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Le Début
Bonjour à tous,
Oui le début il y a un début à tout, mais qui ou quoi débute ? Je ne sais pas, j'ai toujours voulu écrire un livre mais quoi y raconter et en ai-je les compétences surtout ? J'ai parcouru le forum et lu beaucoup d'histoires, des questions et les réponses apportées, j'ai appris énormément sur cette merde au doux nom d'Héroïne que je sniffais sans avoir d'autre renseignement autre que celui d'anti-douleur et que je pouvais en mourir principalement. J'ai essayé, j'ai voulu essayer en premier lieu comme bon nombre d'entre nous, personne m'a forcer.
Je veux arrêter cette consommation. Oui je le veux mais chaque tentative est un échec, j'ai commencé à en prendre il y a deux ans au décès de mon Ami, et je suis dépendante depuis deux ans et demi avec un traitement de substitution depuis presque deux ans avec des arrêts et reprises de traitement(Subutex). Et là depuis 10 jours pas de prise de médicament et donc très difficile de reprendre mon traitement, c'est crise d'angoisse, pétage de plomb jusqu'à ce que je cède à l'Héroïne et l'échec me redonne les crises d'angoisse, un cercle vicieux dont je n'arrive pas à sortir. Je sais que je peux y arriver, il faut que j'y arrive avant qu'il ne soit trop tard. Les excuses sont trop nombreuses et la plus motivante est que je suis Maman. J'ai honte, il a dix ans et sait ce que je consomme. Je ne peux pas le laisser seul et pas famille pour qu'il puisse être prise en charge le temps d'une hospitalisation pour sevrage, je me doute que les services publics s'occuperait de mon Fils mais comment et pour combien de temps, j'ai peur de mettre mon doigt sur cet engrenage et de ne pas être près de mon Enfant à la sortie d'une hospitalisation. Et parallèlement, je me dis qu'il faut mieux que l'on soit séparés le temps d'être sevrée et de se retrouver pour une Vie sans drogue.
Oui le début il y a un début à tout, mais qui ou quoi débute ? Je ne sais pas, j'ai toujours voulu écrire un livre mais quoi y raconter et en ai-je les compétences surtout ? J'ai parcouru le forum et lu beaucoup d'histoires, des questions et les réponses apportées, j'ai appris énormément sur cette merde au doux nom d'Héroïne que je sniffais sans avoir d'autre renseignement autre que celui d'anti-douleur et que je pouvais en mourir principalement. J'ai essayé, j'ai voulu essayer en premier lieu comme bon nombre d'entre nous, personne m'a forcer.
Je veux arrêter cette consommation. Oui je le veux mais chaque tentative est un échec, j'ai commencé à en prendre il y a deux ans au décès de mon Ami, et je suis dépendante depuis deux ans et demi avec un traitement de substitution depuis presque deux ans avec des arrêts et reprises de traitement(Subutex). Et là depuis 10 jours pas de prise de médicament et donc très difficile de reprendre mon traitement, c'est crise d'angoisse, pétage de plomb jusqu'à ce que je cède à l'Héroïne et l'échec me redonne les crises d'angoisse, un cercle vicieux dont je n'arrive pas à sortir. Je sais que je peux y arriver, il faut que j'y arrive avant qu'il ne soit trop tard. Les excuses sont trop nombreuses et la plus motivante est que je suis Maman. J'ai honte, il a dix ans et sait ce que je consomme. Je ne peux pas le laisser seul et pas famille pour qu'il puisse être prise en charge le temps d'une hospitalisation pour sevrage, je me doute que les services publics s'occuperait de mon Fils mais comment et pour combien de temps, j'ai peur de mettre mon doigt sur cet engrenage et de ne pas être près de mon Enfant à la sortie d'une hospitalisation. Et parallèlement, je me dis qu'il faut mieux que l'on soit séparés le temps d'être sevrée et de se retrouver pour une Vie sans drogue.
Catégorie : Carnet de bord - 02 mai 2023 à 15:14
Commentaires
1
#1 Posté par : Catherinecc8078 13 mai 2023 à 13:30
Coucou à tous...
Nous sommes douze jours plus tar et toujours au même point, envie d'arrêter mais je n'y arrive pas, j'ai recontacté le service d'addiction où j'étais suivi au début, proposition de rendez-vous dans deux mois... Je me suis décidée pour la cure et le lendemain réponse positive pour un travail donc Je ne peux pas faire la cure, mais je fais quoi, je vais travailler Lundi en consommant, sous héroïne mon cerveau n'est pas si productive, trop minutieuse dans ces cas là, trop perfectionniste et du coup trop bizarre et parano ça se voit ça ne se voit pas que j'ai consommé, je suis obnubilée par cette substance, premier frison je prends je prends pas, j'ai sans cesse des vertiges et j'ai l'impression que je vais tomber que je ne tiens pas sur mes jambes, le matin au réveil c'est atroce, je refoule des crachats, c'est horrible, ça me fait peur et pourtant malgré mes angoisses mes peurs Je consomme, je prends et je reprends, Je ne suis pas défoncée c'est pour ne pas être en manque, mais je n'ai pas envie, j'écrase, je prépare un trait et je sors de la chambre car NON Je ne veux pas consommer, et puis ça ne va pas alors j'y retourne et finalement je prends et Je sors de la chambre, je ne suis pas bien je culpabilise et voila au pays de l'uchronie en me disant et si je n'avais pas repris là que ce serait il passé et si je n'avais pas consommé du tout et si et si et si et si et si... Mais voila je suis à moins d'un gramme, ce n'est pas excessif mais ça me tue à petits feux, ca me ruine la santé et ma vie, je vole l'enfance de mon enfant, je suis la pire des Mères ne faudrait il pas qu'il soit loin de moi pour me faire un électrochoc, j'ai des changements d'humeur, développement de toc plus plus, j'arrive à les cacher en présence de tiers personnes mais pas quand Je suis avec mon Fiston et je passe pour une demeurée, non je suis simplement un toxico qui finira dans le caniveau si Je ne me sors pas de là, j'ai recontacté où j'ai été suivi au début de ma dépendance, mais pas de rendez-vous avant un mois, j'hésite plus de dix fois dans la journée à appeler les Pompiers mais pourquoi faire leur dire quoi??? Et on m'a dit que les dépendants aux drogues dures sont traitées comme de la Merde aux Urgences... J'ai des douleurs dans la poitrine chaque jour mais quand Je dis au Docteur hier tout cela oui tout cela la reprise, les tocs, les douleurs les angoisses J'ai eu en réponse "On va prendre la tension" bon j'ai arrêté d'en parler je suis repartie avec mon ordonnance de Subutex alors que je l'appelé à l'aide...
Nous sommes douze jours plus tar et toujours au même point, envie d'arrêter mais je n'y arrive pas, j'ai recontacté le service d'addiction où j'étais suivi au début, proposition de rendez-vous dans deux mois... Je me suis décidée pour la cure et le lendemain réponse positive pour un travail donc Je ne peux pas faire la cure, mais je fais quoi, je vais travailler Lundi en consommant, sous héroïne mon cerveau n'est pas si productive, trop minutieuse dans ces cas là, trop perfectionniste et du coup trop bizarre et parano ça se voit ça ne se voit pas que j'ai consommé, je suis obnubilée par cette substance, premier frison je prends je prends pas, j'ai sans cesse des vertiges et j'ai l'impression que je vais tomber que je ne tiens pas sur mes jambes, le matin au réveil c'est atroce, je refoule des crachats, c'est horrible, ça me fait peur et pourtant malgré mes angoisses mes peurs Je consomme, je prends et je reprends, Je ne suis pas défoncée c'est pour ne pas être en manque, mais je n'ai pas envie, j'écrase, je prépare un trait et je sors de la chambre car NON Je ne veux pas consommer, et puis ça ne va pas alors j'y retourne et finalement je prends et Je sors de la chambre, je ne suis pas bien je culpabilise et voila au pays de l'uchronie en me disant et si je n'avais pas repris là que ce serait il passé et si je n'avais pas consommé du tout et si et si et si et si et si... Mais voila je suis à moins d'un gramme, ce n'est pas excessif mais ça me tue à petits feux, ca me ruine la santé et ma vie, je vole l'enfance de mon enfant, je suis la pire des Mères ne faudrait il pas qu'il soit loin de moi pour me faire un électrochoc, j'ai des changements d'humeur, développement de toc plus plus, j'arrive à les cacher en présence de tiers personnes mais pas quand Je suis avec mon Fiston et je passe pour une demeurée, non je suis simplement un toxico qui finira dans le caniveau si Je ne me sors pas de là, j'ai recontacté où j'ai été suivi au début de ma dépendance, mais pas de rendez-vous avant un mois, j'hésite plus de dix fois dans la journée à appeler les Pompiers mais pourquoi faire leur dire quoi??? Et on m'a dit que les dépendants aux drogues dures sont traitées comme de la Merde aux Urgences... J'ai des douleurs dans la poitrine chaque jour mais quand Je dis au Docteur hier tout cela oui tout cela la reprise, les tocs, les douleurs les angoisses J'ai eu en réponse "On va prendre la tension" bon j'ai arrêté d'en parler je suis repartie avec mon ordonnance de Subutex alors que je l'appelé à l'aide...
#2 Posté par : Éric 16 14 mai 2023 à 01:36
Bonjour Catherine
Éric 60 ans 1 an de conso récente
J ai consommé à 30 ans pendant un bon moment et avant à 20 ans pendant un long moment aussi.
J ai trouvé comment décrocher à force de lire les témoignages ici.
Induction aux TSO buprenorphine. Après 12 a 16h sans consommer (a dormir) 2mg en sublingual, 1h après rail et conso habituelle. Le lendemain pareil . Le 3 ieme jour pareil mais 4 mg en sublingual avant de dormir, aider par somnifère si besoin. Le lendemain 2 mg de sub , rail si besoin, le soir 4mg idem que la veille. Le lendemain 4 mg de sub le matin rail si besoin mais ça fait plus rien ou si peu. Le soir
4 mg de sub avant de dormir et 4 mg au réveil , rail si besoin mais on consomme beaucoup moins et ainsi de suite jusqu’à arriver à 12 mg de sub pour moi qui arrête toute les conso. Tout ça sans crise de manque et en allant plutôt bien.
Effets secondaire transpiration pendant 3 à 4 jours, vomissements parfois et tranblote mais pas plus qu une décroche à la dure, et sans les autres désagréments.
Pour la psycho je devenais parano le soir et je culpabilisait grave avec la came, j en avais assez de cette merde et je consommais pour ne pas être malade
Bon ok je suis passé à l alcool mais pas trop j ai connu pire
Alors back to sub en douceur. J ai connu le back to sub trop rapide avec crise de manque pendant 3 jours, trop compliqué à gérer heureusement j étais à l étranger pas de retour à la came possible. J espère t aider avec mon expérience
Courage
Éric.
Éric 60 ans 1 an de conso récente
J ai consommé à 30 ans pendant un bon moment et avant à 20 ans pendant un long moment aussi.
J ai trouvé comment décrocher à force de lire les témoignages ici.
Induction aux TSO buprenorphine. Après 12 a 16h sans consommer (a dormir) 2mg en sublingual, 1h après rail et conso habituelle. Le lendemain pareil . Le 3 ieme jour pareil mais 4 mg en sublingual avant de dormir, aider par somnifère si besoin. Le lendemain 2 mg de sub , rail si besoin, le soir 4mg idem que la veille. Le lendemain 4 mg de sub le matin rail si besoin mais ça fait plus rien ou si peu. Le soir
4 mg de sub avant de dormir et 4 mg au réveil , rail si besoin mais on consomme beaucoup moins et ainsi de suite jusqu’à arriver à 12 mg de sub pour moi qui arrête toute les conso. Tout ça sans crise de manque et en allant plutôt bien.
Effets secondaire transpiration pendant 3 à 4 jours, vomissements parfois et tranblote mais pas plus qu une décroche à la dure, et sans les autres désagréments.
Pour la psycho je devenais parano le soir et je culpabilisait grave avec la came, j en avais assez de cette merde et je consommais pour ne pas être malade
Bon ok je suis passé à l alcool mais pas trop j ai connu pire
Alors back to sub en douceur. J ai connu le back to sub trop rapide avec crise de manque pendant 3 jours, trop compliqué à gérer heureusement j étais à l étranger pas de retour à la came possible. J espère t aider avec mon expérience
Courage
Éric.
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