Suite à la discussion que j'avais ouverte sur le maitrise de ma conso d'
alcool et au grand nombre de réponse que j'avais eu, je viens donner quelques nouvelles.
J'ai la chance de n'avoir qu'une dépendance psychologique à l'
alcool alors j'ai opté pour un travail avec une psychologue qui m'apporte beaucoup.
Pour rappel mon soucis avec l'
alcool était surtout lié à la culpabilité de me cacher de mon conjoint pour boire quelques bières (2 en moyenne) dans mon garage une à deux fois par semaine. Evidemment c'est pas énorme mais moi ça me posait problème parce qu'ayant eu de longs passages alcoolisés à diverses époques de ma vie, j'avais peur d'être tombée dans une réelle dépendance et avec l'
alcool le problème c'est que c'est si facile de s'en procurer que je me demandais si je pouvais réavoir une conso normale c'est à dire pour ma part assumée. J'entends par là sans me cacher parce que niveau quantité je suis juste un peu au dessus des recommandations de l'OMS (14 unités/semaine) et encore pas toujours, parfois moins
Alors voilà , après un écart la semaine dernière pour une despé dans le garage j'étais verte parce que j'avais réussi à changer ma vision des choses et à relativiser mon comportement alors que cette despé me rappelait que j'avais encore besoin de ce moment avec moi même en lousdé.
J'ai passé un sale week-end à me remettre en question mais je crois que ça fait partie du processus et de fait cette semaine je me suis réarmée de courage, non pas pour limiter mes consos mais pour retrouver confiance en moi. Conclusion, j'ai juste bu un verre de vin hier soir devant mon conjoint ! Cool.
Tout ça pour dire que lorsqu'on fait un écart le plus dur n'est pas la conso en elle même mais le sentiment de culpabilité qui en découle. je pense que si j'avais pris une vraie cuite en solo j'aurai pas été plus mal.
Alors si j'écris ce petit témoignage, c'est juste pour encourager ceux qui comme moi essayent de modifier leur comportement pour leur dire que c'est possible (je parle pour ma part de dépendance psycho) même si c'est long, même si c'est dur, même si on ne sent parfois comme une merde face à ses pulsions. A force d'essayer arrive un moment ou le bien-être dans la modération prend le dessus sur la pulsion.
Je ne donne pas de leçons, je sais que je vais certainement refaire des écarts mais ils sont de plus en plus rares et m'aident finalement à continuer mon chemin.
Merci aussi à ceux qui m'ont encouragée et qui par leurs témoignages font avancer les choses.
K