Addiction de plus en plus problématique à la cocaïne

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Guytarr710 homme
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Bonsoir,
Après des années à consulter ce site je décide enfin de m’inscrire pour partager avec vous un petit problème qui commence à dater et dont j’aimerais bien me débarrasser.
Voilà j’ai 27 ans et je touche aux drogues dites « dures » depuis mes 19 ans, et, sujet de ce message : j’ai pris pour la première fois de la cocaïne vers mes 20 ans en teuf. Je précise que je n’en ai jamais consommé autrement que par voie nasale.
Bref ça a tout de suite été le coup de foudre, de nature timide et réservée, cette substance m’a directement donné l’impression d’être une meilleure version de moi même. Simultanément à mon premier essai j’ai touché une belle somme d’argent provenant d’une allocation à laquelle j’avais droit depuis mes 18 ans et qui m’a été versé d’un coup à 20 ans car cette dernière était rétroactive… Bref j’ai complètement perdu le contrôle et j’ai dépensé des milliers d’euros dans la poudre (absolument tout) en 3 mois, tout en vivant chez ma mère et n’ayant ni loyer ni nourriture à payer (quel enfer ça a été de justifier ces dépenses!). Après quoi pas le choix, bien obligé de se calmer. J’ai continué à en prendre régulièrement pendant toute la durée de mes  études en cramant quasiment toute ma bourse mensuelle la dedans. Nous sommes en 2020 j’arrive presque au bout de ma licence et vient le confinement : pendant ces quelques mois je me retrouve à faire des folies pour en obtenir et je commence à en prendre seul sans contexte festif. Sensation étrange : une forme de soulagement car j’arrêtais d’y penser mais en même temps le trip n’était pas agréable : sensation de cœur serré, anxiété, culpabilité etc.. Et pourtant je recommençais. Puis après le confinement fin des études, la fréquence a bien augmenté (et oui enfin un travail et un salaire), c’est devenu presque tous les week-ends en soirée, je suis devenu incapable de profiter sans cocaïne juste à l’alcool. Après ça peu à peu je me suis mis à en prendre seul de plus en plus souvent car des fois mes amis n’étaient pas d’humeur et ils s’inquiétaient aussi pour moi et voulaient me mettre au vert. J’ai commencé à leur mentir même à eux, à me cacher. Je suis même parti à l’étranger pour être sûr que je n’aurais aucun moyen d’en avoir. Et c’est la que j’en viens à mon problème : (mes excuses si mon texte est décousu j’ai jamais été un bon narrateur).
Je suis à l’étranger depuis le mois de janvier et je n’ai eu absolument aucun manque jusqu’à ce qu’au mois de mai je rencontre d’autres amateurs de cocaïne qui me donnent un contact, depuis ce moment à plusieurs reprise j’en ai acheté pour en consommer en soirée ou seul à cause de pensées vraiment envahissantes et le pire dans tout ça c’est qu’une fois que je commence a tracer seul les pensée s’estompent mais pareil que pendant le confinement : les effets ne sont toujours pas agréables, bref rien qui ne vaille la peine de mettre autant d’argent la dedans… Ma question est donc la suivante : il y a t’il comme moi des gens qui sont addict à la cocaïne mais uniquement quand ils connaissent un moyen d’y avoir accès et qui vivent très bien l’abstinence dans des endroits où ils n’ont pas de plan ? Si oui avez vous réussi à arrêter définitivement ? Pensez vous qu’il soit nécessaire de rencontrer un docteur en addictologie ? Quasiment 8 ans de cocaïne et vraiment j’ai la sensation que cette drogue me détruit a petit feu : impossible d’économiser, mensonges, baisse d’estime de soi, perte de contrôle etc
Mais j’ai l’impression qu’il est encore tant d’agir. Merci à ceux qui me liront et qui me répondront et aussi mes excuse à ceux qui ont des problèmes beaucoup plus grave que moi avec la cocaïne et qui me voient pleurnicher, j’imagine bien que de votre point de vue ça parait risible…
Bonne soirée, et même si je n’obtiens pas de réponse bordel que ça fait du bien d’écrire !
Paix sur vous <3

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hanane.c18 femme
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Voilà j’ai 27 ans et je touche aux drogues dites « dures » depuis mes 19 ans, et, sujet de ce message : j’ai pris pour la première fois de la cocaïne vers mes 20 ans en teuf. Je précise que je n’en ai jamais consommé autrement que par voie nasale.
Bref ça a tout de suite été le coup de foudre, de nature timide et réservée, cette substance m’a directement donné l’impression d’être une meilleure version de moi même. Simultanément à mon premier essai j’ai touché une belle somme d’argent provenant d’une allocation à laquelle j’avais droit depuis mes 18 ans et qui m’a été versé d’un coup à 20 ans car cette dernière était rétroactive… Bref j’ai complètement perdu le contrôle et j’ai dépensé des milliers d’euros dans la poudre (absolument tout) en 3 mois, tout en vivant chez ma mère et n’ayant ni loyer ni nourriture à payer (quel enfer ça a été de justifier ces dépenses!). Après quoi pas le choix, bien obligé de se calmer. J’ai continué à en prendre régulièrement pendant toute la durée de mes  études en cramant quasiment toute ma bourse mensuelle la dedans. Nous sommes en 2020 j’arrive presque au bout de ma licence et vient le confinement : pendant ces quelques mois je me retrouve à faire des folies pour en obtenir et je commence à en prendre seul sans contexte festif. Sensation étrange : une forme de soulagement car j’arrêtais d’y penser mais en même temps le trip n’était pas agréable : sensation de cœur serré, anxiété, culpabilité etc.. Et pourtant je recommençais. Puis après le confinement fin des études, la fréquence a bien augmenté (et oui enfin un travail et un salaire), c’est devenu presque tous les week-ends en soirée, je suis devenu incapable de profiter sans cocaïne juste à l’alcool. Après ça peu à peu je me suis mis à en prendre seul de plus en plus souvent car des fois mes amis n’étaient pas d’humeur et ils s’inquiétaient aussi pour moi et voulaient me mettre au vert. J’ai commencé à leur mentir même à eux, à me cacher. Je suis même parti à l’étranger pour être sûr que je n’aurais aucun moyen d’en avoir. Et c’est la que j’en viens à mon problème : (mes excuses si mon texte est décousu j’ai jamais été un bon narrateur).
Je suis à l’étranger depuis le mois de janvier et je n’ai eu absolument aucun manque jusqu’à ce qu’au mois de mai je rencontre d’autres amateurs de cocaïne qui me donnent un contact, depuis ce moment à plusieurs reprise j’en ai acheté pour en consommer en soirée ou seul à cause de pensées vraiment envahissantes et le pire dans tout ça c’est qu’une fois que je commence a tracer seul les pensée s’estompent mais pareil que pendant le confinement : les effets ne sont toujours pas agréables, bref rien qui ne vaille la peine de mettre autant d’argent la dedans… Ma question est donc la suivante : il y a t’il comme moi des gens qui sont addict à la cocaïne mais uniquement quand ils connaissent un moyen d’y avoir accès et qui vivent très bien l’abstinence dans des endroits où ils n’ont pas de plan ? Si oui avez vous réussi à arrêter définitivement ? Pensez vous qu’il soit nécessaire de rencontrer un docteur en addictologie ? Quasiment 8 ans de cocaïne et vraiment j’ai la sensation que cette drogue me détruit a petit feu : impossible d’économiser, mensonges, baisse d’estime de soi, perte de contrôle etc
Mais j’ai l’impression qu’il est encore tant d’agir. Merci à ceux qui me liront et qui me répondront et aussi mes excuse à ceux qui ont des problèmes beaucoup plus grave que moi avec la cocaïne et qui me voient pleurnicher, j’imagine bien que de votre point de vue ça parait risible…
Bonne soirée, et même si je n’obtiens pas de réponse bordel que ça fait du bien d’écrire !
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Je suis presque choquée ? on est dans le même cas j’ai 19 j’ai commencer à 18 la conso 2g/j etc j’ai même perdu 13 kg en 6mois… et j’ai fini ruinée..bref en tout cas
Il faut te dire que c’est tout dans la tête et vas aussi voir un addictologue, je suis sure que ça t’aidera ?
Ça détruit vraiment le corps ….

Dernière modification par prescripteur (09 novembre 2023 à  08:19)

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Guytarr710 homme
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Je suis bien d’accord, pour certaines personnes c’est vraiment destructeur et pour d’autres c’est tranquille… Bon courage à toi dans ta lutte si tu comptes aussi arrêter ! Si ça peut te motiver, j’ai des amis qui ont réussi à sortir d’une dépendance bien plus forte que la mienne et qui par la suite ont plutôt bien rebondi, rien n’est foutu pour nous! Force à toi !

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randobag homme
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Guytarr710 a écrit

il y a t’il comme moi des gens qui sont addict à la cocaïne mais uniquement quand ils connaissent un moyen d’y avoir accès et qui vivent très bien l’abstinence dans des endroits où ils n’ont pas de plan ? Si oui avez vous réussi à arrêter définitivement ? Pensez vous qu’il soit nécessaire de rencontrer un docteur en addictologie ?

Hello,
Pour tenter de répondre à cette question, je dirai que oui ça se passe souvent comme ça avec la coke quand on sniffe, il n'y a pas de réelle addiction physique, pas de sevrage marqué au niveau physique, la lutte est psychique (même si bien entendu entre physique/psychique la frontière est poreuse), le combat est mental et du coup savoir qu'on y a accès peut relancer les cravings. Pour la coke ou le crack, on conseille souvent l'éloignement, aller dans un endroit sans possibilité d'en trouver, virer les contacts de dealers, idéalement se couper aussi de gens qui consomment bien sûr, autant de conditions pas forcément faciles à réunir quand on bosse ou que les gens qui consomment sont tes meilleurs potes...
Perso, j'ai clairement pris mes distances avec la coke il y a une dizaine d'années et si ça peut te donner espoir, après toutes ces années, j'ai dans mes contacts de deal des mecs qui proposent de la c, et je n'en achète pas, je n'y pense plus. Par contre si un pote me met un trait sous le nez, j'aurais du mal à dire non, raison sans doute pour laquelle je me suis éloigné hélas de personnes que j'appréciais mais qui consomment encore beaucoup ou je les vois dans des circonstances où je sais qu'il n'y aura pas "invitation à la conso" (par ex je bouffe avec un pote pendant sa pause du midi au taf plutôt que le voir un samedi soir). Après ça m'est déjà arrivé de retaper ponctuellement quelques traits et ça n'a pas relancé la machine mais je suis persuadé qu'il y a des gens qui ont cessé définitivement, qui ont toujours accès à la coke, et qui ne retombent pas dedans (ce qui est donc en partie mon cas à part 4/5 extras en dix ans).

Et pour la dernière question, ça peut bien entendu t'être bénéfique de consulter un addictologue via un CSAPA ou autre. Tu pourras faire le point avec lui sur ta conso, mettre en place une stratégie pour réduire ou arrêter, bref, je te le conseille, après il faut trouver le praticien avec qui on se sent en confiance et parfois il faut en rencontrer plusieurs avant de trouver le bon (mais parfois c'est le premier !)
Bref oui, bien sûr que tu peux y arriver et t'en sortir

Amicalement

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Alprax homme
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Guytarr710 a écrit

Bonsoir,
Après des années à consulter ce site je décide enfin de m’inscrire pour partager avec vous un petit problème qui commence à dater et dont j’aimerais bien me débarrasser.
Voilà j’ai 27 ans et je touche aux drogues dites « dures » depuis mes 19 ans, et, sujet de ce message : j’ai pris pour la première fois de la cocaïne vers mes 20 ans en teuf. Je précise que je n’en ai jamais consommé autrement que par voie nasale.
Bref ça a tout de suite été le coup de foudre, de nature timide et réservée, cette substance m’a directement donné l’impression d’être une meilleure version de moi même. Simultanément à mon premier essai j’ai touché une belle somme d’argent provenant d’une allocation à laquelle j’avais droit depuis mes 18 ans et qui m’a été versé d’un coup à 20 ans car cette dernière était rétroactive… Bref j’ai complètement perdu le contrôle et j’ai dépensé des milliers d’euros dans la poudre (absolument tout) en 3 mois, tout en vivant chez ma mère et n’ayant ni loyer ni nourriture à payer (quel enfer ça a été de justifier ces dépenses!). Après quoi pas le choix, bien obligé de se calmer. J’ai continué à en prendre régulièrement pendant toute la durée de mes  études en cramant quasiment toute ma bourse mensuelle la dedans. Nous sommes en 2020 j’arrive presque au bout de ma licence et vient le confinement : pendant ces quelques mois je me retrouve à faire des folies pour en obtenir et je commence à en prendre seul sans contexte festif. Sensation étrange : une forme de soulagement car j’arrêtais d’y penser mais en même temps le trip n’était pas agréable : sensation de cœur serré, anxiété, culpabilité etc.. Et pourtant je recommençais. Puis après le confinement fin des études, la fréquence a bien augmenté (et oui enfin un travail et un salaire), c’est devenu presque tous les week-ends en soirée, je suis devenu incapable de profiter sans cocaïne juste à l’alcool. Après ça peu à peu je me suis mis à en prendre seul de plus en plus souvent car des fois mes amis n’étaient pas d’humeur et ils s’inquiétaient aussi pour moi et voulaient me mettre au vert. J’ai commencé à leur mentir même à eux, à me cacher. Je suis même parti à l’étranger pour être sûr que je n’aurais aucun moyen d’en avoir. Et c’est la que j’en viens à mon problème : (mes excuses si mon texte est décousu j’ai jamais été un bon narrateur).
Je suis à l’étranger depuis le mois de janvier et je n’ai eu absolument aucun manque jusqu’à ce qu’au mois de mai je rencontre d’autres amateurs de cocaïne qui me donnent un contact, depuis ce moment à plusieurs reprise j’en ai acheté pour en consommer en soirée ou seul à cause de pensées vraiment envahissantes et le pire dans tout ça c’est qu’une fois que je commence a tracer seul les pensée s’estompent mais pareil que pendant le confinement : les effets ne sont toujours pas agréables, bref rien qui ne vaille la peine de mettre autant d’argent la dedans… Ma question est donc la suivante : il y a t’il comme moi des gens qui sont addict à la cocaïne mais uniquement quand ils connaissent un moyen d’y avoir accès et qui vivent très bien l’abstinence dans des endroits où ils n’ont pas de plan ? Si oui avez vous réussi à arrêter définitivement ? Pensez vous qu’il soit nécessaire de rencontrer un docteur en addictologie ? Quasiment 8 ans de cocaïne et vraiment j’ai la sensation que cette drogue me détruit a petit feu : impossible d’économiser, mensonges, baisse d’estime de soi, perte de contrôle etc
Mais j’ai l’impression qu’il est encore tant d’agir. Merci à ceux qui me liront et qui me répondront et aussi mes excuse à ceux qui ont des problèmes beaucoup plus grave que moi avec la cocaïne et qui me voient pleurnicher, j’imagine bien que de votre point de vue ça parait risible…
Bonne soirée, et même si je n’obtiens pas de réponse bordel que ça fait du bien d’écrire !
Paix sur vous <3

Salut ! J'ai prit le temp de lire ce que tu as dit , il faut effectivement tu aille voir un addictologue , essayé de trouver une passion , et met y toi a fond , quitté à dépenser t'es thunes dans cette passion , que se soie l'art , la musique , une collection . Je n'ai jamais était addict a la CC , mais j'en ai connue , il faut surtout que tu ai envie d'arrêter , et que tu t'y donne a fond , lance toi dans le sport , essayé de faire des rencontres qui ne sont pas la dedans , il n'es jamais trop tard , je crois en toi ! Acheté du shit a la limite , genr t'achète une plaquette , comme ça tu fou t'as thune la dedans , et au lieu de prendre de la CC , tu fume , je sais que pour moi , le shit c'est super ,quand t'as envie de taper dans une drogue , et que t'en a pas sur toi , au lieu d'aller en acheter tu pensera à fumer un petit .
Je n'ai pas eu de problème aussi grave que le tient , donc peut être que certain de mes conseils t'auront l'air stupide , mais si jamais t'as envie d'en parler ou quoi je suis la ! bravo

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Anonyme3894
Invité

il n'es jamais trop tard , je crois en toi ! Acheté du shit a la limite , genr t'achète une plaquette , comme ça tu fou t'as thune la dedans , et au lieu de prendre de la CC , tu fume , je sais que pour moi , le shit c'est super ,quand t'as envie de taper dans une drogue , et que t'en a pas sur toi , au lieu d'aller en acheter tu pensera à fumer un petit .

à ce propos, j'allais lui consseillé un peu la mème!

de la beuh c'est mieux pour arrèter la coke!

perso, je ne vous dirrais rien , chez moi c'est spécial, mais chez d'autre j'ai entendue dire que la beuh peut aider fortement à stoper les stimulant
une mostly sativa motivante de prefference, l'autoproduction peut devenire un hoby, et ou une dépendance, mais c'est mieux que de se fournir au marché.

 

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pixierevival femme
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Guytarr710 a écrit

Ma question est donc la suivante : il y a t’il comme moi des gens qui sont addict à la cocaïne mais uniquement quand ils connaissent un moyen d’y avoir accès et qui vivent très bien l’abstinence dans des endroits où ils n’ont pas de plan ? Si oui avez vous réussi à arrêter définitivement ? Pensez vous qu’il soit nécessaire de rencontrer un docteur en addictologie ? Quasiment 8 ans de cocaïne et vraiment j’ai la sensation que cette drogue me détruit a petit feu : impossible d’économiser, mensonges, baisse d’estime de soi, perte de contrôle etc
Mais j’ai l’impression qu’il est encore tant d’agir.

La réponse est oui!

Et c'est pareil avec toutes les drogues qui ne déclenchent pas de dépendances physiques.

Mon ex est accro à la kétamine (quotidiennement depuis 3 ans maintenant à raison de 2/3g par J et encore il a diminué), et lorsqu'il partait en vacances il n'y pensait plus du tout.

Par contre le retour à la maison c'est compliqué. Tu retournes direct en acheter.

Tu dois profiter de ce mince avantage que t'offre l'addiction à la cocaïne par rapport à certaines autres drogues, c'est que tout le travail c'est uniquement mental. Ça n'en rend pas la tâche moins difficile, mais c'est quand même une chance qu'on ne peut négliger.

Et pour te répondre évidemment qu'il est encore temps d'arrêter, t'as que 27ans, t'as littéralement TOUTE la vie devant toi et t'es dans tes plus belles années. Quelqu'un t'a répondu plus haut sur le fait qu'il faut couper court avec tout ce qui pourrait te mettre sur la voie pour consommer, c'est également le conseil que je peux te donner.

Personnellement j'ai tout mis de côté, mes fréquentations ont joué un rôle énorme sur mes consommations. C'est important de te faire un cercle d'amis sains pour toi et qui ne te pousseront pas à la consommation.

Je dis ça mais j'ai que 21ans, j'ai arrêté à 19, mon expérience est infiniment mince avec la drogue, mais elle a suffit à me mettre dans une place suffisament noire pour me gâcher pas mal d'années de ma jeune vie d'adulte et de mes études.

Dis-toi que t'as que 27ans, beaucoup aimeraient avoir cette chance, de retourner en arrière et d'arrêter à la vingtaine. Et il faut la considérer, cette chance.

Entoure toi de professionnels si t'en ressens le besoin, ça peut t'aider.

Peace sur toi, Pixie


Ca bédave toute la journée, et le soir c'est l'insomnie

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Zarathoustra homme
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J'aurai envie de te dire que l'addiction à la coke est aussi puissante et déstabilisante que assez facile à décrocher (en sniff j'entends).

Je te résume mon rapport à cette dope :

Petits traits avec des potes, soirées, mais je trouvais cette came par géniale, car aussi inculte sur le produit.

Puis installation des fréquences mais avec de la coke très moyenne et surtout : premiers plaisirs des gros traits avec des montées très puissantes (que je ne connaissais pas).

Premières addictions très psychologiques avec l'installation de la désagréable narration du  :

1/ Excité par l'idée d'en prendre
2/ Soirées cool à en taper
3/ descente très dures et infernales
4/Culpabilité les lendemains et grosses fatigues
5/ Questionnement sur la qualité : Pourquoi autant d'effets indésirables si durs ?

Et rebelote. Sauf pour moi le petit traits sympa social, noway, j'aimais les grosses montées avec des troncs d'arbres.

Je décroche presque 2 ans.

Là, je me lance sur le DM (darkWeb), et allouya j'ai des coke superbes. Le Graal.

J'en reprends mais finalement de façon raisonnable. Une fois par mois, puis tous les 2 mois puis tous les 3 mois. Mais je découvre des coke merveilleuse, et avec des lendemains très gérables.

Par contre il me faut des gros traits et j'atteins les 2 grammes quoique j'en jette dès que je la reçois (je sais c'est débile), soit j'ai deux grammes, j'en jette un bon tiers pour me préserver).

Mais chiant cette sensation de fin où tu en veux encore et il n'en reste plus.

Je change de méthode, je ne jette plus rien, mais je perçois que les derniers traits sont "bizzares", je transpire à fond, j'ai le coeur qui bat la chamade, j'ai un peu peur d'y rester, puis le nez ne suis plus.

J'ai compris qu'au bout de 15 ans de coke, mon corps avait une accoutumance inscrite et ce même 2 ou 3 ans après un sevrage.

Pour décrocher de la coke il y a à mon sens un seul moyen efficace :tu supprimes tout ce qui tourne autour de ce produit. Tes soirées, tes numéros, tu te refuses d'y aller, pas le choix.

Vers la fin, et dans les soirées "parisiennes" qui pouvaient se résumer à des petits traits offerts comme des petits fours, j'étais out dans le sens où les traits étaient tout petits. Moi, je cachais mas dope, et j'allais dans les toilettes pour m'enfiler 5 ou 7 fois plus, donc il me fallait un gros kiff (et pas le petit truc tout naze sur le mirroir).

C'est là aussi que j'ai compris que j'avais atteint le seuil de non retour.

Pour toi, consulte, démarre une forme de conscience que pour toi la coke c'est terminé, accepte le et passe à autre chose.

Passage d'une addiction à une autre... vers les 6 substances magiques en mode total émerveillement.

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