Blogs » Arkange » 

Lassitude 



Lorsque j’ai un but,
Lorsque je m’isole.
Et que le temps passe
Que chaque jour compte de nouveau.

Que ce soit la drogue, le sport, le monde numérique, les études ou l’amour, je m’y égare encore et encore.

Autour d’un cachet, d’une trace, d’un livre, d’un lien charnel, ou d’un terrain je me retrouve, puis je m’y perd.

Au final tout est pareil non? Que l’on ai des passions ou pas, à la fin on se lasse, et je me demande comment font la plupart des gens pour répéter inlassablement le même travail au quotidien des années durant.

Alors c’est ça la vie ? On se lève, on travail puis on rentre et on s’évade, tout ceci inlassablement jusqu’à ce que la mort vienne nous prendre.

Moi je n’veux pas de cette vie là, alors je me bat dans mes études afin de pouvoir avoir une vie bourré d’action ou chaque lever de soleil sera différent du précédent.
Mais la bataille est elle perdu d’avance ?
Entre mes lassitudes, mes démons  et mes envies d’exaltations garder le cap devient un défi quotidien.

Et puis mon amour n’a pas la même vision que moi, jonglant entre alcool, shit et travail à la chaîne, elle n’a nul autre but. Comment raccorder sa pensée à la mienne ? Comment la faire adhérer à mon monde futur?

Enfin bon.. Parfois je me dis que je comprends vraiment rien à la vie; que je devrai savoir me contenter d’une vie simple, sans réflexion, et, sans rêves..

Catégorie : Carnet de bord - 01 décembre 2020 à  22:04

Reputation de ce commentaire
 
Beau texte!



Commentaires
#1 Posté par : Dragonflyy 02 décembre 2020 à  00:27
Moi aussi, je ne comprends pas du tout le fait de se lever tous les matins pour vivre et revivre les mêmes journées.. Nous sommes rêveurs, et nous avons raisons :)

 
#2 Posté par : Morning Glory 02 décembre 2020 à  01:39
Yaaaay, enfin quelqu'un qui dit tout haut ce que je pense toujours tout bas!!! Thanks!
Et moi aussi je me lasse toujours de tout... Faut chercher encore et encore jusqu'à trouver vraiment un truc qui nous plaise y parait, perso entre dépression et phobie sociale j'ai un peu de mal. Du coup c'est même genre de travail que ta copine et trois antidépresseurs simultanés (sans compter trois autres officieux, donc six en fait). Pour être ce qu'on attend de moi finalement: un robot, qui accomplit sa tâche sans se cabrer ni s'écrouler. Me droguer jusqu'à la moelle pour supporter d'être un vulgaire rouage aux mains de mon patron, contre un salaire de subsistance pour s'assurer que je sois bien obligée de revenir le lendemain si je veux manger, et que je ne puisse surtout pas investir nul part pour me sortir de là non plus. Bref. La (ma) vie, quoi.

Ca fait quand même du bien de voir que je ne suis pas seule à être consciente de ça.

 
#3 Posté par : Nomad Soul 02 décembre 2020 à  08:28
Ça fait plaisir d'entendre des raisonnements comme ça, surtout à notre époque sur-connecté et matérialiste. J'ai l'impression que les consciences conscientes disparaissent de plus en plus!

J'ai vraiment été dans un rejet de tout ça plus jeune, trop linéaire, trop fade et sans une réelle utilité, j'essaie de trouver une voie du milieu maintenant.
Ce faux confort qui t'enchaine par son coté rassurant, la retraite, le domicile, les assurances, le jugement social.

On a vraiment laissé l'humain de coté! Comme l'a dit DragonF il faut rêver et danser aussi!

En trouvant et faisant ce qui nous "parle", on sera obligatoirement là, là à l'endroit exact ou nous devons être.

 
#4 Posté par : cependant 02 décembre 2020 à  12:57
Salut,

Arkange a écrit

je me demande comment font la plupart des gens pour répéter inlassablement le même travail au quotidien des années durant.

moi je me pose chaque jour cette même question depuis des années...!

seule constante dans l'inconstance, rituels qui m'écorchent

je ne pourrais pas vivre comme ça. je ne sais pas si je suis jalouse ou juste dépitée par la moi qui n'a pas été et qui pourrait se contenter d'un calendrier fait de mois et années uniformément plats. j'arrive pas à jouir du bordel infini de ma vie, de la précarité permanente des frissons de la marche sur le fil du rasoir. pourtant, je ne pourrais pas faire autrement. j'ai essayé, pas réussi et j'ai failli m'enterrer même plus vraiment vivante.

mais ça coute cher se battre dans l'entropie, contre le rouleau compresseur de mêmes gestes, mêmes paysages, mêmes visages.

et  des fois j'ai l'impression que je sors de cette lutte en chien, sans accroches et des perspectives kaléidoscopiques ; je me perds, mais au moins c'est pas dans le désert.

Comment raccorder sa pensée à la mienne ? Comment la faire adhérer à mon monde futur?

ça c'est un autre point qui me touche, qui fait mouche.

j'en suis arrivé à la conclusion que ce n'est pas possible de faire adhérer les autres à notre monde. au-delà de tout l'amour du globe, chacun suit son chemin. inutile de vouloir en déformer la trajectoire, simplement des fois on trouve des personnes avec qui les voies se croisent.
mais c'est se faire du mal et en faire d'essayer de se renfermer dans des trajets où on ne se projette pas. j'en ai fait les frais.
et maintenant je ne sais plus où je vais, ni avec qui. car c'est impossible de choisir entre les caresses douces d'un no future à la bière dès le matin et le réconfort d'un confort qui espère dans le futur.

désolée, je ne suis pas vraiment d'aide à démêler tout ça, à part le bien qui vient du partage. bon courage à toi aussi.


 
#5 Posté par : Arkange 11 décembre 2020 à  02:20
Bonsoir !
Merci pour vos réponses !
Ça fait plaisir de voir que je suis pas seul à trouver tout cela fade et lassant, à vouloir rêver et vivre une vie « réelle » et emplie d’émotions.

Et merci pour ces sages paroles @cependant , mais, et c’est peux être par manque de maturité, j’espère du plus profond de mon cœur, que si l’on a de beaux objectifs et que l’on fait les choses avec une intention honnête et pur, alors forcément, on peux réussir à faire adhérer à notre monde la personne que l’on aime.
Enfin bon c’est peux être un autre rêve en vain!

En tout cas courage à vous tous dans votre quête du bonheur!

Remonter

Pied de page des forums