod, quel contexte?

Salut à toi,

oui désolé ce n'est pas très détaillé...

Agartha a écrit

J'ai pas bien saisi --

Mais quand même quoi...Je pose 3 citations en début de post, elles sont pas la pour rien et elles parlent sensiblement de la même chose. Je n'attends pas de réponse clair d'un sujet aussi personnel.

Pour faire court: Je fume de la C que je base moi même, ça fait 2 mois au même rythme quotidien et toute les tafs me procure les mêmes sensations excellentes, aucune lassitude et ça peut être la 20ème taf de la session, elle ne sera jamais décevante. Alors que j'étais un habitué de la gueule de bois (alcool) et de la fatigue matinale d'avoir fumé le dernier joint trop tard la veille. La je trouve un produit qui ne me rend jamais malade.

En gros c'est super cool, mais je consomme beaucoup trop pour que je puisse tenir sur le long terme. Donc je souhaitais des retours de personnes qui avait connu ce genre de phase et comment cela avait évolué pour eux.

Dernière modification par Cabaretvert (21 avril 2022 à  07:13)


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Figuration homme
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Alors voilà un vaste sujet. J'ai cru le trouver plusieurs fois, ce produit:

Je passe rapidement sur le premier: - Cannabis années lycées, grosse conso de bangs de vieille savonnette hardcore - j'ai fini avec angoisse parano et j'ai lâché, sauf à l'occasion quand je trouve un bon produit indica léger.

Maintenant, le produit, 'mon produit' comme tu dis.

L' Alcool. Aaaah , moi qui était dans le clan des fumeurs de shit au lycée et dans mon bled, j'aimais pas l'alcool. Quelques bières en teuf, voilà. Quelques cuites sévères. Pas fan du goût. Mais...Un soir, seul à l'appart, pas de fume, je me rappelle cette bouteille de champagne oubliée dans mon frigo vide depuis des lustres, récup à la fin d'une soirée de fin d'études il me semble.

Pourquoi pas... Je commence à boire. C'est merveilleux. Effet magique, en plus c'est bon, super frais, super sensations, je m'éclate sur mon matos de live. C'est merveilleux. Je viens de tomber amoureux, boire seul, dans ma bulle d'introverti... et ca inspire niveau zik! (a réécouter le lendemain c'est discutable mais pendant la session, seul avec son casque, quel pied)....

Alors évidemment, il faut réessayer! plus de champagne évidemment, mais dans ces rayons magiques que je ne connaissais que peu, un 'sire de beaupré' ou 'comte de machin truc' à moins d'1 euro la teille 12/13*, 75cl, aucun souci d'approvisionnement, c'est parfait.  Ca y est, j'ai mon rituel. Je bois seul, je suis bien, dans du coton, de bonne humeur, je raconte des conneries sur mirc (oui je suis plus tout jeune)... pas de gueule de bois, jamais, ou presque, même par la suite. Un paquet de chewing gum dans la poche...

Evidemment , c'est la belle histoire du début, la rencontre idéale, l'amour. Les 3-4 premières années, ca marchait: j'avais ma bouteille de mousseux le soir, quand ma copine allait au lit je continuais mon liveset, avec inspiration, ca marchait bien, on montait notre sound system, j'avais plein d'idées, plein de connexions, j'étais le centre d'énergie du groupe et on a posé de vraies belles free parties.

Et puis, oh, ce n'est pas venu d'un coup, mais... l'alcool a pris le dessus. les doses, d'abord, évidemment. Au debut ca allait. ma bouteille n'était parfois pas finie. Le temps qui passe, je me dis pourquoi pas en acheter 2, voire une bière -forte bien sûr, au cas où... oh une teille d'apéro qui traine... bon je vais cacher un peu tout ca , ca va commencer à se voir... l'haleine, la tronche... reprise études inintéressantes avec des extraterrestres bien plus jeunes que moi, tenu 3 mois... et encore plus, encore plus d'alcool, mais c'est pas cher le vin...  retrait de permis... on rompt avec ma copine après 4 ans, pas forcément pour l'alcool mais ca a un peu joué.... au bout d'un moment de ma vie d'ermite (réveille 15h, picole, acheter 2-3 trucs, retour chez Guam, porte , fenêtres fermées, picole, speed a l'occase, zik jusqu'au lever du jour, et teuf le week end...)

La, évidemment, je n'ai plus le contrôle, je ne connais pas encore le manque. Mais je le sais: je suis alcoolique. Je n'ai jamais eu cette phase de déni si souvent évoquée.
Je commence a me dire qu'une aide serait bienvenue.. docteur basique, genre a l'usine, au suivant, prescription basique 'vous arrêtez, et un Valium tous les tant'. J'ai arrêté, 2 jours, repris, et découvert le Valium au passage. pas d'amour sur le coup, mais une rencontre que je n'oublierais pas... Enfin si, j'ai oublié quelques black-out où l'on m'a raconté des trucs effrayants...

3eme etape, je ne fais plus rien (un peu de zik quand meme, et curieusement mes meilleures tracks -pour moi-aucune prétention-ont été faites à mon plus mal.

Dépression, impossible de garder un job, conso qui augmente, mêlée bien sûr à la que je reçois et avec laquelle on fait des concours de cuisine.... le speed, plein.... Mais ce n'est qu'accessoire en comparaison avec la dive bouteille.

Je tremble au réveil. puis tout le temps. les benzos n'y font rien. a table, cela se voit, surtout quand j'aide un membre de ma famille alité à manger lors de mes visites parentales (quand je vais quémander ou piquer du fric en gros)

Je vis de plus en plus dans ma bulle, je fais une cure, 5 semaines, rechute (Evidemment) 3 semaines apres.

Au réveil, J'ai un gros sac entier rempli de seresta 50 (fausses ordos) dont je gobe 4 ou 5 je gobe avec 4 8.6  cul sec rien que pour trembler un peu moins, être soulagé. Un peu de net, de zik, idées suicidaires, je redors, je rebois, voilà.

La suite sera à base de Vodka. Premier geste de la journée: elle est où cette bouteille? une moitié pour avoir un semblant de mal être en moins, un peu moins de mort a me tenter. Premiere bouteille de Vodka finie assez vite, dodo, réveil, 2eme teille de vodka, brouillard, et évidemment je finis tout ce qui traine.

Plusieurs essais d'aide de mon ex (qui a ses 2 parents alcooliques fraichement abstinents..) ma famille, mes amis, des docteurs, mais bon, ce ne sont que de lointaines entités à qui je mens (ça par contre, je maîtrise), essaie de griller quelque tunes, et acheter un cube de blanc ou n'importe quoi qui m'en donne le plus pour le moins cher. La découverte d'une pile de bouteilles de vin dans la cave de pépé (mal embouteillées, la moitié est du dépôt, c'est moisi, pourri, le goût est.....quoi le goût? y'a de l'alcool, qu'est ce qu'on en a a foutre du reste.

J'entends parler du baclofene, totalement inconnu alors.ayant testé TOUS les trucs possibles, même l'espéral, interdit il me semble, je veux essayer. Mais non, on peut pas. Car figurez vous, le baclofene, myorelaxant en domaine public, que ma soeur prend tous les jours et qui n'a jamais eu de soucis depuis les années 50, ca pourrait etre SUPER DANGEREUX. dixit des gens bien informés sur les médocs car ils en vendent et celui ci rapporterait que dalle. donc on perd du temps, le temps que sorte selincro ou autre saloperie, et enfin on autorise le baclofene. Des années plus tard. Ce ne sera pas le miracle espéré mais il marche pour certains. Bref, dans mon cas, pas possible de tester, meme avec les fausses ordos c'est chaud, il me faudrait un suivi, etc.

J'ai touché le fond.

J'ai revendu mon scooter/moto 50 (eh oui, plus de permis), et j'ai pris un billet de train pour refaire ma vie, d'abord, et là vous allez vous foutre de moi: aux Pays Bas (bon après moi c'est l'alcool mon souci à la base, donc bon)

1ere tentative, une amie virtuelle qui s'est révélée être poly toxicomane et amoureuse de moi, enfin de mes conversations Facebook, et qui m'a emmené pour mon premier soir dans un squat où j'ai connu des drogués dont j'avais jamais entendu parler, les premiers RC je pense, on était en 2010 vers là...

Bref, 1ere tentative ratée.

2eme tentative, je me trouve un job de support tech téléphonique en CZ, 2 mois hôtel payé, Entretien mercredi skype, jeudi je suis dans le train, je passe voir des connaissances à Prague, et je démarre une nouvelle vie. Sans boire.

Evidemment, l'histoire ne s'arrrête pas là. il y a eu des rechutes. Plusieurs. Evanouissements, passages à l'hosto, quand l'hosto voit que vous gerbez du sang depuis 3 jours c'est parce que vous picolez , la police vous envoie en dégrisement à l'HP, sorte de cellule geante (tres propre, heureusement car vous payez le séjour 80 euros), avec une douzaine de types complètement pétés qui tapent à la porte blindée pour sortir.
Et ne comptez pas sur un Benzo même si ca fait 2 jours que vous avez pas bu et que le sevrage vous dévore (meme avoir de l'eau j'ai galéré).

D'ailleurs, les benzos ici, c'est.....non, ou alors apres supplications pour éviter le DT qui arrive, ou parfois joue un peu (tiens, pourquoi 300 vipères sont enroulées autour du docteur et qu'il pleut des serpents? Tout est ok, chiale, prend ta misérable boite okay 10mg*20 et rentre vite Dun ton lit avec tes serpents)'

Cela dit, les rechutes se font rares. Vraiment rares. Je me concentre sur le boulot, devient ultra performant, évolue très vite, je suis a fond dedans. Je rencontre une personne incroyable qu est maintenant mon épouse.

Merveilleux! Mais je doute que vous trouviez un jour un alcoolique sans rechute.

Pour un alcoolique, particulièrement ayant subi des sevrages sans accompagnement, chaque rechute est 100 fois pire que la précédente. Ce joyeux kindling vous envoie aux portes du DT pour un week end arrosé, car pournle cerveau, vous avez pas picolé 2 jours apres 1 an d'abstinence, vous avez pas arrêté. Votre cerveau est reparti au pire niveau. à vous de vous demerder. Vous connaissez, mais ca fait un peu drôle. Heureusement, j'ai des benzos au cas où maintenant. Ca n'en reste pas moins un moment désagréable. très.

Et j'ai lu sur Internet, bizarrement pas sur ce forum à l'époque, plutôt sur Reddit en ayant appris a trier, j'ai évolué, bossé, rencontré ma femme, on a 2 enfants, et j'ai tourné la page alcool. Enfin... je ne pense pas que l'on tourne la page, jamais. on l'a dans la poche. elle se tient prête a écrire un nouveau chapitre, plus pathétique encore. Et le roman s'achèverait sans doute très vite. Je vis avec ca. Ca a été dur a porter, j'en ai fait une force.

Mais je suis sur mes gardes. Et je suis heureux. Le craving a disparu depuis des années, l'envie aussi... je me suis risqué, une bière avec collègues, un verre de vin pour telle fête ou resto (ATTENTION AVEC CA!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! VRAIMENT!!!!!!!!!!!!!! Vous vous sentirez prêts assez vite, vous ne le serez pas. La petite bière vous ramènera a la case depart. Ce ne sont pas des conneries pour vous effrayer, la petite bière réveille le mécanisme alcoolique dans votre cerveau et ca y est, vous êtes dedans. C'est classique, Il faudra du temps pour apprendre, se comprendre, et s'y frotter. La rechute n'est pas une honte, c'est un enseignement, enfin il faut en tirer quelque chose.

Il y a 10 ans, une toubib super m'a dit, tres embarassée devant mes résultats hospitaliers 'écoutez, le prenez pas mal hein, mais avec ce que je vois là, à ce rythme, dans 2 ans vous êtes mort. sans doute moins.'

Elle serait sans doute contente que 10 ans apres, ca va.

Voilà mon histoire avec le produit parfait , de ma lune de miel de ...4 ans? avec, puis qui a pris le dessus sur moi et m'a fait connaître l'enfer, côtoyer la folie, désirer la mort ardemment et la frôler plusieurs fois sous différentes manières. Mais je ne regrette pas. j'ai beaucoup appris. Ma vie ne serait pas la même. j'essaie de rattraper la souffrance que j'ai fait à mes proches toutes ces années, je garde contact avec mon ex qui a vécu les mêmes soucis avec autre chose, tout cela sans arrière pensées et avec l'assentiment de ma femme (elle ne boit pas, n'a jamais pris de drogues, sait tout de mes consos, de mon passé, dans les moindres détails, même les pires, et ne me juge pas. Une rencontre miraculeuse.

Evidemment, Addict c'est une partie de soi, donc il y a eu autre chose après (bon, rien à voir hein)... d'autant que l'alcool m'a laissé en bon souvenir une angoisse permanente. Entrent en scène les benzos... beaucoup moins graves, que j'arrive à gérer. en ayant bien conscience de la bombe que sont ces produits
Ca reste une bombe tueuse, et j'apprends à la traiter avec attention et rigueur (surtout quand on a connu le sevrage cold Turkey benzos, apres le cold turkey alcool. On sait à quoi on s'expose.... faut-il en passer par là? Ce serait triste...

Je posterais peut être à nouveau ici à ce sujet, en plus court cette fois. Je n'ai voulu donner d'ordre ou de forcer personne, je raconte juste mon vécu.

Portez vous bien.

Et, évidemment, chacun est different, on peut tres bien vivre une addiction (c'est mon cas actuellement). Il faut essayer de comprendre cette relation,en être tres conscient, des risques qu'elle peut entraîner et surtout, surtout, arriver à comprendre à temps si cette relation évolue, détecter que quelque chose évolue dans le mauvais sens, pour pouvoir , si possible, en garder le contrôle. Chacun est différent. Facile, pas facile, ce sera entre votre cerveau, votre coeur, votre corps (car sur le long terme, il y aura des effets sur le corps, loin d'être anodins... perso j'ai une chance incroyable , mon foie s'est remis, pancréas aussi, tube digestif... mais les 2 parents de mon ex, alcooliques, sont morts très jeunes, des années après avoir arrêté... Il y aura des effets, psy, et physiques.

Bref, je pense que c'est possible. Psychologiquement. Mais il faut être fort. Et pour ce produit, je laisserais d'autre répondre, mais de ce que j'ai pu en voir, la C basée sur le long terme au quotidien, ca doit pas être très sain, vraiment pas.

Addictivement votre big_smile

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Salut !

il y a beaucoup de choses dans ton texte, et peu importe le pavé, c'est très bien d'avoir ton avis !

Momo76 a écrit

Tout esprit qui en quelque sorte parti en quête d'expérience dans un "but", reste néanmoins dans le champ de ses propres désirs tels qu'ils se les projettent. Toute méditation délibérée ne mènerait-il pas finalement qu'à l'illusion ?

Là j’avoue, je n’y avais pas pensé comme ça,. Cependant oui je pense que tout ce que nous délivre les drogues (forces physiques, capacité de réflexion, idées géniales ahah) nous l’avons déjà en nous. Mais elles sont inexploités sobre car nous ne savons pas les mobiliser. Donc on marcherait forcement en circuit fermé et nos "explorations" ont une limite.

Momo76 a écrit

le prisonnier et celui qui crée lui-même ce concept de prison dans lequel sont esprits s'est enfermé tout seul sans savoir que prison, esprit et clefs sont des concepts inventés et qui l'empêchent de voir les choses telles.

C'est la une grande question, est ce que les choses existent quand nous les nommons, ou est ce qu'elles sont "inées" ? Quelle est la valeur d'un mot, d'une parole lorsqu'elle n'est entendu par personne

Figuration a écrit

Le temps qui passe, je me dis pourquoi pas en acheter 2, voire une bière -forte bien sûr, au cas où... reprise études inintéressantes avec des extraterrestres bien plus jeunes que moi, tenu 3 mois... et encore plus, encore plus d'alcool

Mec on a fait la même chose...

Figuration a écrit

Pourquoi pas... Je commence à boire. C'est merveilleux. Effet magique, en plus c'est bon, super frais, super sensations, je m'éclate sur mon matos de live. C'est merveilleux. Je viens de tomber amoureux, boire seul, dans ma bulle d'introverti... et ca inspire niveau zik! (a réécouter le lendemain c'est discutable mais pendant la session, seul avec son casque, quel pied)....

Ah oui les productions sous tise ou tout simplement fatigué (et donc les oreilles aussi) c'est jamais très bon quand on réécoute le lendemain reposé ahah wink D'ailleurs je me suis souvent dit que yavait que quand je faisais du son, que je pouvais laisser la bière ou le join tranquille pendant une heure sans trop faire gaffe.

Par contre l'alcool c'est différend pour moi, j'ai toujours connu ca, il a fait partie de mon environnement depuis tout petit, yen a toujours eu autour de moi que ce soit par une partie de ma famille, ou avec les copains, très jeune ca commençait (12-13 ans en groupe, on se mettait déjà dans des bonnes conditions). Donc l'alcool était un peu une évidence et la facilité.

Mais quand j'ai vraiment commencer à vouloir stopper, je buvais déjà beaucoup seul depuis au moins 7-8 ans.
Pour arrêter l'alcool, du sport, de la boxe beaucoup, je tenais pas plus de 3 semaines, ca été dur, cure tout ca, j'avais l'impression de tout gâcher mais honnêtement aujourd'hui ce qui me fait tenir au final, c'est de plus trop aimer ça...C'est con mais c'est vachement plus facile.

Là avec la C, c'est très différent, je découvre presque, je m'étais tenu éloigné de ce produit assez instinctivement, sans trop forcer, alors que j'adorais quand j'en prenais


2 c'est pair, 3 c'est pas pair.
Il rêvait très lentement, car sa vie était lente.

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