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Dernière modification par Mlle*Ordinaire (10 août 2024 à 09:34)
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Mlle*Ordinaire a écrit
Ce qui m'étonne vu que je croyais que ce genre de centre était anonyme .. ? Suis-je
Ciao
Le csapa si sont comme en Italie comme je crois, ne sont pas anonymes car sont geré par la Secu. A ma connaissance le seul anonyme en France est Marmottan à Paris qui est regi par une autre branche de la Sécu. C'est la même philosophie de Emergency,où on ne demande pas de papiers pour te recevoir/soigner
Je comprends ta crainte mais je crois tu aura du leur demander pendant ton premier contact. Moi je connais pas les csapa et selon les témoignages ici il y en as de biens et de moins bien. Tu trouveras des puds qui ont écrit bcp sur les csapa ici, en + et en -. Tu recevras autres reponses t'inquete, seulement on est pas un hot-line, on reponds pas toujours toutsuite
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Marco 68 a écrit
Mlle*Ordinaire a écrit
Ce qui m'étonne vu que je croyais que ce genre de centre était anonyme .. ? Suis-je
Ciao
Le csapa si sont comme en Italie comme je crois, ne sont pas anonymes car sont geré par la Secu. A ma connaissance le seul anonyme en France est Marmottan à Paris qui est regi par une autre branche de la Sécu. C'est la même philosophie de Emergency,où on ne demande pas de papiers pour te recevoir/soigner
Je comprends ta crainte mais je crois tu aura du leur demander pendant ton premier contact. Moi je connais pas les csapa et selon les témoignages ici il y en as de biens et de moins bien. Tu trouveras des puds qui ont écrit bcp sur les csapa ici, en + et en -. Tu recevras autres reponses t'inquete, seulement on est pas un hot-line, on reponds pas toujours toutsuite
Salut,
Ça dépend de la Secu pour les médicaments, mais c'est anonyme... Comme un cmp ou un cpef
En gros sur les résumés de la secu on ne verra jamais de facturation pour un csapa
On va voir par contre – et d'où la partielle desanonymisation – la délivrance des médicaments prescrits...
Ah, et j'ai oublié un truc.
Dans mon expérience, les csapa sont bien branchés tso "officiels". J'ai eu bien du mal à me faire prescrire du Dicodin, car les insistences pour la méthadone ou le sub étaient importantes...et j'ai du dire que je souhaitais un sevrage dégressif pour y arriver, car en tant que tso, il n'y avait que les options officielles possibles pour les médecins.
Après en soi c'est pas grave si un tso conventionnel te convient. Ça mérite d'y réfléchir en avance pour ne pas se retrouver bête si on en reçoit la proposition. Car à un moment je me suis retrouvé sans prescription du tout car au début j'avais dit que je ne souhaitais pas de la metha/sub (notamment par rapport aux conditions très contraignantes de ce même csapa qui m'empechaient de bosser) et le médecin a refusé de me prescrire du tramadol (en me sortant l'horrible phrase " je ne suis pas votre dealeur" ) et m'a dit que finalement il n'y avait plus aucune place pour l'induction des tso avant deux mois et que je n'étais pas "assez tox" et "le manque n'a jamais tué personne".
Mais j'étais tombé sur un connard...c'est pas du tout le cas !
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Mlle*Ordinaire a écrit
Bonjour à tous,
Je me permets de vous solliciter pour avoir quelques avis sur le CSAPA.
Je rappelle mon histoire afin que vous puissiez cerner les difficultés que j' ai rencontré et qui m'ont amené à me tourner vers un CSAPA .
Je suis suivie par mon médecin depuis janvier pour tenter de réussir un sevrage dégressif au tramadol L.I. Mais rien n'a évolué en 6 mois.
Du jour au lendemain, mon médecin m'a fait passer de 400 tramadol L.I, que je prenais tout en une fois à 300 tramadol L.I, fractionné en 3 fois soit 100 mg le matin, 100 mg le midi et 100 mg le soir. Et ceci, du jour au lendemain. Mon médecin m'avait bien averti que le début allait être difficile mais qu'après 3-4 jours, selon elle ça irait un peu mieux et que mon corps allait s'habituer au fil des jours.
Du coups, motivée, je me suis pliée aux règles.
Au début, j'arrivais à gérer mes prises et je n'avais pas trop mal physiquement Mais voilà que parfois je devais sortir, et bien souvent je me retrouvée en manque à l'extérieur après la 1ère prise de 100 mg. N'ayant pas le médicament sur moi, et étant en pleine crise de manque, je devais revenir chez moi pour les prendre au plus vite ... Je vous laisse deviner l'état dans lequel je pouvais être
Si bien que les jours suivants, je n'osais pas trop sortir de chez moi et je faisais en sorte de sortir après avoir pris au moins ma 2ème prise. Donc bien souvent, je devais anticiper les prises pour me rendre à tel ou tel endroit. Je faisais au mieux pour ne pas être trop mal même si moralement ce n'était pas vraiment ça
Mais malgré ma persévérance, je n'arrivais pas m'adapter à ce nouveau rythme. Je décide donc de changer mon fractionnement pour essayer d'être mieux et aussi pour retrouver un peu de liberté à l'extérieur. Donc, au lieu de faire 3 prises par jour de 100 mg tramadol L.I je me suis mise à fractionner mes 300 mg tramadol L.I en 2 prises: 150 mg le matin et 150 mg l'après midi. Ça allait mieux. Je me sentais un peu plus libre puisque les prises duraient plus longtemps.
J'en parle à mon médecin. Elle ne semble pas contre cette méthode de fractionnement à 2 prises mais insiste tout de même pour que dans un mois, après une phase de stabilisation de ces 2 prises, je me remette à un fractionnement à 3 prises.
Mais, le mois suivant je fais un peu yoyo avec les prises disons que je mélange les journées à 3 prises et les journée à 2 prises en fonction de mes obligations à l'extérieur. Mais, je m'aperçois très vite qu'avec la 3 ème prise, je ne parviens pas à rentrer dans le sommeil. Je me sentais un peu trop stimulée pour réussir à dormir. Alors un peu par défaut, je renonce à faire 2 prises par jour pour n'en garder que 2 prises par jour: soit 150 matin et 150 l'après midi ou bien 100 le matin et 200 l'après midi. Je revois mon médecin et je lui explique ma difficulté à dormir avec la 3ème prise de tramadol le soir. Elle comprend, et finit, elle aussi à renoncer à me faire faire un sevrage dégressif à 3 prises et m'autorise de poursuivre un sevrage dégressif à 2 prises avec 150 mg le matin et 150 mg l'après midi. Quant aux problèmes de sommeil, elle me prescrit du xanax (0,25) pour pouvoir dormir.
Une consultation qui m'a bien perturbée: déjà je me suis demandée pourquoi elle ne m'avait pas initié dès le début vers un sevrage dégressif à 2 prises? Au lieu de s'efforcer à me faire prendre 100 mg le matin, 100 mg l'après midi et 100 mg le soir ? Puis, je veux bien qu'elle m'aide pour mes problèmes de sommeil, mais me prescrire du Xanax alors que je suis déjà dépendante à un produit, c'est absurde non ? Je ne comprends donc toujours pas pourquoi elle a insisté tant à ce que je m'adapte à un sevrage dégressif à 3 prises si c'est pour au bout de compte y renoncer. En quoi pouvait-il être intéressant pour avoir autant insisté à me le faire faire?
Bref, après avoir abandonné cette méthode de fractionnement à 3 prises, elle me dit de stabiliser au maximum 150 matin et 150 après midi.
J'en profite pour lui demander pour savoir comment on sait qu'on peut baisser. Elle me répond qu'on ne le sait pas vraiment. Puisque selon elle, le tramadol n'est pas un produit que le corps a besoin pour vivre (comme manger ou boire), et donc que pour baisser, il faudra forcer la baisse ... Ce qui m'a bien laissé perplexe. Comment savoir que je m'en sors si je n'écoute pas mon corps ?
Je lui ai quand même précisé que j'étais mieux avec des prises plus grosses que 150 mg, et qu'il m'arrivait de faire 100 mg le matin et 200 l'après midi. Elle m'a dit qu'il ne fallait absolument pas dépasser les 150 mg au risque d'avoir des problèmes au niveau du foie ... J'étais bien embarrassée de sa réponse puisque tout ce mois, j'étais avec des prises à plus de 150 mg (en étant toujours attentive de ne pas dépasser les 300 mg journalière). Et puis, je me rappelle qu'elle m'a fait faire des prises de sang pour contrôler entre autre mon foie. Et mes prises de sang étaient très bonnes (d'ailleurs à ce moment là, j'étais au dessus de 200 mg et en prise unique ... Le maxi étant 400 mg en prise unique). Donc face à ces résultats positifs, je trouvais ça mise en garde un peu spécial...
Toujours est-il qu'elle me re stabilise une nouvelle à 300 mg tramadol l.i par jour tout en me mettant bien en garde de respecter les 150 mg le matin et les 150 l'après midi. Sauf que voilà, je n'arrive pas à rester trop longtemps sur un même fractionnement. Après une semaine, le tramadol me fait moins d'effets. Car j'ai l'impression qu'à force de stabiliser à un type de fractionnement, l'accoutumance fait que je n'arrive pas à être "bien" longtemps. Et en effet, le manque physique et la baisse morale ont tendance à s'installer. Alors comment est-il possible prévoir une baisse de dose si notre état physique et psychologique est déjà moyen ?
Quoiqu'il en soit, pour éviter de dépasser les 300 mg par jour, je jouais un peu avec ma tolérance. Par exemple, je fais quelques jours a 150 mg matin et 150 après midi. Et je re basculais à 100 mg le matin et 200 mg l'après midi (même si mon médecin n'aime pas les prises de 200 mg). De cette manière, je pouvais mieux sentir les 200, et un peu plus longtemps. Et quelque fois, je prenais mes 300 mg en une fois. Et quand je faisais cette dose unique de 300 mg tramadol LI, je me sentais bien pour 24h. Pour autant, ça ne m'empêchait pas de culpabiliser puisque prendre plus de 150 mg par prise m'était contre indiqué par mon médecin.
Désorientée, je me suis décidée à appeler le CSAPA pour prendre un RDV. Il m'ont donné une date en septembre à laquelle je rencontrerai d'abord l'infirmière. Le secrétariat m'a demandé une lettre de ma médecin expliquant ma situation et il leur faudra les dernières ordonnances. Ce qui m'étonne vu que je croyais que ce genre de centre était anonyme .. ? Suis-je obligée de leur fournir ?
J'aimerais bien avoir quelques retours d'expérience qui pourraient m'éclairer sur les modalités de prise en charge au CSAPA.
Les conseils d'anciens patients ayant réussi à s'en sortir seuls ou pas (les PUD, je crois?) sont les bienvenus. Si ça peut m'aider à avancer voire m'en sortir, je suis preneuse.
Merci d'avance.
Salut Mlle ordinaire ( a peu près)
Je pense que tu devrais tout simplement dire à ton médecin ( sans te sentir jugée, ou coupable d'aller voir en csapa) que finalement tu ne te sens pas assez motivée pour le sevrage dégressif, et que tu préfères aller voir des spécialistes en csapa.
Ton médecin et le csapa seront de toutes façons en contact.
Après niveau csapa il y a des bons et moins bons.
Moi perso ça a été excellent, médecin addictologue vraiment au top, que du positif et je te souhaite la même.
Cordialement
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cependant a écrit
par contre ce que je peux dire c'est que j'ai vu les
médecins en général s'en foutre de la distribution de la prise dans la journée...mais donner plus d'importance à la dose journalière.
Cela signifie, qu'il y aurait parmi une majorité des médecins (des addictologues?) une certaine autonomie accordée dans la manière de répartir sa dose journalière ? Peu importe le nombre de prises et de sa répartition dans la journée, ce qui compterai pour ces médecins c'est le respect de la dose journalière (plus que le nombre de prises)?
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Mlle*Ordinaire a écrit
Merci à vous tous.
"Cependant", reprends moi si je me trompe dans mon interprétation mais quand tu dis:cependant a écrit
par contre ce que je peux dire c'est que j'ai vu les
médecins en général s'en foutre de la distribution de la prise dans la journée...mais donner plus d'importance à la dose journalière.Cela signifie, qu'il y aurait parmi une majorité des médecins (des addictologues?) une certaine autonomie accordée dans la manière de répartir sa dose journalière ? Peu importe le nombre de prises et de sa répartition dans la journée, ce qui compterai pour ces médecins c'est le respect de la dose journalière (plus que le nombre de prises)?
Dans mon expérience, ce que auquel le médecin donne de l'importance c'est surtout la dose sur la journée (qui, d'ailleurs va changer l'ordo et la quantité de médocs délivré).
Après certes ça dépend du produit, pour tout ce qui est tso " normal", il y a un peu le dogme de la monoprise...mais pour le reste j'ai toujours réussi à discuter avec les médecins pour une répartition pendant la journée qui me convenait.
Moi j'en ai trouvé aucun qui butait sur une répartition spécifique. Étant mon médicament censé faire effet 12h, la prise est marqué deux fois par jour. Mais aucun n'avait des choses à dire sur comment je les distribuait...
Après ça dépend, je vois que dans ton cas ton médecin estimait qu'il était nécessaire de fractionner la prise en trois fois. Mais ça me semble une approche non habituelle pour les démarches de sevrage dégressif ou substitution... (Plus dans la recherche d'un effet antalgique, où il prévoient de fractionner la prise de méthadone par ex).
Après je ne peux pas savoir comment ça se passera pour toi, mais je pense qu'il est important de se sentir légitime à affirmer nos besoins !
À partir de là, tout se joue dans la relation thérapeutique qui, si ça en est une, doit impérativement prendre en compte, en plus des contraintes liées aux prescription (aam, pharmacologie, etc), des besoins de le personne...
Courage à toi pour trouver ce qui te convient !
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