2h40 et je ne dors pas. 2h40 et demain je n'ai pas d'impératifs. 2h40 et je me sent seul. 2h40 et je suis toujours sobre.
Pffff
Qu'est-ce que je fais de ma vie.. j'ai 24 ans et plus d'amis je vis toujours chez ma mère et je piétine le peu de tranquillité qu'elle pourrais avoir avec son compagnon.
Une tension bien installée et très fortement ancrée dans cette demeure. Un semblant de famille hagard à l'agonie qui s'essoufle à ne plus rire.
Combien de temps ça fais que j'ai pas rie ?
Je veux dire vraiment rie genre comme avec mon pote d'enfance quand on se forcé à rire jusqu'à que la vue de nos tronche farfelues déclenche un fou rire inarétable... le genre de fou rire ou tu fini par terre et qu'au bout de 5 min t'as presque envie de gerber tellement tu rie...
Ça fais si longtemps que je prend plus mon pied à vivre ?
Un ans et demi que j'ai pas eu de sexe avec quelqu'un. Une traversée du désert qui commence à être longue d'autant plus quand on parle sentimental. La ça fais depuis fin 2018 que je n'ai plus eu d'étincelles dans mon petit palpitant.
Je ne fais pas l'effort, je m'oublie et me délaisse en essayant d'échapper au cicatrices de mon passé.
Une sexualité précoces et décousu dans un environnements social où le marketing reigne et l'image prédomine.
Une flopée d'agressions constantes soutenue par notre culture qui nous apprennent comment l'on doit penser, à quoi on doit ressembler, comment on doit vivre, comment on doit consommer, quel maison on doit prendre, quel sport on doit regardé, quel voiture on doit avoir, quel pouvoir on doit posséder, avec qui ont doit se marier.
Quel vie es ce que je choisis ??
Quel vie veullent-ils que j'ai ??
Mais en fait qui moi je suis vraiment ? Qu'est-ce que je veux dans la vie ?
Allez un petit détour entre les scènes pour déclarer comme ça que la dépression avec un grand D est sournoise.
Elle s'innisse petit à petit dans ta vie lorsque tu as le dos tourné. J'ai tourné le dos à certaines des expériences de ma vie et je lui ai laissé le temps de s'installer et de prendre le contrôle du système.
J'ai tourné le dos à certaines choses qui me faisait peur et dont mon cerveau juvénile s'efforçait à m'envoyer des signaux de stress.
Mon cerveau et ma psyché se sont dissocié, peut à peu disloqué alternant entre des actes conscient contrastant avec des actes inconscients.
Mon subconscient prenait le dessus et décidé à ma place, j'ai laissé certaines zones d'ombre à l'ecart dans ma tête et à l'écart de tout soupçon ces zones d'ombres ce sont propagés prenant petit à petit le contrôle de mes décisions. Évaluant les pertes et profits à faire tel chose, à dire tel chose, à penser tel chose, la peur c'est emparé de moi et le jeune enfant que j'étais ne sue plus si ses propres pensées étaient mensonges ou vérités.
L'adolescence arrive et tout un tas de nouvelles sensations sont là pourtant je ne me sent pas à ma place.
"Vie ta vie et soit libre" me criait intrinsèquement mon cerveau. Émotions refoulée et par peur du ridicule je change ma façon d'être face aux autres, j'evite la confrontation car au collège les enfants sont cruels entre eux et je ne me sent pas prêt.
Pas près à assumer quel que chose que je connais, qui est en moi et pourtant si distant à la fois.
Pas seulement une façons de pensé, ni une façon de s'exprimer mais une façon de vivre, une sexualité.
Ça y est c'est dis je suis homosexuel. C'est peut être cliché mais dans la vie on peut choisir sa voiture, son animal de compagnie, sa religion mais pas sa sexualité.
Ça fais partie du jeux apparemment.
Le fait est que au collège mon cerveaux en surchauffe à choisit de taire cette émotion.
Le stress causé par l'idée que je soit divergent de la majorité ma complexé si fort que mon monde est devenu flou. J'etait dans un état de contrôle permanent de mon image, de mes pensées et de mes paroles.
"Petite aparté pour ajouter un petit quelque chose : Alors déjà félicitations d'avoir lu autant je ne sais définir si tu perd ton temps à me lire où si tu profite actuellement de ce voyage barbare dans la tête de quelqu'un d'autre.
FORCÉMENT je ne dis pas tout sur la ou les raisons qui ont bloqué ma tête étant si jeune. Ce sont des traumas qui me sont personnel et dont je garderais toujours une certaine pudeur"
En grandissant je me suis fait des amis essentiellement masculins et j'ai eu mes premières fois avec une fille de mon école qui était ma voisine, puis ma copine, puis juste un coup, puis mon ex voisine.
Bizarrement la plupart de mes bons potes du collège ce trouvé en fait être aussi des homo refoulé.
De mon collègue à fin lycée j'étais un sale con naïf. Très moqueur et souvent à analysé chaque fait et geste des autres. J'etait particulièrement homophobe; "coïncidence je ne crois pas".
J'ai eu une relation qui à commencé à mes 17 ans et elle à été intense. Cette fille j'ai cru l'aimer mais j'ai juste eu un comportement désastreux avec elle sur le long terme. J'étais vraiment investie qu'avec ma bite dans la relation et c'etait principalement la raison pour laquelle on était ensemble, elle à côté de ça était franche et aveuglément amoureuse.
C'est aussi à ma période lycée que j'ai commencer un doux chemin vers l'addiction.
Cannabis gentil
cannabis, quel sensation de légèreté tu apporte les premières fois et qu'elle euphorie si facile avec toi.
Ça commence toujours entre pote en soirée où entre les cours, souvent un d'entre eux en ramène et te fais découvrir le calumet de la paix. Puis tu kiffe ta raçe et tu le fais de plus en plus, tu regarde même comment on fait pour rouler et la BOOM...
Tu te retrouve à fumé seul sans raison un soir pour dormir. Et puis merde tu le fais de plus en plus souvent tout les soirs après les cours en rentrant chez papa maman qui viennent de divorcé et qui par peur que je le vit mal deviennent plus laxistes chacun de leur côté avec leur fils unique.
Le mal est fait je ne suis plus maître de la situation j'ai choisis plusieurs années auparavant de ne pas être totalement moi et la je sent que fumer ça me fais penser à beaucoup de choses, je réfléchis beaucoup.
C'est le
cannabis qui à entre-ouvert un coin de ma tête que j'avais choisis d'oublier, je m'interroge, me questionne et m'intéresse beaucoup aux choses de filles.
Pourquoi je suis pas une fille ? En plus c'est trop bien d'être une fille, elles ont plein de vêtements et elle sont belles et elle sont gentilles et elle peuvent avoir des copains.
MERDE.
Juste merde en fait..
Je suis né en 96 et en soit j'ai carrément grandit en même temps que les ordinateurs. J'ai découvert jeune les écrans puis internet, puis la pornographie sur internet.
Et puis toute ces pubs partout sur nos écrans, sur le net à la radio, à la télé.. achète achète achète.
Voir des standards de beauté exposé partout par toute sorte de média est très hasardeux et je pense être la première génération à en payer les conséquences.
Les conséquences d'une société marketing qui vendent un idéal dans des produit seulement banal, une surexposition médiatique d'une gente féminine hypersexualisé. Gente féminine qui ne représente pas un quart de la plus part des femmes, une gente féminine qui reflète un idéal de beauté à atteindre avec une pression constante et de plus en plus palpable de la part de chacuns.
Les hommes eux n'ont qu'à ce laissé allez et profitez de leur position patriarcale toujours prévalante dans le système qui n'influera jamais sur leur capacité à être écouté.
Attention je ne dis pas qu'il n'y as pas de pression sociale pour les hommes. Je dis simplement que la femme à était objectifier dans notre culture et nos habitudes voyeuriste pour complaire à l'envie de certains hommes rétrogrades et misogynes.
Quand on va au cinéma on ne voit pas un film basé sur l'histoire d'une femme qui prend des décisions librement sans que ce soit pour finir dans les bras d'un prince charmant.
Les rôles féminins à Hollywood ne sont que figurations sans vrai fond, on idéalise sont corps et on délaisse ses idées.
La première puissance mondiale est une nations qui vote des lois et prend des décisions en l'absence presque totale de femmes. Dans une démocratie cela veut dire que 50% des gens ne sont pas représentés.
Bref je pourrais étaler encore tout ça en long en large et en travers mais je vais évité de faire trop durer.
Les hommes eux sont dès le plus jeunes âge éduqué à ne pas pleuré comme une fille, à être fort comme un garçon, à être ci et ça mais pas ci et surtout pas ça.
Les jeunes garçons se voit très tôt inhibé dans leurs émotions et ont souvent une pression sociale les empêchent d'extérioriser leur vrai nature.
Leurs peurs, leurs joies, leurs envies.
Internet.con et l'oligarchie patriarcale ont littéralement interféré avec mon apprentissage de la vie. Ils m'ont modelé à leur façons en faisant de moi un bon petit clone.
Le monde moderne est juste à sont balbutiements lorsque l'ont comprend à quel point on est à l'age de pierre au niveaux social. Même les droits de l'homme équivaut à l'invention du feu dans un monde où les sociétés en places sont gouvernés par le bénéfice imediat et non l'accomplissement personnel et le bien-être de tous.
Un monde dans lesquels le trafique d'être humain est un fait et où l'arme nucléaire est de plus en plus detenue par des gouvernements instables.
Un monde que l'ont rend toxique chaque minutes qui passe, secondes après secondes à juste ignorer le fait qu'on es responsable.
Un monde qui fonce droit dans le mur et qui n'est pas en phase avec ses problèmes.
Je pense personnellement que les normes jouent énormément sur notre façons d'agir et je pense que la masculinité toxique et misogyne que représente certains hommes détenteur du pouvoir, des médias et des devises est une des problématiques actuelle à régler le plus vite possible.
"Grab they by the pussy" comme à dit un jour un grand homme.
Tout ce blabla fais vraiment mal au crâne en 10 secondes chrono ça casse les couille et le morale mais on est face à un enjeux de pérennité où de mort en ce moment.
Je sais pas si on arrivera seulement à décroché de toute nos petites addictions néfastes que la consommation offre en permanence.
Toute les phrases et mots auxquelles vous venez d'être confronté ne sont qu'un avis subjectif et non révélateur de la pensée générale. Ce texte met en évidence des éléments non construit et qui sont juste sorti au cours d'un essai d'ecriture sur le site PA.
Il est actuellement 4h45 et je ne dors toujours pas. Je vais me fumé une clope et fermé les yeux juste après
PS: Déso pour l'orthographe et la conjugaison je lis pas bcp !!