Catégorie : Actualités - 24 mai 2016 à 10:40
1
Recklinghausen a écrit
Un site en " http " dont les membres me disent que les informations sont tenues anonymes.
Ca rime pas avec sérieux.
Si des gens de l'OFDT passe par là ... Je pense qu'un site en " https " rassurerait plus les usagers... Par rapport au vol de leur identité.
Et du coup augmenterait surement le nombre de réponse.
Concernant l'https, la sécurisation des données échangées est effectivement une question sensible et il est tout à fait juste dire qu’il nous faudra rapidement intégrer des connexions sécurisées type https si nous souhaitons reconduire ce type de d’enquête. Le site de l’OFDT comme celui de l’Observatoire européen n’avait jusqu’à présent aucune raison particulière d’être en https. Cette première enquête prouve désormais le contraire même si les risques d’une violation des données demeurent vraisemblablement très limités.
Recklinghausen a écrit
Sinon... Ben merci d'écarter les drogues légales ( c'est ironique )... Je ne trouve pas cela très sérieux.
Concernant le fait d'écarter les drogues légales : Nous sommes d'accord, dans l'idéal, il aurait fallu les interroger au même titre que les autres. Cette enquête est une première pour l'Observatoire européen, avec l'idée aussi d'évaluer la faisabilité d'une telle enquête (difficultés rencontrées, sentiments des répondants, pertinence des questions posées,…) en n'alourdissant pas trop le questionnaire pour ne pas décourager les répondants. Dans les prochaines versions de l'enquête ce point pourrait être corrigé.
Au départ le besoin de connaissance portait surtout sur l'herbe et la résine de cannabis qui demeure la substance illicite la plus consommée en Europe, ensuite le questionnaire a été élargi à quelques autres produits également parmi les plus consommés et choisis en tenant compte des réalités d’usage dans les différents pays participants.
Concernant les substances licites, à l’exception des RC, elles ne font pas partie du mandat de l’Observatoire européen (même si l’OFDT, qui en est membre, pousse depuis plusieurs années à l'élargissement du champ. L’institution a choisi, depuis les années 1990, d’inclure les produits licites dans son champ d’études. Par exemple, voir une synthèse des travaux dans l’ouvrage « Drogues et addictions, données essentielles » publié en 2013). On peut aussi ajouter que sur les quantités consommées, on en sait déjà un peu plus sur le tabac et l'alcool grâce aux enquêtes en population générale mais moins sur les produits visaient par cette enquête.
A propos des RC, pour le coup, je renvoie au début du post. L’OFDT a fait l’enquête qui s’insérait dans le projet I-TREND et qui portait sur les RC. Sans aucun doute qu’ils seront inclus dans d’autres enquêtes (population générale, jeunes…) ou pourquoi pas, dans une autre à nouveau dédiée qu’aux RC.
Recklinghausen a écrit
Comme j'ai toujours la facheuse idée de me demander l'objectif d'une telle démarche ( qui doit vraiment pas être gratuite vu que c'est déjà une entente entre plusieurs pays européens )... Je ne suis pas spécialement rassuré quand à l'objectivité finale de cette enquête.
Sur l'objectif : Cette enquête qui a vocation à être reconduite vient compléter et combler certaines lacunes du dispositif d'observation déjà existant (qui compte des enquêtes en population générale, des études ethnographiques et sociologiques, des statistiques institutionnelles…). Elle s'inscrit plus largement dans une recherche de connaissance qui s'appuie sur l'expertise et la pratique des usagers, avec pour perspective que le débat public et les pouvoirs publics s'appuient sur des données conformes à la réalité plus que sur des émotions ou des croyances infondées. C'est la raison d'être de l'OFDT. Plus précisément, ces données permettront d'affiner la connaissance sur le volume du marché de ces différents produits au niveau national et européen. Les résultats seront utilisés pour éclairer le débat public.
Amaranthe a écrit
Moi ce qui m'a dérangée (...) Lors d'une partie du test consacrée à la MDMA, ils m'ont demandé d'indiquer la quantité que je consomme lors d'une prise : nombre de pilules et/ou nombre de grammes pour la forme cristalline.
Le problème c'est que la case pour répondre ne permet d'écrire que des nombres entiers ( 1, 2 ), du coup je n'ai pas pu indiquer qu'en général je prends entre 0,1 et 0,2 grammes et 1/2 comprimé plutôt qu'un entier. (...). De même pour les questions sur le cannabis, ça a coincé.
Concernant le fait de répondre uniquement avec un chiffre entier, il s'agissait d'une erreur de programmation qui avait échappé aux différentes équipes ayant testé le questionnaire, et qui vient, grâce à vous d'être corrigé au niveau européen, alors merci !
Concernant la difficulté à répondre sur une pratique fréquente mais irrégulière : c'est une difficulté récurrente des enquêtes quantitatives, mais dans le cas des comportements fréquents, ce qui nous intéresse sont des ordres de grandeur (ce qui, je le concède, n'est pas forcément facile à estimer…). C'est pour cela que les questions portent sur plusieurs périodes de temps. Même si c'est imparfait, ça permet d'avoir des chiffres proches de la réalité.
Merci pour avoir dit qu’il y avait quand même des questions bien faites ! Un peu de retour positif permet aussi de faire avancer le schilmblick !
C’est un peu la même réponse qu’à Recklinghausen, dans l'idéal, nous aurions aimé interroger toutes les substances psychoactives, y compris les NPS, mais cette enquête est une première pour l'Observatoire européen, avec l'idée aussi d'évaluer la faisabilité d'une telle enquête en n'alourdissant pas trop le questionnaire pour ne pas décourager les répondants. Dans les prochaines versions de l'enquête ce point pourrait être corrigé. Au départ le besoin de connaissance portait surtout sur l'herbe et la résine de cannabis, et le projet a été élargi aux substances illicites les plus consommées en Europe (qui sont des stimulants).
Voilà , voilà . Je repasserai sur le forum d'ici pas longtemps.
1