1 2
Mynight a écrit
Si j'en avais la possibilité, je reprendrais un peu plus de 300mg, 350 par exemple, ou même 400, en cherchant la dose où tu te sens à peu près confortable en attendant ton rdv, et le jour J, tu expliqueras dans le détail, tout ce qui s'est passé (en somme, l'enfer qu'on t'a fait vivre par pire incompétence.)
Tu sais, que tu partes de 300mg, ou de 350mg par exemple, ne changera pas grand-chose au final à ta prise en charge. D'autant plus si tu es mise sous Méthadone!
Je peux augmenter (j'ai ce qu'il faut pour) mais comment ?
En dose unique, en fractionnant?
Ma médecin m'a bien perdu avec ces conditions de dose.. Je ne sais même plus ce qui est vraiment bon à prendre dans mon cas. Me dire que le tramadol ne fonctionne pas comme un AD m'a quand même bien déstabilisée. Au point de faire passer "ma baisse de moral" comme normal alors que non ! Ce n'est pas normal, et le fait de n'être pas entendu par ma médecin, m'a mise en colère. Parce que j'aurais pu mieux avancer toute seule, et dur de reprendre le dessus quand tout a été déréglé du fait de ma naïveté!
J'aimerais bien augmenter pour aller mieux juste être bien et stable mais je n'arrive pas me lancer... Alors en entendant je me fais au manque mais ça me mine bien
En fait, en augmentant, j'ai peur que la situation dégénère encore plus du fait de l'accoutumance du produit et qui m'amène à faire yoyo sans cesse...
J'aimerais bien augmenter pour aller mieux mais il me faut d'abord réfléchir à cadre qui me permet d'être stable dans ma hausse jusqu'au CSAPA..
Hors ligne
Hors ligne
Pio a écrit
Pourquoi tu veux te sevrer déjà ?
Tu n'as pas besoin de répondre en publique mais à toi même.
De mon point de vue tu as l'air de bien vivre avec le produit, et tu as l'air d'aimer son coté récréatif puisque quand le médecin veut te diminuer, ça ne te convient pas.
J'ai vécu la même chose avec le canna, échec de sevrage etc.
Jusqu’à ce que je me rende compte que la seule motivation de mon sevrage, dans mon cas, était la pression sociale.
Donc pour les autres.
Alors que je vis très bien comme ça, et que ma consommation a plus de bonus que de malus.
Du coup, pourquoi faire ?
La même question m'a été posée dans une autre discussion.
Je vais reprendre ce que j'avais dis à cette discussion. Donc pourquoi me sevrer ?
J'ai fais un copier coller de la réponse que j'ai déjà posté :
"Déjà, il faut toujours augmenter la dose pour avoir de bons effets, et je ne peux m'en passer ne serait-ce qu'une journée sinon bonjour la crise de manque... Si je n'avais pas ces inconvénients, et si je pouvais me contenter d'une plus petite dose, je continuerais à en prendre.
Le tramadol m'a aidé à dompter la perfectionniste que je suis (et m'aide toujours si j'ai la bonne dose journalière).
Avant ma rencontre avec le tramadol, je me mettais beaucoup de pression pour réussir telle ou telle chose: j'y mettais beaucoup du temps et de l'énergie. Je voulais que tous soit parfait jusqu'au moindres détails. Et la peur de l'échec me paralysait à agir. Après avoir rencontré le tramadol, tout ce que je faisais me demandait moins d'effort, tout était facile, rapide et en plus bien faite (le graal pour la perfectionniste que je suis). C'était magique!
Ça été la rencontre de ma vie: il m'a permis de franchir des étapes de vie que je n'aurais pas oser sans Trama. Aujourd'hui, il me rend toujours service mais je subis aussi le revers de la médaille de la substance: l'accoutumance me faisant augmenter la dose journalière suivi d'un mal être sacrément intense que ce soit physiquement ou psychologiquement des que j'arrête d'en prendre...
Je suis réaliste je me vois mal continuer avec un médicament aussi instable qu'est le tramadol l.i. Mais y renoncer me fait peur aussi: c'était ma solution m'aidant à apprivoiser mon perfectionniste, à gérer mes stress, a avoir une attitude positive. Une véritable béquille, oui on peut dire..."
Hors ligne
Mlle*Ordinaire a écrit
Merci Mynight.
En faisant appel à ma médecin, je voulais juste qu'elle m'aide à retrouver ma liberté face au médicament et non l'inverse.
J'ai bien du mal à digérer le fait de m'être enliser encore en encore dans la dépendance avec en prime: mal être, solitude, perte de confiance en soi (et confiance aux autres), culpabilité de ne jamais faire ce qu'il faut.
Avant de rentrer en sevrage, bien que le tramadol prenait une bonne place dans ma vie, je pouvais m'adonner à diverses activités. Même si parfois le tramadol avait tendance à me doper: je pouvais marcher 3h sans trop être fatiguée, et je pouvais enchaîner avec d'autres tâches (plus ou moins ingrates). Et j'appréciais cette énergie.
J'avais aussi cette facilité sociale. Maintenant, c'est limite si je dois me faire violence pour bouger de chez moi
Le peu de repères que j'avais sur ma façon de gérer mon tramadol s'est envolé au fur à mesure que j'avançais dans son sevrage dégressif.
Il va falloir tout réapprendre, même jusqu'au repas: je ne mange même plus le matin. Mon état de manque ne me le permet pas...
Pour pouvoir manger, je prends une partie de mes cachets et j'attends 2 heures avant de manger: tu parles d'un rythme de vie !
Ce qui fait que je suis disponible qu'à partir de la fin de matinée.
Ça ne peut plus continuer: j'ai l'impression de passer à côté de ma vie.
En ce moment je suis en bilan de compétences. Ma psychologue est bienveillante et compréhensive et elle me met des rendez-vous que l'après midi. Mais après ? Il va bien falloir trouver une solution pour être bien afin de me rendre disponible toute la journée...Mynight a écrit
Si j'en avais la possibilité, je reprendrais un peu plus de 300mg, 350 par exemple, ou même 400, en cherchant la dose où tu te sens à peu près confortable en attendant ton rdv, et le jour J, tu expliqueras dans le détail, tout ce qui s'est passé (en somme, l'enfer qu'on t'a fait vivre par pire incompétence.)
Tu sais, que tu partes de 300mg, ou de 350mg par exemple, ne changera pas grand-chose au final à ta prise en charge. D'autant plus si tu es mise sous Méthadone!Je peux augmenter (j'ai ce qu'il faut pour) mais comment ?
En dose unique, en fractionnant?
Ma médecin m'a bien perdu avec ces conditions de dose.. Je ne sais même plus ce qui est vraiment bon à prendre dans mon cas. Me dire que le tramadol ne fonctionne pas comme un AD m'a quand même bien déstabilisée. Au point de faire passer "ma baisse de moral" comme normal alors que non ! Ce n'est pas normal, et le fait de n'être pas entendu par ma médecin, m'a mise en colère. Parce que j'aurais pu mieux avancer toute seule, et dur de reprendre le dessus quand tout a été déréglé du fait de ma naïveté!
J'aimerais bien augmenter pour aller mieux juste être bien et stable mais je n'arrive pas me lancer... Alors en entendant je me fais au manque mais ça me mine bien
En fait, en augmentant, j'ai peur que la situation dégénère encore plus du fait de l'accoutumance du produit et qui m'amène à faire yoyo sans cesse...
J'aimerais bien augmenter pour aller mieux mais il me faut d'abord réfléchir à cadre qui me permet d'être stable dans ma hausse jusqu'au CSAPA..
Tu ne peux pas savoir à quel point je suis en colère après cette médecin.
Plus je te lis, plus je suis en colère.
Comme tu le dis, elle a globalement déréglé, je vais aller loin mais je le pense, l'ensemble de ta vie.
Elle t'a rendue encore davantage dépendante au Tramadol, elle t'a totalement déstabilisée avec son sevrage dégressif à la noix.
Et tu te retrouves maintenant avec le Tramadol qui a pris toute la place dans ta vie.
Qui gère l'ensemble de ce que tu peux faire, jusqu'à l'heure où tu peux te permettre de manger, et en subissant des états de manques, quotidiens si j'ai bien compris, ce qui est totalement inacceptable.
Cet état est infernal, personnellement, je ne le supporte pas, cela me terrorise, rien que l'idée, alors devoir passer quotidiennement par des phases de manques, même pas encore trop violentes, c'est un cauchemar!
Je suis suis dans une telle colère, de me dire que des médecins incompétents, et/ou trop fiers pour passer tout de suite la main à des spécialistes peuvent littéralement foutre ta vie en l'air!
Enfin temporairement, j'entends bien, j'ai heureusement grandement confiance en l'action que pourra avoir le CSAPA sur ta situation et le soulagement qui pourra en découler pour toi.
En attendant, j'ai envie de piler sur place cette bonne femme! Désolée mais c'est tellement odieux, inacceptable, insupportable de lire cela!
Tu sembles totalement submergée par ta perte de contrôle avec le Tramadol (que j'ai bien connue)
Tu dis même devoir te forcer pour sortir de chez toi!
Elle a fait une erreur médicale grave, cette médecin, une erreur médicale avec des conséquences graves sur ta vie, sur ta personne!
Et ne parles pas de naïveté enfin! Comme si il fallait encore que tu sois fautive, non mais!
On va tous, au départ, avec confiance chez le médecin.
Ils sont sences "savoir" et aider.
On.se rend vite compte que c'est loin d'être toujours le cas, mais comment pouvais-tu savoir?
Tu voulais simplement te débarrasser du fait que le Tramadol est très vicieux au niveau de la tolérance, oui, pour avoir ls mêmes effets, il faut régulièrement augmenter le dosage...
A ta place, une fois retombée sur mes pattes après avoir trouvé une solution qui roule bien avec le CSAPA, je ferais une démarche auprès de l'ordre des médecins.
Alors ça, j'en suis sûre, me concernant, que je le ferais.
Elle a merdé dans les grandes largeurs et les conséquences sur ta personnes sont sévères. Trop sévères. C'est trop facile.
Qu'est-ce que j'ai hâte que tu en sois au 18 septembre, et qu'une solution EFFICACE soit mise en place!
Tu ne peux pas rester dans cet état ma pauvre cocotte...
Je venais aux nouvelles, hé ben dis donc...
Je t'envoie absolument tout mon soutien.
Et vivement le 18, vraiment.
(Si j'avais son nom et ta ville, je lui laisserais une évaluation horrible sur Google, à celle-là..!)
Dernière modification par Mynight (07 septembre 2024 à 09:36)
Hors ligne
Dernière modification par SiC (07 septembre 2024 à 15:32)
Hors ligne
Mynight a écrit
Enfin temporairement, j'entends bien, j'ai heureusement grandement confiance en l'action que pourra avoir le CSAPA sur ta situation et le soulagement qui pourra en découler pour toi.
Même si ça me fait stresser, j'espère que je serais écoutée et soutenue.
Au dernier rendez vous avec elle, ma médecin m'avait conseillé une unité d'addictologie. Cette unité vient d'ouvrir et selon elle les délais seraient moins longs.
J'ai donc appelé. Après tout, on ne sait jamais
Mais pas de bol, cette unité ne traite pas les dépendances aux médicaments... Elle traite toutes les dépendances sauf les médicaments...
Bon, encore raté. Bon elle aurait pu se renseigner avant de m'y orienter ?
Finalement, est ce si surprenant de sa part? Pas vraiment. Après cet appel, j'étais juste un peu plus blasée...
En vrai, c'est difficile de se faire un avis objectif avec cette médecin.
Elle n'est pas du tout désagréable en consultation.
Bien le contraire même: elle m'écoute, (enfin j'ai l'impression qu'elle m'écoute). Elle me répond avec douceur. C'est difficile de reconnaître son incompétence quand je suis face à elle. Elle me dit qu'elle comprend. Pour autant, à part me prescrire des benzodiazépines, je suis toujours au même point: 300 tramadol par jour (depuis 6-7 mois) qui ne me font plus vraiment effet et m'induit de plus en plus au manque...
Mais avec du recul, je vois qu'il y a quelque chose qui ne va pas : le scanner du dos qu'elle ne veux pas me faire parce qu'elle le juge inutil.
On a fait une radio qui n'a rien montré. Donc à priori si on ne voit rien, on fait un scanner?
D'ailleurs elle m'avait dit qu'on fera un scanner si on ne voyait rien...
Et puis, je ne sais pas pourquoi: elle a jugé un jour que ce n'étais pas vraiment utile de faire un scanner.
Elle a ajouté que ça allait coûtait chère et qu'une rééducation musculaire du dos (après sevrage tramadol) devrait suffire pour renforcer mon dos (car dos très mince donc fragile).
D'après elle, j'aurais une sorte d'atrophie musculaire... Ok me suis-je dis. Mais elle l'a vu où? D'où sors-est-elle son diagnostique ?
Elle a ensuite ajouté qu'en gros ces douleurs étaient égaux à des symptômes de manques...
Pourtant j'ai insisté en lui disant que je savais reconnaître des courbatures biens diffuses et une douleurs bien localisée (douleur intercostale droite).
Je étais bien perplexe à ce que cette douleur dorsale soit assimilée à un symptôme de manque.
D'ailleurs, c'est à cause de cette douleur que j'ai commencé à prendre du tramadol!
Mais rien à faire, elle confirme son diagnostique...
Si bien que je me suis laisser convaincre et j'ai banalisé mon mal dos en me disant qu'après tout elle avait peut être raison, et que c'était lié au manque du produit...
Même si au fond, j'en doute...
Mynight a écrit
A ta place, une fois retombée sur mes pattes après avoir trouvé une solution qui roule bien avec le CSAPA, je ferais une démarche auprès de l'ordre des médecins.
Oui, une fois retombée sur mes pattes... Parce qu'en vrai, je n'ai plus la force. Et, comme je suis soumise à la prescription, je me tais. Pourtant, je n'en pense pas moins.
J'essaye juste de me préserver...
Tantôt je suis à 2 prises par jour :100 le matin (pour manger) et 200, 250 voire 300 l'après midi. Tantôt je suis à une prise unique 300-350 pour la journée. A 350 c'est mieux. Avec 400 (fractionné ou non), je tiens toute la journée et sans manque le matin!
Donc ça va. J'ai renoncé à me sevrer en ce moment.
Mon objectif est d'être déjà bien avant de commencer quoique ce soit car sinon je ne vis plus...
Hors ligne
Mlle*Ordinaire a écrit
On a fait une radio qui n'a rien montré. Donc à priori si on ne voit rien, on fait un scanner? D'ailleurs elle m'avait dit qu'on fera un scanner si on ne voyait rien... Et puis, je ne sais pas pourquoi: elle a jugé un jour que ce n'étais pas vraiment utile de faire un scanner.
C'est vrai que son discours est incohérent. As-tu demandé l'avis d'un kinésithérapeute, d'un ostéopathe ? Cela vaudrait la peine selon moi. Pour mon genou je suis suivi par trois kiné du même cabinet, par une ostéo ainsi qu'un podologue. J'ai même demandé un second avis chirugical, au grand désespoir de celui qui m'a opéré.
Mlle*Ordinaire a écrit
Pour autant, à part me prescrire des benzodiazépines
Mouais... Fais gaffe à la durée du traitement aux benzos, je suis en plein sevrage comme tu as pu peut-être déjà le lire. C'est un enfer, et une des rares molécule, avec l'alcool, qui peut avoir des répercussions dramatiques sur la santé physique de l'usager en cas de sevrage abrupte... Sans vouloir te faire peur.
Je te conseille de pas en abuser, la dépendance s'installe encore plus insidieusement que celle du Tramadol, à mon humble avis. Et pour ça je sais de quoi je parle...
Mlle*Ordinaire a écrit
Donc ça va. J'ai renoncé à me sevrer en ce moment. Mon objectif est d'être déjà bien avant de commencer quoique ce soit car sinon je ne vis plus...
C'est peut-être une bonne résolution en attendant ton rendez-vous du 18. Tu y arriveras sûrement plus sereine.
Courage, encore une fois !
Tu as tout mon soutien.
Bises
SiC
Dernière modification par SiC (09 septembre 2024 à 22:39)
Hors ligne
SiC a écrit
C'est vrai que son discours est incohérent. As-tu demandé l'avis d'un kinésithérapeute, d'un ostéopathe ?
A vrai dire comme je n'ai pas mal sous tramadol, je n'y pense pas. Et c'est ça le souci...
SiC a écrit
Mouais... Fais gaffe à la durée du traitement aux benzos, je suis en plein sevrage comme tu as pu peut-être déjà le lire. C'est un enfer, et une des rares molécule, avec l'alcool, qui peut avoir des répercussions dramatiques sur la santé physique de l'usager en cas de sevrage abrupte... Sans vouloir te faire peur.
Je te conseille de pas en abuser, la dépendance s'installe encore plus insidieusement que celle du Tramadol, à mon humble avis. Et pour ça je sais de quoi je parle...
Je sais bien. C'est pour m'aider à dormir que le xanax ma été prescrit. Elle m'a prescrit 0,25 mg à prendre le soir. Pour éviter une dépendance supplémentaire, j'alterne avec du sirop pour la toux (du oxomemazine) qui marche bien puisque m'aide bien à m'endormir. C'est la seule chose que j'ai trouvé pour le moment. J'espère que cette alternance reste suffisante pour me protéger de la dépendance aux benzodiazépines.
Après ma médecin me dit que si je me contente d'en prendre uniquement le soir, il n'y aura pas de dépendance. Mais bien évidemment, je ne la crois que moyennement...
Hors ligne
Dernière modification par SiC (09 septembre 2024 à 23:54)
Hors ligne
Hors ligne
SiC a écrit
Hello Mlle*Ordinaire
Juste un petit message pour savoir comment tu vas.
Bises et bonne nuit
SiC
Et bonjour,
Ça va mieux depuis que j'ai augmenté (je suis passée à 350). J'ai un peu plus d'énergie (retour de ce petit boost ) et le manque est moins intense au levé disons qu'il est plus gérable. Je profite de cette accalmie avant que l'accoutumance "pointe le bout de son nez" et me réoblige à augmenter. Et j'aimerais bien au passage trouver une solution pour éviter de trop augmenter (sans devoir me mettre trop mal).
Bon après, je reconnais que ça ne m'empêche pas de ressentir un peu de stress pour ce fameux premier rendez-vous au CSAPA, entre TSO ou pas? et si oui, lequel? Pourquoi pas le tramadol L.P?
Je me renseigne de gauche à droite pour avoir tous les éléments qui me permettrai de trouver une solution qui me soit adaptée.
Tous ce que je sais, c'est que je n'ai plus envie de faire les montagnes russes avec les crises de manque de-ci de-là. J'aimerais juste être bien et maintenir cet état. Pas trop demandé ?
J'espère que tout roule pour toi, Sic
Des bisous
Hors ligne
Hors ligne
Eric 44 a écrit
Bonjour.
Je vous trouve dure avec la toubib. Ce n'est pas son domaine donc elle fait ce qu'elle peux. Elle t'a demandé de prendre 3 doses par jours en se disant que tu ferais moins le yoyo et que tu ne ressentira moins la montée et que ça couvrirait la journée complète peut on vraiment lui jeter la pierre pour ça.
Après plusieurs mois, je ne vois pas l'intérêt qu'elle avait de me faire perdurer dans un schéma de sevrage qui me faisait sentir de plus en plus mal.
Je ne pouvais pas lui dire que je vais mieux alors que ce n'était pas le cas.
Il faut savoir que j'étais à 400 (en dose unique) et du jour au lendemain, je suis passée de 400 à 300 fractionné en 3 fois.
Ça fait presque 8 mois qu'elle s'entête malgré mon mal être et résultat: je suis complètement déréglée que ce soit au niveau des repas (je suis obligée d'attendre que le cachet me fasse effet pour commencer à manger) ou du sommeil malgré les benzodiazépines qu'elle m'a prescrit.
Alors, je me laisse faire encore ?
Eric 44 a écrit
De plus elle a accepté de te laisser au tramadol beaucoup de médecin refuse et donne du sub directement ou de la metha après la phase casapa donc je la trouve plutôt ouverte d'esprit comparé à beaucoup de médecin.
J'espérais bien qu'elle me laisse au tramadol: elle ne pouvait pas me laisser mal dans la nature en entendant de trouver une solution ? Quelle horreur!
Donc d'après ton raisonnement, je devrais m'estimer heureuse d'avoir un médecin qui m'a laissé au tramadol et a tenté un sevrage sans même s'y connaître ?
Et peu importe si j'en ressors plus mal ?
Pour le coups, si j'avais su, j'aurais préféré qu'elle m'oriente vers un spécialiste...
Si l'addictologie était aussi facile, je ne crois pas qu'on ferait de celle-ci une discipline à part.
Eric 44 a écrit
Pour ce qui concerne le dos je trouve ça abusé malheureusement elle fonctionne comme beaucoup de médecin. Je pense qu'ils ont des consignes venant de la secu et puis beaucoup pense que tout les usagers font de l'hyperalgie donc que ça n'est rien.
Sauf que ce n'est pas une raison. Je cotise et j'ai le droit d'avoir un diagnostique avec preuve à l'appui ? Pourquoi je ne pourrais pas y prétendre?
Il y a 5 ans, elle m'avait déjà refusé une radio parce qu'elle était sûre d'avoir diagnostiqué une entorse.
Elle m'a donc soigné comme si j'avais une entorse. Sauf que j'avais toujours mal: il m'était impossible de mettre le talon à terre sans crier de douleur. Alors je suis allée aux urgences.
On m'a fait une radio et il s'avérait que j'avais une fracture du calcanéum (et non une entorse).
J'avoue que ça n'a pas été facile de lui refaire confiance après cet incident.
Et pourtant je lui ai redonné une chance.
Eric 44 a écrit
En ce qui concerne l'ordre des médecins je ne ferai rien car je pense pas que ça aboutisse quelque part et en est dans un pays il est tellement difficile de trouver un médecin traitant que je me risquerait pas à mettre une mauvaise ambiance.
Amicalement.
Je n'ai pas l'énergie pour...
Je veux juste aller mieux, pas moins bien, mais mieux.
Dernière modification par Mlle*Ordinaire (17 septembre 2024 à 00:01)
Hors ligne
Mlle*Ordinaire a écrit
Eric 44 a écrit
Bonjour.
Je vous trouve dure avec la toubib. Ce n'est pas son domaine donc elle fait ce qu'elle peux. Elle t'a demandé de prendre 3 doses par jours en se disant que tu ferais moins le yoyo et que tu ne ressentira moins la montée et que ça couvrirait la journée complète peut on vraiment lui jeter la pierre pour ça.Après plusieurs mois, je ne vois pas l'intérêt qu'elle avait de me faire perdurer dans un schéma de sevrage qui me faisait sentir de plus en plus mal.
Je ne pouvais pas lui dire que je vais mieux alors que ce n'était pas le cas.
Il faut savoir que j'étais à 400 (en dose unique) et du jour au lendemain, je suis passée de 400 à 300 fractionné en 3 fois.
Ça fait presque 8 mois qu'elle s'entête malgré mon mal être et résultat: je suis complètement déréglée que ce soit au niveau des repas (je suis obligée d'attendre que le cachet me fasse effet pour commencer à manger) ou du sommeil malgré les benzodiazépines qu'elle m'a prescrit.
Alors, je me laisse faire encore ?Eric 44 a écrit
De plus elle a accepté de te laisser au tramadol beaucoup de médecin refuse et donne du sub directement ou de la metha après la phase casapa donc je la trouve plutôt ouverte d'esprit comparé à beaucoup de médecin.
J'espérais bien qu'elle me laisse au tramadol: elle ne pouvait pas me laisser mal dans la nature en entendant de trouver une solution ? Quelle horreur!
Donc d'après ton raisonnement, je devrais m'estimer heureuse d'avoir un médecin qui m'a laissé au tramadol et a tenté un sevrage sans même s'y connaître ?
Et peu importe si j'en ressors plus mal ?
Bonjour
Pourquoi n'es tu pas repassé à une dose par jour si les doses multiples ne te conviennent pas en attendant ton rendez vous?
Pour le coups, si j'avais su, j'aurais préféré qu'elle m'oriente vers un spécialiste...
Si l'addictologie était aussi facile, je ne crois pas qu'on ferait de celle-ci une discipline à part.
Non je disais juste que je la trouve ouverte d'esprit donc que le dialogue n'est peut être pas complètement fermé.
Malheureusement en France tout le système de santé déconne. Impossible de trouver un spécialiste voir même un médecin traitant.
Je sais pas comment c'est vers chez toi mais vu que tu attends ton rendez vous au casapa je présume que c'est pareil que ici tu ne trouve pas d'addicto de dispo donc forcément les médecins généraliste fond ce qu'il peuvent avec les connaissances qu'ils ont.
Et oui l'addictologie est une spécialité à part et ta toubib ne l'ai pas. Désolé si tu t'es senti agressé ce n'était pas le but je voulais juste dire que ta médecin avait l'air de faire ce qu'elle pouvait, pas forcément de la bonne manière mais qu'elle essayait.
Eric 44 a écrit
Pour ce qui concerne le dos je trouve ça abusé malheureusement elle fonctionne comme beaucoup de médecin. Je pense qu'ils ont des consignes venant de la secu et puis beaucoup pense que tout les usagers font de l'hyperalgie donc que ça n'est rien.
Sauf que ce n'est pas une raison. Je cotise et j'ai le droit d'avoir un diagnostique avec preuve à l'appui ? Pourquoi je ne pourrais pas y prétendre?
Il y a 5 ans, elle m'avait déjà refusé une radio parce qu'elle était sûre d'avoir diagnostiqué une entorse.
Elle m'a donc soigné comme si j'avais une entorse. Sauf que j'avais toujours mal: il m'était impossible de mettre le talon à terre sans crier de douleur. Alors je suis allée aux urgences.
On m'a fait une radio et il s'avérait que j'avais une fracture du calcanéum (et non une entorse).
J'avoue que ça n'a pas été facile de lui refaire confiance après cet incident.
Et pourtant je lui ai redonné une chance.
Comme je te l'ai dis je trouve ça abusé mais malheureusement je vois que à l'heure actuelle il faut relancer les médecins pour avoir des examens complémentaires.Eric 44 a écrit
En ce qui concerne l'ordre des médecins je ne ferai rien car je pense pas que ça aboutisse quelque part et en est dans un pays il est tellement difficile de trouver un médecin traitant que je me risquerait pas à mettre une mauvaise ambiance.
Amicalement.Je n'ai pas l'énergie pour...
Je veux juste aller mieux, pas moins bien, mais mieux.
Dernière modification par Eric 44 (17 septembre 2024 à 11:09)
Hors ligne
Eric 44 a écrit
Pourquoi n'es tu pas repassé à une dose par jour si les doses multiples ne te conviennent pas en attendant ton rendez vous?
Malheureusement, après mon réveil, je n'arrive plus à tenir pour prendre ma dose journalière en une seule fois. Autrefois, je la prenais juste avant de manger vers 12h. Maintenant, il m'est impossible d'attendre cette heure pour tout prendre sans être mal.
Je me réveille en manque alors pour me soulager et pouvoir manger, je prends 100 de ma dose journalière et me reallonge 1 heure (voire 2 heures) et attends que ça fasse effet. Après ce délai, j'arrive à me lever et à me préparer, un peu difficilement pour me doucher mais je ne lâche rien.
Je prends le reste de ma dose journalière 1 à 2 heures après avoir mangé. En entendant, je ne peux pas faire trop grand chose : je suis gênée par des signes manque physiques (courbatures, le chaud froid, mal de jambes... ) alors je reste tranquille en entendant la deuxième dose
Depuis cette initiation au fractionnement par ma médecin, j'ai l'impression d'être complètement déréglée...
Hors ligne
Mlle*Ordinaire a écrit
Eric 44 a écrit
Pourquoi n'es tu pas repassé à une dose par jour si les doses multiples ne te conviennent pas en attendant ton rendez vous?
Malheureusement, après mon réveil, je n'arrive plus à tenir pour prendre ma dose journalière en une seule fois. Autrefois, je la prenais juste avant de manger vers 12h. Maintenant, il m'est impossible d'attendre cette heure pour tout prendre sans être mal.
Je me réveille en manque alors pour me soulager et pouvoir manger, je prends 100 de ma dose journalière et me reallonge 1 heure (voire 2 heures) et attends que ça fasse effet. Après ce délai, j'arrive à me lever et à me préparer, un peu difficilement pour me doucher mais je ne lâche rien.
Je prends le reste de ma dose journalière 1 à 2 heures après avoir mangé. En entendant, je ne peux pas faire trop grand chose : je suis gênée par des signes manque physiques (courbatures, le chaud froid, mal de jambes... ) alors je reste tranquille en entendant la deuxième dose
Depuis cette initiation au fractionnement par ma médecin, j'ai l'impression d'être complètement déréglée...
Hello miss.
Je t'ai écrit hier sur un de tes posts justement, je voulais savoir comment s'est déroulé ton premier rdv au CSAPA?
Qu'en est-il ressorti?
C'est exactement ce que je me disais en te lisant: La méthode que ta médecin a mise en place t'a TOTALEMENT DÉGLINGUÉE, pardonnes moi le terme.
Et non, hein, bien sûr, pas de remise en question de sa part, selon les dernières nouvelles que j'avais lues...
Mais quelle mauvais médecin.
Quelle incompétence.
Quelle fierté mal placée que de ne pas t'avoir orientée vers les spécialistes de l'addictologie...
Pour moi, elle est l'exemple parfait du médecin:
-À fuir.
-Que je pourrirais bien en règle sur Google, les autres doivent savoir.
D'autres personnes se retrouveront peut-être dans ta situation...
-Que je signalerais à l'Ordre des Médecins en exposant mon cas.
Même si ça n'aboutissait pas, j'aurais tenté, et j'aurais informé via les avis Google les gens qui viendraient à vouloir prendre rdv pour ce type de problème.
Je comprendrais parfaitement que tu ne sois pas dans la même optique que moi, vraiment.
Et puis cela te viendra peut-être plus tard.
Pour le moment, tu as la tête dans le guidon,il faut déjà voir comment cela se passe avec le CSAPA.
Je suis pressée de lire tes premières impressions, et je pense bien fort à toi.
Hors ligne
Mlle*Ordinaire a écrit
J'espère que tout roule pour toi, Sic smile
Je te réponds avec du retard désolé.
En toute honnêteté ces derniers jours ont été très éprouvants pour moi.
Gros retour de bâton, pas mal de syndromes de manque aux benzos vu la diminution. De plus je diminue l'alcool et la clope en même temps, je fais pas les choses à moitié.
C'est très compliqué pour moi et pour ma conjointe, ce week-end j'étais dans le mal, physiquement et mentalement.
Aujourd'hui, physiquement ça va mieux, mais mentalement je suis à cran... Mais madame prend beaucoup sur elle et me soutient malgré mon humeur de chien.
J'espère que ton rendez-vous au CSAPA s'est bien déroulé, donne nous des nouvelles. Je suis impatient de voir comment ça se passe pour toi.
Je te réitère tout mon soutien, et encore une fois te souhaite énormément de force et de courage pour traverser cette épreuve.
Prends soin de toi.
Grosses bises
SiC
Dernière modification par SiC (24 septembre 2024 à 09:17)
Hors ligne
Dernière modification par Mlle*Ordinaire (23 septembre 2024 à 22:07)
Hors ligne
1 2
[ Forum ] Help sevrage krarom csapa
|
3 | |
18 | ||
7 | ||
[ PsychoWIKI ] PAWS, le syndrome prolongé de sevrage | ||
[ PsychoWIKI ] Tramadol, effets, risques, témoignages |