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la MDPV et en cause dans pleins de problèmes de délires parano aux states
y'a pas qu'au US!:)
Avec le MDVP , tu te la mange dés la /les 1eres prises?
je ne sais pas je ne faisais jamais de prise unique, j'ai toujours redoser.
tout ce que je peut dire sur l'intencité de la parano c'est qu'en binge c'est totalement insupportable.
au bout de seulement un apres midi à redoser.
je doit préciser je prenais des dose de ouf, redosage pendant la monté/plateau/et décente.
Idem pour l envie de retaper : c est vraiment plus difficile a "gérer" que la c?
une etude sur les rats dit qu'il appuis 600 fois sur la pedale pour avoir leur dose en injection, pour les rat tournant à la méthamphétamine c'est seulement 60 fois
ça donne une idée du craving!
le craving dure très longtemps, j'ai tester les première fois après je pouvais plus résisté!
il y à possibilité de redoser sans le faire exprès, je plaisante pas, ça m'est arriver, même en snif!
edit http://www.scripps.edu/news/press/2013/ … taffe.html
et au fait! n'en prend jamais si tu n'as pas VALIUM ou SERESTA(anxiolitique benzodiazepine),pour la descente car sinon tu passeras les pires moments de ta vie....
on peut se taper un début de dépression post décente sans les benzo, en cas d’abus de pv.
psychocrack2 a écrit
salut je suis psychocrack, j'ai crée un double compte car je n'arrive pas à récupéré mon mot de passe!
@ musher, revient donné des nouvelles sur lucid state ont s'inquiète beaucoup!!!
@+++
Bonjour Psychocrack2 !
Musher se souvient très bien de Lucid-State : il m'encourage souvent à y aller à titre personnel.
Donc, tu l'as marqué -- tu fais bien partie des gens qui importent pour lui, et il se demandait s'il allait avoir de tes nouvelles.
Je pense qu'il te retrouvera prochainement sur Lucid ou autrement !
Bonne et heureuse continuation à Toi, :jap:
L'amie de Musher
noibé a écrit
Fin des années 90 j'avais du diablo: methamphetamine mélangée à d'autres trucs et après 8-9 jours sans dormir et n'ayant quasiment plus de sommeil je devenais paranoïaque grave, je me suis même évanoui en descendant un escalier de métro et me suis explosé la gueule etme suis réveillé 3 ou 4 jours après à l'histoire ou j'ai failli mourir il parait
Bonjour Noibé !
Ton expérience corrobore bien que le manque de sommeil fait que les neurones ne peuvent se remettre du travail qu'ils fournissent durant l'état de veille -- qui, en principe, devrait correspondre au cycle circadien (sauf erreur, celui-ci suit l'alternance des jours et des nuits) --
J'ai une soeur, qui était pourtant infirmière psychiatrique, mais de service de nuit.
Pour diverses raisons, dont la mauvaise entente avec le père de son enfant, elle devint insomniaque ; je passais notamment une nuit blanche avec elle, où elle me rendit visite en pyjama taché de sang aux fesses, et où elle faisait de la "magie" en glissant des cartes d'un jeu de cartes sous tel ou tel objet, prononçant des paroles définitives et genre prophétique en disant, par exemple, qu'UnTel était un chien, me faisait jeter un objet très lourd par la fenêtre du premier étage (Nous aurions pu tuer quelqu'un qui serait passé en dessous à ce moment-là ), me fit casser mes lunettes ... Je ne voulais pas qu'elle aille à l'HP, maiis sa bouffée délirante dura, au final, environ trois semaines, avec l'envie de se suicider quand elle en sortit. Elle fit, durant sa convalescence, la rencontre d'un homme qui la sécurisa et continua sa carrière dans le monde médical pour finir surveillante d'un service hospitalier.
Comme quoi, un épisode psychotique peut être complètement réversible, à condition d'être relativement bien soigné, comme je crois que le docteur OURY le réalisait avec ses malades de la clinique LABORDE, où quelques soignés devinrent soignants.
Donc il y a aussi l'ivresse due à la fatigue, à coté des autres ivresses -- dont celle de la colère ...
Il faudrait que je mémorise le nom du cocktail que tu avais pris : diiablo, métamphétamines ... Je me suis mis en ménage avec Musher qui a fait toutes sortes d'expériences, sans être tentée par quoi que ce soit, sauf à désirer que le chanvre soit en vente et de culture libres, certainement moins dangereux que autre drogue dure en vente libre dans tous les supermarkets ! Comme c'était au Moyen-à„ge et peut-être jusqu'au début du XIXe siècle où des drogues plus exotiques furent alors importées. Pourquoi y a-t-il un quai de la Canebière à Marseille ?
Si tu aimes lire sur INTERNET, peut-être y trouveras-tu encore les textes d'un certain Eric BRASSEUR au sujet de ce qui nous intéresse ici : le pourquoi de ces expériences, parfois risquées ?
Amicalement, l'Amie de Musher
PS : j'allais oublier de te demander -- Y a-t-il eu modification ton projet de vie, comme suite à l'expérience que tu as relatée ?
Dernière modification par musher (19 août 2014 à 10:34)
raatus a écrit
@ BoilingBlood : les symptômes comme l'insomnie, la tachycardie, l'hypertension, la vasoconstriction, les attaques de panique, la paranoïa et la psychose reviennent inévitablement quand un usager parle de sa consommation de MDPV, mais aussi sur Wikipédia (dans l'article francophone qui est souvent moins complet que l'article anglophone).
Les syndrômes Parkinsoniens aussi, c'est signé stimulant. La dopamine c'est "tu touches, tu casses". Tous les agents dopaminergique majeurs (amphé, cocaïne, cathinones).
Je suis d'accord pour faire passer le message au maximum. A chaque fois que j'ai lu un truc au sujet de la MDPV, j'aurai pas souhaité ça à ma pire ennemie. On est pas mal ici à avoir "sauté" sur Niglo quand il a expliqué qu'il voulait tester en I.V.
On était unanime pour dire que c'était la pire crasse jamais vendue en tant que R.C. A la base il avait été développé pour vider les vésicules de sérotonines des rats pour ensuite tester des antidépresseurs. Info/intox, mais c'est dire la réputation du produit sur la toile.
NEUROTOXIQUE - ça englobe tout ça.
edit : de toute façon à plus ou moins longs terme TOUS les stimulants euphorisants exposent au tableau clinique décrit pas la copine de Musher.
Bonjour Raatus,
Un grand merci pour la désignation des symptômes. Je te répondrai plus en détail ultériieurement, tout en te demandant, si tu l'acceptes, de bien vouloir me donner ton avis sur le "traitement" à la L-dopa des Parkinsoniens qui en arrivent cette prescription, après les agonistes dopaminergiques.
Je commence à être fatiguée d'être assise devant l''ordi, aussi je m'arrête là pour l'instant afin de me détendre, en position allongée !
A+
sud 2 france a écrit
la Canebière....à l'époque où sont arrivés les grecs à Marseille et durant plusieurs siècles; il y avait à l'endroit de la Canebière 1 ruisseau qui y coulait; le long du quel on plantait du chanvre pour en faire du textile pour les voiles et du cordage de bateaux...
Bonjour Sud 2 France : "Savoir, c'est pouvoir !" (?). J'ai fait un tour du côté de ton blog et parcouru une discu hors ligne où tu approuvais soviet au sujet dépénalisation et légalisation du chanvre, dont les variétés botaniques contiennent plus ou moins de THC. Je pense que vous avez raison : dépénalisation, oui, mais pas n'importe comment !
Je ne sais si mon ami Musher pourrait te conseiller relativement au SKENAN. Mais Ziggy a fait quasiment le tour de la question si je ne m'abuse, en te répondant sur ton blog.
Comme j'avais écrit "à suivre ..." au sujet de l'histoire de Musher et de sa conso. de MDPV
, je continue un peu ce matin.
Raatus a classé MDPV comme stimulant euphorisant, neurotoxique qui dérègle la circulation (et/ou production) du neurotransmetteur dopamine, si j'ai bien compris sa phrase :
... la dopamine, "si tu touches, tu casses"
-- (Je vais faire une parenthèse à mon sujet : dans les années 70, un ami m'avait proposé quelque chose, certainement de la drogue, je pense, dans la bonne intention de me faire du bien ; je devais, je dois avoir un ange gardien qui me préserva de toute dépendance à ce genre de produit* puisque je lui répondis :
"Moi, mes rêves me suffisent", sous-entendu : il me suffit que le sommeil remette en place mes neurones, je ne veux pas agir autrement sur eux !"
J'ai eu de la chance qu'il n'insiste pas, et pourtant j'étais assez malheureuse en tant qu'étudiante, loin de ma famille, isolée dans ce grand Paris, ne sachant pas que j'avais beaucoup de chance de pouvoir faire des études, car non ambitieuse, sans projet de vie partagé avec confident alors qu'avec le recul je trouve que mes fonctions cognitives de l'époque étaient au top. Mais j'étais mal orientée, psycho-affectivement et finis par me marier avec quelqu'un -- avec qui je ne m'entendis pas, ceci dit grosso modo ! La compréhension intellectuellle ne suffit pas dans le projet de vie ! Je ferme la parenthèse, bien que je puisse continuer à en dire à mon sujet, philosophiquement parlant !) ("Sans amour, on n'est rien du tout !")
Bref, avec ce que nous consommons, qui touche au fonctionnement spontané du cerveau, nous nous fabriquons un cerveau sur mesure qui réclame son dû, quand il a été forcé, par telle ou telle substance
droguante. Ou telle ou telle habitude (?)
Je reviens à Musher : oui, insomnies --> des hurlements dans la nuit, les miens sur lui, car déjà qu'à cause de mes "traitements" antiparkinsoniens, j'ai des insomnies plus ou moins prévisibles -- il a dit qu'il se faisait à l'époque quatre ou cinq injections intraveineuses il y a quelques jours ; maintenant, il en avoue six ou sept, et reconnaît l'accoutumance ... C'est-à -dire qu'il n'y a(vait) presque plus de plaisir à prendre de la MDPV, oui, mais l'organisme (et/ou le cerveau) réclame quand même sa dose, dépendance physiologique et/ou psychologique ?
Le cycle nycthéméral perturbé et pour lui, et pour moi, (j'espère que je ne fais pas de faute sur le mot, j'en ai fait une, l'ai corrigée, mais j'ai consulté un lien wikipédia sur le rythme circadien qui va nous fixer à ce sujet --> Voiir le bas de page). Bref, à gueuler comme ça sur lui, n'ai-je pas contribué au malaise actuel ? Il n'arrivait plus à sortir de la salle de bain, pour s'habiller pour aller voir son psy. qui lui prescrit sa métha, n'acceptait pas mon aide alors que je devais l'emmener en voiture à 35 km environ pour son RDV tous les quinze jours.
Un matin, il n'arrivait pas à se vêtir, rampait et gigotait dans tous les sens dans le salon, sur un tapis rêche qui le griffait car il s'y frottait la peau du torse en se roulant dessus, il était tout égratigné, et sans doute me demandait pardon d'être comme cela, alors que je devais sans doute, exaspérée, le démolir verbalement, tellement j'en avais eu marre d'attendre qu'il sorte de la salle de bains, en tant que proche, observant la scène sans en être épouvantée, détachée -- je n'avais ni peur pour moi, ni peur pour lui : mais il nous était impossible de prendre la route pour que je l'emmène aux urgences psychiatriques, je finis par appeler le SAMU. Il était raisonnable : je pouvais communiquer avec lui, il pouvait parler avec les quatre personnes du SAMU (ou trois ?), son syndrome parkinsonien n'avait pas encore fait son apparition ou venait de survenir dans notre vie ?
(A suivre ... )
PS : rythme circadien - ARTICLE Wikipedia
* : oui, mais maintenant, à cause du parkinson, j'en suis à prendre de la l-dopa, et ce, depuis environ 5 ans. Qui, bien sûr, ne soigne pas les causes de cette affection neurologique, mais qui supprime certains, la plupart des symptômes, presque tout le syndrome parkinsonien ; oui, mais, pas en permanence et à quel prix, je ne sais trop encore, Dieu merci ! --> Dépendance ? Accoutumance ? Effets secondaires ?
Merci de votre attention ! L'amie de Musher
Dernière modification par musher (20 août 2014 à 15:08)