Ciao :)
Je poste ce petit
doc (lié à mon film favori de tous les temps "Children of men" et accompagnée d'une zique qui me colle à la peau - j'avais pourtant promis : finito les ziques, en mode "
demain, j’arrête" ) pour cinq psychonautes de ce site (et aussi pour la commu bien-sûr) que j'ai eu depuis 2018 le plaisir de rencontrer I.R.L, de connaitre, et même parfois
+... ou d'avoir établis en hyper-contacts, en hyper-liens, des amitiés pour moi désormais indéfectibles, P.A m'a ouvert des horizons qu'aucun R.S (excepté quelques personnes activistes) ou plateformes d'échanges (Reddit, 4Chan etc...) n'ont su faire. Et je n'ai jamais foutu les pieds sur Tinder. Ça ne m'a jamais intéressé. J'suis hors-sol ou quoi ? Je mélange tout... la magie du grand-nawak °°
En cet instant je me sens down, hyper down... en mode mon cul sur la commode. Je n'arrive pas à décrocher mon regard d'un avenir qui me brule les rétines. Je ne dors jamais vraiment. Je ne dors plus vraiment. J'avance en errance. Le droit à l'évasion, certes, le droit à l'errance... aussi, probablement... J'aimerais juste me persuader que le temps va faire pour moi rien que pour moi un petit break, ni longueur, ni sans-frein. Et ces impatiences constantes dans les jambes me donnent envie de faire un fou-ting (ouais facile, n'empêche que je sature...)
" Vous êtes trop dur avec vous même " m'a dit ce médecin de ville avec qui je m'entends très bien. Il m'a prescrit du
seresta 50 - le temps pour que le C.M.P me déniche un nouvel addicto - pour palier la pénurie de quiétapine (y'a des pharmas sur Lyon qui en délivrent of course, mais p**** pas que ça à faire de courir dans Lyon pour combattre ma bipolarité...) J'ai compris la nécessité de la quiétapine, elle est le traitement "de fond", la suture profonde de "mes traumas" (ouais... je sais... ouin-ouin...). Mais je n'ai pas envie de courir après. J'en transpire déjà. C'est la quiétapine qui fait réapparaitre chez moi le symptôme des
jambes sans repos, c'est léger ok mais c'est chiant quand il s'agit de s'allonger et de tenter de se vider la tête
pour dormir...
Connected sleeper... (mon pseudo d'une époque révolue ^^). Le blem c'est qu'avec les benzos de 1 : le
xanax même à hauts dosages me fait rien et de 2 : le
seresta me rend triste... et de 3 : j'ai désormais une trop forte tolérance au
valium. Le
Tercian m'apaise ok, mais me fait gonfler comme une baudruche. "Ne t'enfle pas trop, autrement, la moindre piqûre te fera éclater" (un philosophe du 19ème...) Y'a pas de solution miracle, j'essaye juste d'échapper aux mirages :
"il n'y a pas de réponses... il n'y a que des choix..." me souffle à l'oreille ma chérie imaginaire ("attends... t'es sérieux ?" Heu... ouais... on fait comme on peut quoi...)
J'ai répondu à ce médecin " le problème, c'est que je ne parviens pas à sortir de mes paradigmes... et que j'en ai marre de la rue. Vraiment marre. Alors... je vais encore une fois tenter le grillage..."
Ce
doc posté paraitra H.S total avec la raison d'être de P.A, mais pour moi, pour ce blog/blob (vous savez le blob... ce truc génial sans cerveau, c'est un peu oim au fond

) que je tiens depuis 2018 fait SENS. Il est la continuité d'une évolution personnelle - mais, évolution ne signifie pas progression : l'évolution, c'est le changement en bien ou en mal, je poursuis ma lutte acharnée contre le
PAWS... il faut s'adapter parait-il, mais je continue d'arpenter les ruelles tard la nuit sans trottinette électrique

... Et si le futur existe déjà, alors je suis un G.P.S sur pattes.
Ce que je retiens de ce
doc : "
nous ne voulons ni de la jungle, ni de la prison" (base des
bases de l'anarchisme)...
Merci à celles et ceux qui m'auront lu et sauront déchiffrer ce qui est pour-moi même totalement indéchiffrable... A nos amis/amies !!...
et un bon fuck-off au Darwinisme-social !" Je viens de la rue, pas du cours Florent " (clin d’œil @ toi sœurette)