Salut, Première entrée sur mon blog. Pour avoir un endroit où faire le point.
Grosse diminution métha: de 60 à 20 mg par jour en 1 mois Diazepam: 40mg à 10 mg en 3 mois Oxazepam: 100mg à 0 en 2 semaines ( je n'étais pas encore très accoutumé à celui-ci ) Il y a une grande part d'addiction psychologique chez moi, j'arrive à me leurrer un peu. Quétiapine: de 1000mg à 300mg en 6 mois. Parkinane: Arrêt complet, trop d'effets secondaires. Aripiprazole: 5mg stable depuis 1 mois. Prazepam: 20mg à 0mg en 5 mois environ. Noctamide, zopiclone : plus de prise de somnifères depuis 2 mois.
Autrement dit je me sens bien mieux en ce moment, j'ai l'esprit bcp plus clair, je suis en forme, je ne dors plus 14h par nuit, je suis plus concentré, et je souhaitais bien diminuer avant ma reprise d'études qui compte énormément pour moi :)
Je me sens bien, j'ai un peu de réserve au cas ou en cas de coup dur, cet été fut prolifique à ce niveau.
Je ne sais pas si le terme "félicitation" soit bien appropriée, il n'y a pas de médailles à la clé ni à gagner quand on s'efforce d'être "clean" aux yeux des autres et pour soi même... n’empêche que tu sembles avoir parcouru un sacré chemin... "de cette dimension, on en a fait le tour" (ouais c'est un truc que je me suis dit un matin après un rêve lucide et après avoir décroché du subu... XD) Bon ceci dit je ne veux pas jouer les rabats-joies mais warning à l'effet rebond après arrêt complet de la méthadone (qui a des vertus antidépressives et combat férocement l'anxiété)... mais tu sembles décrocher de façon parfaitement rodée et bien calculée... (en douceur quoi...) ce qui peut - peut-être - finir sur "une réussite" (je ne trouve pas d'autres termes sorry...).
En ce qui me concerne et comme j'ai tenté de l'exprimer dans le forum, j'ai fais un décrochage qu'on peut qualifier de barbare, voir suicidaire. Alors attention aux cons (tu sais le genre de pedzouille qui se prend pour le sergent Hartman) qui disent et peut-être te diront : "la souffrance du manque ça n'est que dans ta tête" (dans le genre tautologie débile, c'est le must). J'ai stoppé la métha avant d'avoir stoppé le subu (ce qui est logique...), et ce dernier sevrage n'a pas été aussi pénible à vivre que celui de la métha. Dans les premiers jours, je me sentais incroyablement "libéré" d'un poids, mes ressentis sur la vie semblaient neufs et hyper agréables comme une grande bouffée colorée d'air pur.. Mais ça n'a pas duré... so take care, reste prudent camarade... et va à la pharma chercher ta métha même si tu décides de ne plus la prendre, ça ne peut faire office que d'airbag, et c'est une mesure dix fois plus sécure...
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