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Dernière modification par prescripteur (04 août 2022 à 12:07)
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Il y a une distinction primordiale à faire entre (1) usage simple et (2) toxicomanie.
Peut-être que le parallèle avec l'homosexualité tient lorsqu'il y a simple usage (1).
Mais lorsqu'il y a une réelle perte de contrôle (2), nier que cela n'affecte pas les proches est mensonger. Demandez à un enfant d'alcoolique. Nier que c'est une maladie grave est tout aussi ridicule, tout comme le parallèle avec l'orientation sexuelle.
La toxicomanie lourde n'est pas comme une orientation sexuelle différente que la société devrait accepter. Je suis convaincu que la répression n'est pas une solution dans ce cas (2), tout autant que dans le (1). Mais il faut faire attention à ne pas tout confondre.
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Psilosophia a écrit
C'est vrai que j'arrive toujours pas à établir le rapport entre une orientation sexuelle et la consommation de stupéfiants pour le moment. A voir...
Je réponds à ça car Captaincrox', bien que rempli de bonnes intentions, ça se voit clairement, n'a pas saisi (en tout cas il me semble) le pourquoi du comment le rapprochement entre drogues et homosexualité était fait.
Si on rapproche le traitement des homosexuels dans la société et le milieu de la conso de prods, ce n'est pas car "les homos se droguent et refilent le sida aux gens", alors certes des gens pensent ça, et c'est dommageable, mais ce n'est pas le point que Prescripteur voulait soulever je pense.
C'est plutôt car dans les 2 cas ces gens subissent des discriminations alors qu'ils n'entravent en rien la liberté/la vie d'autrui, donc logiquement à partir de là devrait pas y avoir de problèmes, mais apparemment vu comment homos et usagers sont traités, bah auprès des homophobes et discriminateurs d'usagers y a apparemment un problème... (je précise : le problème venant évidemment de leurs cerveaux qui fonctionnent pas comme il faut, pas les pratiques des usagers et homos bien entendu...)
P.S pour Psilo : sorry j'ai mis un champi jaune mais j'ai pas reflechi et ait regretté mon action à peine 30 secondes après avoir appuyé sur le champi, un seul suffisait amplement pas besoin d'abuser... (normalement il devrait partir j'ai demandé à la modé de l'effacer, encore sorry)
Dernière modification par L'Apoticaire (04 août 2022 à 18:53)
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C'est plutôt car dans les 2 cas ces gens subissent des discriminations alors qu'ils n'entravent en rien la liberté/la vie d'autrui, donc logiquement à partir de là devrait pas y avoir de problèmes, mais apparemment vu comment homos et usagers sont traités, bah auprès des homophobes et discriminateurs d'usagers y a apparemment un problème... (je précise : le problème venant évidemment de leurs cerveaux qui fonctionnent pas comme il faut, pas les pratiques des usagers et homos bien entendu...)
Tout à fait ce que je voulais dire mais avec une différence importante. Dans un cas c'est le poids des préjugés mais pas la Loi (qui d'ailleurs peut condamner l'homophobie) , dans l'autre c'est la Loi qui condamne sans vraie justification, (en l'absence de dommages à autrui). Amicalement
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L\'Apoticaire a écrit
P.S pour Psilo : sorry j'ai mis un champi jaune mais j'ai pas reflechi et ait regretté mon action à peine 30 secondes après avoir appuyé sur le champi, un seul suffisait amplement pas besoin d'abuser... (normalement il devrait partir j'ai demandé à la modé de l'effacer, encore sorry)
Sympa de ta part mais tu peux me couvrir de champignons jaunes, rouges ou bleus ça va pas changer ma vie t'inquiète donc pas.
Quant à la personne qui ne signe pas son champignon en me disant que je lis pas entre les lignes où ça m'arrange, je lui réponds que je lis entre les lignes à partir du moment où j'ai le savoir théorique pour le faire. Et non pas à partir du moment où je dois m'offusquer dans le même sens que le troupeau parce qu'il bêle dans la même direction que les autres. Et je reconnais humblement de ne pas m'intéresser aux liens supposément existant entre orientation sexuelle et consommation de stups.
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Psilosophia a écrit
Quant à la personne qui ne signe pas son champignon en me disant que je lis pas entre les lignes où ça m'arrange, je lui réponds que je lis entre les lignes à partir du moment où j'ai le savoir théorique pour le faire. Et non pas à partir du moment où je dois m'offusquer dans le même sens que le troupeau parce qu'il bêle dans la même direction que les autres. Et je reconnais humblement de ne pas m'intéresser aux liens supposément existant entre orientation sexuelle et consommation de stups.
Je ne signe pas mes champis, sauf rares cas. Si je veux signer je fais un poste.
Et ça tombe bien, l'objectif n'est pas de changer ta vie ou d'attribuer une note à tes propos ou ton profil sur le forum, mais de répondre le plus succinctement possible.
Je répondrais ensuite qu'il n'y a pas de savoir théorique à avoir, simplement à réfléchir une demie minute à la question avant de balancer un message de 03 lignes, bien sûr jamais explicité, visant à dire à ton interlocuteur qu'il dit de la merde, si on "lit entre les lignes" et qu'on résume la nature du propos.
Et je suis persuadé que tu es assez intelligent pour réfléchir à la question 1 minute, et trouver toi même les points de comparaisons pertinents, et donc que c'est une volonté assumée que de sauter sur un sujet pour y déposer une remarque peu urbaine dès que tu penses y voir un peu trop de "progressisme" ou autre ignoble signe de "wokisme" et/ou de "bisounourserie" .
Aussi, il n'es pas question ici de s'offusquer mais de réfléchir aux similitudes des mécanismes sous-tendant la répression juridique et sociale des personnes répondants respectivement aux caractéristiques évoquées par prescripteur.
En fait, réagir automatiquement et de cette manière à chaque fois qu'on repère un mot/concept qui nous trigger, sans calculer plus que ça le vrai fond du propos, et sans même daigner y accorder un caractère dactylographié dans son message, c'est exactement la même chose que d’émettre des vocalises à l'unisson entre ovins grégaires.
Enfin, si tu ne t'y intéresse pas, je ne comprend pas l'intérêt de gratifier d'un tel commentaire ce sujet. Pourquoi vouloir faire valoir ce qu'on pense de quelque chose si on reconnait qu'en fait, on en sait rien, et que de toute façon on ne compte pas s'y intéresser ?
Et le lien n'est pas fait entre "homosexualité" et "consommation de stupéfiant" ; le lien est fait entre les raisons, arguments et mécanismes, respectivement engendrant, justifiants, et concourant à la mise en œuvre à la répression et condamnation de ces deux état de fait.
Condamnation et répression sociale certes, mais aussi juridique et judiciaire, également pour l'homosexualité, et ceci il y a à peine plus de 40 ans.
Mais je sais que j'écris dans le vent, donc maintenant je me contente d'un champis jaune.
PS : C'est quand même mieux avec la tronche de Pépin le Bref ; même si perso je suis plus Philippe Auguste.
Dernière modification par AnonLect (04 août 2022 à 23:17)
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AnonLect a écrit
Psilosophia a écrit
Quant à la personne qui ne signe pas son champignon en me disant que je lis pas entre les lignes où ça m'arrange, je lui réponds que je lis entre les lignes à partir du moment où j'ai le savoir théorique pour le faire. Et non pas à partir du moment où je dois m'offusquer dans le même sens que le troupeau parce qu'il bêle dans la même direction que les autres. Et je reconnais humblement de ne pas m'intéresser aux liens supposément existant entre orientation sexuelle et consommation de stups.
Je ne signe pas mes champis, sauf rares cas. Si je veux signer je fais un poste.
Et ça tombe bien, l'objectif n'est pas de changer ta vie ou d'attribuer une note à tes propos ou ton profil sur le forum, mais de répondre le plus succinctement possible.
Je répondrais ensuite qu'il n'y a pas de savoir théorique à avoir, simplement à réfléchir une demie minute à la question avant de balancer un message de 03 lignes, bien sûr jamais explicité, visant à dire à ton interlocuteur qu'il dit de la merde, si on "lit entre les lignes" et qu'on résume la nature du propos.
Et je suis persuadé que tu es assez intelligent pour réfléchir à la question 1 minute, et trouver toi même les points de comparaisons pertinents, et donc que c'est une volonté assumée que de sauter sur un sujet pour y déposer une remarque peu urbaine dès que tu penses y voir un peu trop de "progressisme" ou autre ignoble signe de "wokisme" et/ou de "bisounourserie" .
Aussi, il n'es pas question ici de s'offusquer mais de réfléchir aux similitudes des mécanismes sous-tendant la répression juridique et sociale des personnes répondants respectivement aux caractéristiques évoquées par prescripteur.
En fait, réagir automatiquement et de cette manière à chaque fois qu'on repère un mot/concept qui nous trigger, sans calculer plus que ça le vrai fond du propos, et sans même daigner y accorder un caractère dactylographié dans son message, c'est exactement la même chose que d’émettre des vocalises à l'unisson entre ovins grégaires.
Enfin, si tu ne t'y intéresse pas, je ne comprend pas l'intérêt de gratifier d'un tel commentaire ce sujet. Pourquoi vouloir faire valoir ce qu'on pense de quelque chose si on reconnait qu'en fait, on en sait rien, et que de toute façon on ne compte pas s'y intéresser ?
Et le lien n'est pas fait entre "homosexualité" et "consommation de stupéfiant" ; le lien est fait entre les raisons, arguments et mécanismes, respectivement engendrant, justifiants, et concourant à la mise en œuvre à la répression et condamnation de ces deux état de fait.
Condamnation et répression sociale certes, mais aussi juridique et judiciaire, également pour l'homosexualité, et ceci il y a à peine plus de 40 ans.
Mais je sais que j'écris dans le vent, donc maintenant je me contente d'un champis jaune.
PS : C'est quand même mieux avec la tronche de Pépin le Bref ; même si perso je suis plus Philippe Auguste.
Salut Annon!
Sympa de t'être fendu d'une explication, c'est déjà plus clair pour moi.Mon but n'était pas d'expliquer à Prescripteur qu'il racontait de la merde, mais juste que j'y connaissais rien à ce sujet.
Nous avons un point de désaccord tous les deux; une des définitions de l'intelligence est pour moi de pouvoir établir des embranchements entre des concepts existants. Pour cela ces concepts doivent être enraciné un minimum dans la personne, et pour moi le trucs moderne LGBT, lutte pour les égalités, phénomènes sociaux de luttes etc. c'est pas ma tasse de justement parce que ce n'est pas enraciné dans ma sensibilité et que je n'ai pas d'ensemble théorique auxquels me référer. Donc je préfère l'avouer et écrire que je n'y connais rien.
Je fais clairement la différence entre un comportement comme le mien, c'est-à-dire celui d'une personne qui a besoin de clés de compréhension pour savoir si oui ou non un fait lui parle, et des clones qui adoptent par mimétisme le comportement des autres parce qu'il faut le faire. J'etais jusqu'il y a pas longtemps chef de projet dans une grosse asso Française à vertu sociale, et je t'assure que lorsque tout le monde adopté le deuxième comportement, c'est la cour des miracles.
L'entre-soi et l'absence de débat nuit aux combats, quels qu'ils soient c'est mon avis.
Et j'ai évidement commencé à me renseigner via les liens de Prescripteur pour déterminer si je peux en tirer quelque chose qui m'aiderait à comprendre l'analogie.
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prescripteur a écrit
L'exemple de l'alcool et approprié. Bien sûr que les alcooliques nuisent souvent à leur entourage mais, hormis actes delictueux specifiques, on ne les met pas en prison on leur propose des soins. Et on réprime les atteintes à autrui, en proportion de leur gravité.
Mais l'acte "simple" de boire de l'alcool ne justifie pas poursuites et condamnations, comme chacun sait, mais comment justifier que ce soit le cas avec des produits parfois moins dangereux ? Pour moi c'est un abus de droit, l'imposition à une minorité de valeurs "morales" auto-proclamées, comme du temps de la repression de l'homosexualité. D'où le rapprochement sur le plan de la démocratie et des droits de l'homme, pas sur le plan de l'usage evidemment.
Amicalement
Il ne faut pas oublier le poids culturel dans cette équation ; nous produisons des boissons fermentées depuis des milliers d'années (tradition culturelle), reconnues particulièrement en Europe. Cet ensemble traditionnel aujourd'hui est devenu progressivement un des moteur de nombreux surpuissants qui maintiennent l'éthanol comme un élément constitutif civilisationnel (de façade) pour en faire un produit de marché. Cet état de fait est strictement opposé avec les NPS et autres substances plus modernes.
L'idéologie militante doit se confronter à l'histoire et l'intégrer à son discours si elle veut progresser et faire front.
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L'idéologie militante doit se confronter à l'histoire et l'intégrer à son discours si elle veut progresser et faire front.
Bien sûr, n'oublions pas que "traditionnellement" nos sociétés chrétiennes réprimaient non seulement toute "variété" sexuelle mais aussi le théatre par exemple.
https://www.persee.fr/doc/caief_0571-58 … _62_1_2612
Et d'autres religions repriment encore l'alcool, les images et la musique (cf Talibans).
L'histoire de l'asservissement de l'humanité à une petite minorité de dirigeants (à travers une "ideologie" bien souvent) est ancienne et nous avons du mal à nous en débarrasser.
Pour l'alcool je pense qu'il est significatif que les mouvements anti-alcooliques datent peu ou prou de l'apparition de la démocratie. Quand le "peuple" obeissait sans participer, les dirigeants n'étaient pas gênés par l'ivresse. Mais quand le peuple est venu au pouvoir il importait à certains (soucieux de responsabilité sociale) qu'il soit plus sobre. Mais pour beaucoup de dirigeants son ivresse était un gage d'obeissance. D'autant plus que, comme pour la drogue, elle justifiait la repression des "classes dangereuses".
Mais, comme tu le soulignes il faut progresser et faire front.
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (07 août 2022 à 09:14)
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Dernière modification par meumeuh (18 août 2022 à 23:51)
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Dernière modification par meumeuh (18 août 2022 à 23:56)
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