Sevrage au cannabis intense

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Akiva homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour très chères internautes,

Je vais aller droit au but et peut être trouver des personnes qui ont eu des symptômes identiques et surtout... qui en sont définitivement sorties.

J'étais fumeur régulier de cannabis depuis près de 9 ans, et il y a deux semaines j'ai eu une très grosse crise, énorme faiblesse j'ai trouvé la force d'aller me réfugier dans mon lit en appelant les pompiers mais j'ai crus que j'allais vraiment y passer, fourmillement dans tout le corps, chaud/froid et fatigue extrême. Chose que je n'avais jamais ressenti de ma toute ma vie du haut de mes 26 ans, généralement je suis en pleine forme et sans allergie.

J'ai tout de suite réagi, arrêt complet du cannabis + tabagisme et depuis j'ai fais plusieurs "crises d'angoisses tétaniques" avec un passage aux urgences. Après un électrocardiogramme, une radio et une prise de sang, rien de très alarmant. Cela m'a tout de suite rassuré.

Quelques jours ont passés depuis et je suis désormais a mon 11 -ème jour de sevrage, je ressens toujours des palpitations cardiaque qui surgissent aléatoirement et de léger fourmillement dans mes bras et mes doigts. Cela m'inquiète toujours malgré les diagnostique réalisé aux urgences qui ne semblaient aucunement mauvais. (juste un peu trop de fer dans mon sang..)

En plus de cela, je suis toujours fatigué alors que je dors 7 à 8h par jour je passe mes journées à bailler et je suis toujours anxieux. Je ne veux pas "tester" le CBD ou la cigarette car désormais cela me dégoute totalement.

Je ne sais pas combien de temps cela peut durer et surtout comment sortir de ses palpitations de mon coeur dès que je commence à faire un effort ainsi que des bouffés de chaleurs et de cette fatigue.. (Fort heureusement je suis au chômage en ce moment donc je me repose et je commence bientôt mon nouveau travail)

cela fait 5 jours que je n'ai pas fais de crise mais je me sens toujours anxieux, je ne ressens pas le manque mentalement bien au contraire. je suis plus que jamais motivé à arrêter définitivement avec tout ce qui s'est passé. J'ai eu du mal à croire que tout ce qui m'est arrivé était uniquement du au cannabis, mais selon mon médecin et le passage aux urgences il s'agit bien exclusivement du cannabis.

Quelqu'un a t'il eu les mêmes symptômes et s'en est t'il définitivement débarrasser ou aurait un témoignage ou juste des conseils qui pourrait m'aider s'il vous plait ?

Au plaisir d'échanger..

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prescripteur homme
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champi vert96champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour nil y a quelques temps Filousky, notre expert en cannabis, signalait qu'il connait plusieurs personnes, dont lui, qui ont presenté une intolerance subite au cannabis apres 5 à 10 ans de conso reguliere. Il semblerait que ce soit un phenomene de tolerance inverse.

https://www.psychoactif.org/forum/2024/ … 703_1.html      (voir mon post du 5 mai apres celui sur le PAWS et la precision de Filou)

Pour le sevrage ça devrait vite s'ameliorer.

Amicalement

Dernière modification par prescripteur (16 septembre 2024 à  08:33)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Ludwig_canard_lapin homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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7 messages
Salut !
Déjà, bravo pour avoir tenu jusqu'à maintenant, dans ton sevrage.
Les symptômes que tu évoques, à savoir, fourmillements, angoisse, palpitations qui ne s'arrêtent pas, me parlent vraiment beaucoup. J'avais même d'autres symptômes (mon pied droit est devenu entièrement glacé dans mon ressenti, pendant des semaines. Je me réveillais avec des fourmis partout, j'avais des paralysies, et des douleurs intenses à certains endroits...). J'en ai souffert pendant un petit moment, et j'ai eu très peur. J'ai fait énormément d'analyses, et après de multiples consultations, j'ai dû me rendre à l'évidence : c'était entièrement psychosomatique. C'était un malêtre accumulé, qui s'est exprimé par des symptômes physiques.
En consultant un psychiatre, un neurologue, et en parlant longuement avec mon médecin traitant, j'ai appris, et ai désormais l'intime conviction, qu'énormément de symptômes peuvent avoir comme unique cause le mental (chez certaines personnes plus que chez d'autres, d'ailleurs..). ça ne veut absolument pas dire que c'est inventé, ou moins grave. Parce que si la cause est mentale, le symptôme, lui, est bien physique. Et une cause mentale, c'est parfois plus dur à éliminer qu'une cause physique.

Ce que je peux t'assurer, c'est que si les médecins te disent que c'est mental, fais-leur confiance. Ils le savent mieux que toi. Ils peuvent se tromper, mais très rarement, surtout s'ils ont fait des analyses. La prise de sang qui ne montre rien de grave, c'est un excellent signe, car un problème se voit quasiment tout le temps sur une prise de sang.
Il m'a fallu énormément de temps pour l'accepter. J'étais persuadé qu'ils se trompaient. J'avais fait l'erreur de regarder mes symptômes sur internet. Je t'assure qu'internet envoie sur la mauvaise piste, parce qu'ils vont effectivement dire des maladies potentielles, mais ces maladies, un médecin ou un expert sur le sujet, il sait les identifier, il sait voir les signes qui les confirment ou les infirment. Sauf que ce savoir nécessite des années d'étude, et qu'internet ne peut pas te présenter toutes ces subtilités.
Bref, tout ça pour dire, il est possible que ton état soit dû au cannabis, mais c'est aussi possible que ça soit dû à simplement une accumulation de malêtre. Si tu vas mal en ce moment, si tu as des raisons d'angoisser, ça peut parfaitement avoir provoqué ça.
Un médecin, un jour, m'a expliqué que s'il y a un vrai problème neurologique, alors les symptômes ne sont jamais uniquement dans le ressenti (palpitations, fourmis, fatigue) mais doivent se remarquer aussi dans une perte de fonction (tu marches moins bien, tu peux plus y voir de l'oeil droit, etc.).

Sinon, l'arrêt du cannabis, c'est relativement dur pendant les 2-3 premières semaines, mais ensuite, ça va très vite mieux. Par contre, attention, l'addiction ne part pas pour autant. Toute nouvelle consommation aura de grandes chances de ne pas être la seule, mais le début d'un retour à la consommation régulière.

Courage et force à toi !

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filousky homme
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champi vert76champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 14 Dec 2008
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prescripteur a écrit

Bonjour nil y a quelques temps Filousky, notre expert en cannabis, signalait qu'il connait plusieurs personnes, dont lui, qui ont presenté une intolerance subite au cannabis apres 5 à 10 ans de conso reguliere. Il semblerait que ce soit un phenomene de tolerance inverse.

J'ai rectifié légèrement quand nous avons eu cet échange :

"Pour être vraiment précis, c'est une sensibilité accrue aux effets indésirables du cannabis et un retour à des effets positifs en diminuant drastiquement les doses et la fréquence."

Et j'ajoute un détail supplémentaire, je n'ai pas développé une intolérance mais une perte des effets positifs retrouvés après une grosse diminution, car cela ne m'a pas amené à arrêter ma consommation mais de la diviser par 5 à peu près.

Cet échange a eu lieu en mai et depuis, je n'ai pas réaugmenté et reste au même rythme, mais n'ai jamais vécu de malaise aussi fort que ceux que racontent les différents puds venus parler de leur intolérance subite suite à un très fort bad trip.

J'ai retrouvé, heureusement la dose qui m'aide.

Amicalement

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Mister No homme
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L'idée de laisser reposer le cerveau si tu sens que ça ne passe pas est une bonne idée.
Le cannabis peut amplifier le sentiment du moment et devenir insupportable ou au contraire masquer une angoisse de fond avec un rebond au moment du sevrage.

J'ai retrouvé les effets positifs en me goinfrant de THC sous forme de sugar et autres extraits, budder, rosin.
Au bout d'une semaine, retour à la case tolérance surtout avec ces extraits surtout riches en THC, provenant d'hybrides riches eux même riches en THC et terps laissant peu de place aux autres cannabinoïdes, ont pour moi des effets extrêmement clairs et fonctionnels.
J'ai fumé plusieurs grammes de THC en peu de temps mais eu moins de sensations qu'avec une sativa des familles en trois barres.
D'ailleurs les polyhybrides c'est bien pour le thérapeutique car bien supportés.
Sauf erreur de ma part, un des clone d'une des weed vendue en pharmacie en Hollande, Allemagne et certainement ailleurs est un phéno "rare" de Jack Herer.

Dernière modification par Mister No (16 septembre 2024 à  21:57)


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bdm1978 homme
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Inscrit le 01 Oct 2018
61 messages
hello!!

je pense que la drogue légale ou illégale a un moment ou un autre apporte des problèmes... on deviens accro et on galère pour arrêter ou alors on se tape des bads trip plus ou moins durs a supporter qui nous font se remettre en question et (ou) arrêter...

moi j'ai du arrêter parce que mon corps m'envoyait des signes comme quoi il ne supportait plus les effets du cannabis (et quand je fumais c'était 2 joints bien chargés dans la soirée) et un jour je me suis taper un sale délire comme si les effets montait sans s’arrêter ou que les effets me submergeait alors que sa faisait bien 1 heure que j'étais en descente, mes jambes tremblais, j'avais du mal a boire, j'étais plonger dans une confusion que je ne supportait pas

j'ai refumer quelques jours après et je n'avais plus d’accoutumance du tout... bizarre...

quand j'ai débuter mon sevrage (a sec) j'ai eu des crises d'anxiété a un point ou ce que je mangerait n'avais plus bon gout, des cauchemars gore d'hommes qui se désintégrait et se transformait en un tas de chair sanguinolente entre autres, des crises d’insomnies, des petites bouffées de chaleur
les symptômes ont durer au moins 9 mois, les premières crises d'anxiété était pas facile a supporter au début mais était moins "violentes" au bout de 15 jours mais bien présentes quand même (seule une douche chaude calmait mes crises d'anxiété sauf au début) un sevrage est différent d'une personne a l'autre

aujourd'hui sa fait 3 ans jours pour jours que j'ai banni le thc de ma vie et j'y repense encore de temps en temps (le coté nostalgique)

avant quand je fumais je détestait me réveiller tôt (minimum 10 heures le matin) maintenant je n'aime pas me réveiller tard (si je me réveil a 7 heures c'est très bien)

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