Nous sommes toutes et tous des mystère pour nous même.
Il y a des années, je me prenais la tête parce que je basé la
coke, je m'enfilais tranxène sur tranxène et
tercian, sans compter les dizaines de gros
joints et les clopes, je n'en parle même pas. La
rabla est arrivée, je faisais des aller retour chez le dealer et dormais à chaque fois sur la route, à force de piquer du nez. Je me culpabilisé, j'ai fini par tout arrêter, sauf la clope et les pétards.
Ensuite je me prend la tête parce que je fume des
joints et toujours du
tabac. J'arrête le
tabac et fume de l'herbe pure. J'arrête l'herbe pendant huit ans. Quatre ans avant cela, je reprend le
tabac et la prise de tête avec. Puis quatre ans de plus et je reprend l'herbe. Je me prend la tête encore.
Puis je ré arrête l'herbe et continue la clope.
Je me mets à boire de l'
alcool tout les jours et trois mois plus tard, me voyant partir dans une consommation très dangereuse, je me psd des questions. En parallèle, par les douleurs physiques, j'essaye un médicament opiacé carabiné, qui m'avais était prescrit. J'arrête de boire car c'est incompatible. ensuite, je reprend l'herbe pour essayer de descendre ma consommation d'
opiacés. En fin de compte, les angoisses que me procure la
beuh me font augmenter ma consommation du médicament. J'arrête l'herbe et essaye de baisser les opis, sans rien ajouter.
Je recommence l'herbe, mais je ré arrête...
Aujourd'hui, me voilà en attente d'une éventuelle hospitalisation pour sevrer complètement ou passer à la
méthadone.
Conclusion à tout cela, peut importe le nombre ou la dangerosité des produits, la seule chose que je n'ai jamais sevré, c'est la culpabilité !
La culpabilité oeuvre à faire grandir une mésestime de soi et pousse à la consommation pour rétablir le mal-être occasionné.
Voilà , cette intervention c'est juste pour dire que quoi que l'on fasse, il reste toujours la problématique de
base, un traumatisme qui détruit la confiance en soi, qui crée la culpabilité, puis la mésestime de soi, qui elle même crée le mal-être et qui amène à vouloir anesthésier l'ensemble.
La boucle est bouclée.
En comparaison, cinq bières une fois de temps en temps avec deux
joints, ce sont un deux boutons d'acnés, à côté d'une personne qui à la varicelle.
Keep cool, tu es saine de corps et d'esprit, ça pourrait être pire, alors réjouis toi et savoure tes bières.
Amarnath