Salut,
D'habitude je n'interviens pas dans les problématiques d'
alcool (bien que ma copine ait été alcoolique pendant 20 ans), mais c'est le jeune âge de ton frère qui me fait réagir. C'est l'âge où le cerveau est en pleine formation et le début d'une addiction quelle qu'elle soit peut avoir des conséquences néfastes à l'âge adulte.
Pour faire simple, le cerveau va créer des connections qui deviendront des automatismes, dans le sens où confronté à une situation de stress, d'angoisse ou conflictuelle son cerveau reptilien va le faire aller vers la solution qu'il connait le mieux: la consommation d'
alcool. Pour le lui faire comprendre, tu peux même lui expliquer que la consommation d'
alcool à forte dose déclenche entre autres une libération de substances de type morphiniques (qui désinhibent, rendent bcp moins sensible au froid, sensation de mal-être lorsque l'
alcool manque, etc.). Mais contrairement à la
morphine, l'
alcool à hautes doses amène avec lui de nombreux problèmes de santé.
D'après ce que tu expliques, il n'a pas encore l'air mûr pour te suivre chez un addictologue, mais tu peux lui proposer une solution médiane qui serait de l'accompagner à une réunion des "Alcooliques anonymes" qui se tiennent un peu partout en France. Là , il pourra livrer ce qu'il a sur le coeur devant d'autres (ex-) alcooliques et c'est gratuit. Parfois certaines personnes tiquent parce que la méthode fait mention d'une "force suprême" (que tu peux interpréter par Dieu, Bouddha, la volonté, enfin ce qu'il lui plaira), mais la méthode a souvent prouvé son utilité et ses réussites.
Voilà , j'espère de tout coeur que cela fonctionnera et que tu ne seras pas "obligé" de le mettre en cure à l'hôpital pour son propre bien.
Courage!