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Addiction, destinés génétiquement ? 



Hello à ceux qui me liront,

Je sais pas pourquoi ms hier soir j'arrivais pas à dormir et je pensais à ma situation face à l'addiction et j'ai pensé à ma mère malheureusement décédée brutalement qd j'avais 22 ans.

Et puis j'ai repensé à son parcours médicamenteux et toutes les zones d'ombre qu'elle avait et que je n'ai pu éclaircir. Je sais qu'elle a traîné avec bcp de gens qui tapaient de l'héro et je retrouvais des cuillères noircies avec reste de coke ds sa chambre + des "potes" à elle qui chassaient le dragon etc.

Elle a également été sous AD pendant 30 ans + somnifères en grande consommation je le réalise aujourd'hui parce qu'elle avait du mal à parler tellement elle devait être ds une grosse conso.

Alors je vs rassure je suis pas du style Sarko à prôner le dépistage précoce de la délinquance , partant du principe qu'on est tous destinés à la base en fonction de son environnement familial etc ms qd même je me demande si mon goût pour les prods a pas été en lien quelque part ( aujourd'hui metha et stilnox) premier LSD à 13 ans et demi ça me paraît un peu précoce qd même..

Est-ce qu'il y aurait pas un lien génétique ou contextuel à tt cela ?

Juste un questionnement personnel au passage

salut

Catégorie : En passant - 24 octobre 2018 à  13:42



Commentaires
#1 Posté par : Anonyme1756 24 octobre 2018 à  15:35
Il n'y a pas de détermination génétique, mais il peut y avoir des prédispositions à aller tester les produits et à y accrocher plus ou moins.

C'est en travaillant rétrospectivement sur ton histoire que tu pourras tenter de départager ce qui pourrait venir d'un héritage (les prédispositions psychologiques et physiologiques), de ton environnement familial (est-ce ta mère qui t'a élevée par exemple?) et social, et des autres évènements de ta vie (qui souvent tiennent en partie du hasard)...

 
#2 Posté par : Mimi 24 octobre 2018 à  16:58
Je suis bonne pour une bonne psykothérapie lol

Après je pense qu'il faut que je travaille sur l'origine de mes appetences et mon terrain addictif pour peut être pouvoir régler le problème de fond vu qu'en plus je diminue le TSO.

Après peur du psychiatre ou psychologue car des fois remuer la merde et bien ça pue.

Je suis partagée quant à trop creuser les choses chez moi car j'ai peur que ça me mette ds un état "lourd" (moins de légèreté) et je pense que mon esprit a volontairement occulté des phases de ma vie  pour pouvoir avancer. J'étais d'ailleurs étonnée de penser à tt ça hier.

Et puis est-ce que c'est bien de focaliser sur tout ça et essayer de tt décortiquer je sais pas trop..

 
#3 Posté par : Anonyme1756 24 octobre 2018 à  17:05

Mimi a écrit

Et puis est-ce que c'est bien de focaliser sur tout ça et essayer de tt décortiquer je sais pas trop..

Pas forcément c'est à toi de voir si ça peut te faire avancer ou te faire ruminer dans le mauvais sens, mais c'était pour répondre à ta question, car même en passant par la case "test génétique" ce n'est pas certain que tu pourrais y répondre, mais tu pourrais ajouter un certain nombre d'hypothèses...


 
#4 Posté par : prescripteur 24 octobre 2018 à  17:58
Il est prouvé que certaines mutations génétiques de certains gènes interviennent dans la propension à l'addiction. Pour les opiacés, par exemple, pour  environ 30% et probablement autant pour l'alcool.
Toutefois, la recherche de ces mutations est encore chère et son interet est limité. Ton histoire de vie évoque évidemment une fragilité vis à vis des consommations. Est elle génétique ou acquise ? Je ne pense pas que la réponse puisse t'aider vraiment, même si elle était disponible facilement (ce qui n'est pas le cas).

Tu sais que tu es fragile et donc doit être vigilante, c'est l'essentiel. What else ?

Pour la psychothérapie c'est en effet plutot psychanalytique de penser que découvrir le pourquoi de tes problèmes peut t'aider. Mais comme tu dis ça peut sentir mauvais.
Je pense que, comme la connaissance de la part génétique/acquise, la découverte des origines de tes problèmes ne veut pas dire forcément que ça va t'aider à les gérer.

Les Therapies Comportementales et Cognitives (TCC) par exemple sont plutot axées sur le "comment je peux m'aider ici et maintenant ?" et n'exigent pas que l'origine des problèmes soit détaillée.

Donc, renseigne toi, discute avec des psychologues et essaie de choisir ce qui te conviendra le mieux.

Amicalement

 
#5 Posté par : Mimi 24 octobre 2018 à  20:41
Merci  Prescripteur,

Effectivement je suis d'accord avec toi sur le fait que découvrir l'origine du problème ne va pas le résoudre.

Je vais tester la TTC qui me paraît plus pertinent.

Merci aussi pour ta réponse  ILE .
J'ai besoin de soutien en. ce moment et j'en ai clairement pas face à mes problématiques donc ça fait tjrs du bien d échanger avc vous..

super

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