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Dernière modification par Mychkine (09 février 2024 à 10:40)
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Mychkine a écrit
Salut,
Tu as bien fait d'arrêter tes consos si elles ne t'apportaient ni satisfaction ni conséquences positives. Ce que tu vis ne me choque pas vu ta situation. Tu viens de mettre un terme à une prise récurrente de psychotropes, ce qui fait que ton cerveau a besoin de temps pour retrouver un équilibre et se remettre à fonctionner correctement dans un milieu dépourvu de molécules exogènes. 2 semaines me paraissent courtes pour atteindre un état réglé qui nécessite une régulation progressive et fine de ton humeur, de tes capacités cognitives, etc.
A cela s'ajoute le poids de l'habitude et des facteurs psychologiques, dans le sens où une consommation répétée finit par organiser tes journées autour d'un mode de pensée, de prise de décision et de plaisir qui lui est particulière. A sa disparition vient la nécessité de trouver un façon nouvelle de vivre qui corresponde à ton épanouissement.
Je ne vais pas pouvoir te donner des conseils spécifiques vu que je ne connais pas ta vie et tes désirs, non plus que tes idées actuelles et ce qui fait le "coeur" de ta déprime au niveau conscient, et je n'imagine pas que c'est facile, mais je pense que tu as la possibilité d'influer là-dessus.
Ce qui m'amène au point suivant : l'isolation sociale ne va pas t'aider à ce propos... Le réseau d'interaction interpersonnelles est un facteur majeur de résistance à la dépression, donc ton état aura du mal à s'améliorer si tu continues à vivre dans ces conditions (comme cela a été mon cas lors d'un séjour prolongé à l'étranger précédé d'une brouille avec mon groupe d'amis). Je n'ai pas de solution miracle à donner, juste des pistes à te proposer.
Si tes tendances dépressives se prolongent malgré tout, il est possible que la recherche d'une aide médicamenteuse ou psychologique soit opportune.
J'espère que tu iras mieux.
Merci beaucoup pour ton retour
Ce qui me fait un peu peur c’est que ça fait presque 1 an que j’ai vraiment diminué le canna même si comme je l’ai dit n’en fumais un seul petit en début d’après midi et que je ne vois pas mon humeur changer. Par exemple le matin quand je me réveille après une nuit où j’ai plutôt bien dormis j’ai bcp de mal à émerger et ça peut durer assez longtemps dans la journée, c’est ce qui me gêne dans le travail et du coup mon énergie est pas là ni ma volonté, ce qui amène à des angoisses/ anxiété et touche à ma confiance en moi, et je me dit que ça risque de durer plus que ce que j’imaginais.
Je réfléchis aussi à aller voir un psychiatre pour déballer un peu tout ça et s’il a un petit traitement de quelques temps histoire de me remettre bien sur pied avec mon arrêt franc du canna je le ferais, mais ça me fait aussi un peu peur, je ne suis jamais allé voir un psychiatre et ça m’embêterai de perdre mon temps avec une personne qui me catalogue et qui me mette un traitement pas adapté et qui me mettes encore + mal. Après je vais voir d’ici le mois si vraiment je ne vois pas de changements.
Pour les relations sociales c’est compliqué en ce moment, car vu que j’ai pas une superbe énergie, une superbe joie de vivre bah j’ai des angoisses qui me fait dire que je suis pas à la hauteur de leurs attentes, je dit ça surtout à travers le boulot que je commence et que je connais personne encore dans la nouvelle région où je suis. Enfin en tout cas ce qui est sur c’est que niveau confiance c’est pas top.
Merci encore pour ton message c’est cool de pouvoir s’exprimer là dessus, ca fait du bien et ca rassure aussi.
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Azur a écrit
Merci beaucoup pour ton retour
Ce qui me fait un peu peur c’est que ça fait presque 1 an que j’ai vraiment diminué le canna même si comme je l’ai dit n’en fumais un seul petit en début d’après midi et que je ne vois pas mon humeur changer. Par exemple le matin quand je me réveille après une nuit où j’ai plutôt bien dormis j’ai bcp de mal à émerger et ça peut durer assez longtemps dans la journée, c’est ce qui me gêne dans le travail et du coup mon énergie est pas là ni ma volonté, ce qui amène à des angoisses/ anxiété et touche à ma confiance en moi, et je me dit que ça risque de durer plus que ce que j’imaginais.
Je réfléchis aussi à aller voir un psychiatre pour déballer un peu tout ça et s’il a un petit traitement de quelques temps histoire de me remettre bien sur pied avec mon arrêt franc du canna je le ferais, mais ça me fait aussi un peu peur, je ne suis jamais allé voir un psychiatre et ça m’embêterai de perdre mon temps avec une personne qui me catalogue et qui me mette un traitement pas adapté et qui me mettes encore + mal. Après je vais voir d’ici le mois si vraiment je ne vois pas de changements.
Pour les relations sociales c’est compliqué en ce moment, car vu que j’ai pas une superbe énergie, une superbe joie de vivre bah j’ai des angoisses qui me fait dire que je suis pas à la hauteur de leurs attentes, je dit ça surtout à travers le boulot que je commence et que je connais personne encore dans la nouvelle région où je suis. Enfin en tout cas ce qui est sur c’est que niveau confiance c’est pas top.
Merci encore pour ton message c’est cool de pouvoir s’exprimer là dessus, ca fait du bien et ca rassure aussi.
Avais-tu déjà ces problèmes durant la période où tes consos se réduisaient à un seul joint par jour ? Tu dis qu'il te déchirait correctement, donc c'est possible que cette pratique ne laissait en fait pas ton équilibre mental indemne sur le long terme. D'un autre côté, peut-être que la causalité agit dans le sens inverse, et que tu fumais pour pallier un flot de problèmes préexistants qui n'est désormais plus masqué par la conso...
Au vu de ce que tu écris, je dirais que tu as des chances élevées de satisfaire aux critères d'une dépression plus ou moins prononcée. Dans ces cas-là, si tu ne veux pas choisir l'option médicamenteuse, tu peux te tourner vers la psychothérapie (c'est cher, mais si tu peux trouver un.e praticien.ne avec des compétences solides et qui te convienne, ça vaut le coup). Ce qui pourrait te permettre de mieux comprendre, et de découvrir des stratégies pour surmonter, tes préoccupations sociales (qui sont probablement sans objet, car personne ne juge et sélectionne ses amis sur la base de leur performance hédonique).
Honnêtement, les antidépresseurs peuvent représenter une aide précieuse dans ce genre de situations. Tous les psychiatres ne sont pas à l'écoute, ou patients, ou enclins à adapter les solutions qu'ils proposent en fonction de leurs réussites ou leurs échecs, etc. Mais les personnes compétentes ne sont pas rares non plus. Mes expériences avec les psys ont été, du point de vue des relations humaines, nettement positives. ça peut être intéressant de faire une tentative. Les effets de ces molécules sont parfois étonnants.
Tu es entrepreneur, donc j'imagine que tu vas progressivement devoir nouer des contacts, acquérir des relations, tisser un réseau de confiance humaine et d'interdépendance technique. Je pense qu'il s'agit d'une bonne occasion de cristalliser des amitiés avec des personnes différentes, ou au moins des affinités qui briseront un peu la solitude dans laquelle tu t'embourbes. Pour en tirer le meilleur parti, cependant, il faudrait que tu choisisses activement de dépasser tes angoisses d'une façon ou d'une autre (et on en revient à la psycho/psychia). C'est maintenant à toi d'explorer et de choisir les solutions qui te conviendront, je ne fais pour ma part que te donner quelques idées et indications dont tu feras ce que bon te semble.
Bonne chance à toi
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Mychkine a écrit
Avais-tu déjà ces problèmes durant la période où tes consos se réduisaient à un seul joint par jour ? Tu dis qu'il te déchirait correctement, donc c'est possible que cette pratique ne laissait en fait pas ton équilibre mental indemne sur le long terme. D'un autre côté, peut-être que la causalité agit dans le sens inverse, et que tu fumais pour pallier un flot de problèmes préexistants qui n'est désormais plus masqué par la conso...
Au vu de ce que tu écris, je dirais que tu as des chances élevées de satisfaire aux critères d'une dépression plus ou moins prononcée. Dans ces cas-là, si tu ne veux pas choisir l'option médicamenteuse, tu peux te tourner vers la psychothérapie (c'est cher, mais si tu peux trouver un.e praticien.ne avec des compétences solides et qui te convienne, ça vaut le coup). Ce qui pourrait te permettre de mieux comprendre, et de découvrir des stratégies pour surmonter, tes préoccupations sociales (qui sont probablement sans objet, car personne ne juge et sélectionne ses amis sur la base de leur performance hédonique).
Honnêtement, les antidépresseurs peuvent représenter une aide précieuse dans ce genre de situations. Tous les psychiatres ne sont pas à l'écoute, ou patients, ou enclins à adapter les solutions qu'ils proposent en fonction de leurs réussites ou leurs échecs, etc. Mais les personnes compétentes ne sont pas rares non plus. Mes expériences avec les psys ont été, du point de vue des relations humaines, nettement positives. ça peut être intéressant de faire une tentative. Les effets de ces molécules sont parfois étonnants.
Tu es entrepreneur, donc j'imagine que tu vas progressivement devoir nouer des contacts, acquérir des relations, tisser un réseau de confiance humaine et d'interdépendance technique. Je pense qu'il s'agit d'une bonne occasion de cristalliser des amitiés avec des personnes différentes, ou au moins des affinités qui briseront un peu la solitude dans laquelle tu t'embourbes. Pour en tirer le meilleur parti, cependant, il faudrait que tu choisisses activement de dépasser tes angoisses d'une façon ou d'une autre (et on en revient à la psycho/psychia). C'est maintenant à toi d'explorer et de choisir les solutions qui te conviendront, je ne fais pour ma part que te donner quelques idées et indications dont tu feras ce que bon te semble.
Bonne chance à toi
On peut dire que oui j’avais déjà ces problèmes avant, mais le truc c’est que avant mon badtrip aux champignons le canna masquait bien tout ca et me donnait du peps et de l’énergie et puis j’avais une joie de vivre, mais après le bad plus aucunes substances ne me mettaient dans un bon état et c’est la que j’ai eu un vrai déclic, une vrai prise de conscience sur ma conso de canna en voyant mon état mental se dégrader. J’ai aussi pensé à un trouble de la seroto ou dopamine vu que niveau joie de vivre c’est pas ca et puis les substances étaient bien plus fade qu’avant, mais comme tu dis je sais qu’il y a une dépression latente depuis bien avant ca, peut être que je me suis tout pris dans la gueule après ce bad.
Après comme tu dis, et je l’ai aussi supposé, c’est peut être que la pincée que je mettais dans la petite feuille ne permettait pas à mon cerveau de bien évacuer, de bien se remettre et ne me permettait pas de voir mon état mental s’améliorer.
Malak a écrit
Bonjour Azur,
un truc qui moi m'as fait beaucoup de bien quand j'ai fait des abus, c est de me purifier au sport, c est simple, tu vas courir ou faire un truc bien cardio qui te fait transpirer et te creve bien, a coté de ca t essaie de faire une petite diet genre un max de fruit legumes frais et pas trop de viande et de sucrerie truc gras etc, puis tu geres autant que possible de dormir tot et suffisament, si en plus tu trouves le temps de marcher un peu dans la nature, je t'assure que tu vas rapidement te sentir mieux. Bon courage a toi en tout cas.
Tu as totalement raison la dessus, cet été j’ai pris un prof de boxe, mais qu’est ce que ça m’a fait du bien! Je compte reprendre des cours mais je devais attendre un peu en fonction du taff, mais oui c’est clair que j’ai vraiment vu les effets du sport sur l’humeur, ça m’a scotché.
Merci à vous les gars vous êtes de bons conseils, en vous souhaitant une bonne soirée
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