Coup de tonnerre dans le milieu de l'addicto en France, le RESPADD (Réseau de prévention des addictions) a confié la coordination de son bulletin de novembre à la Société Psychédélique Française, association de médiation scientifique et culturelle qui s'intéresse aux conséquences de la découverte, par les sociétés post-industrielles, des substances chimiques psychoactives psychédéliques.
Le fil conducteur en est l'efficacité et le bénéfice en addictologie des thérapies psychédéliques (utilisant donc des substances telles que le
LSD, la
psilocybine, la
mescaline ou la
DMT), mais c'est également l'occasion d'un tour d'actualité de la "renaissance psychédélique" en cours, qui secoue pas mal les milieux très institutionnalisés voire sclérosés de la psychiatrie, en particulier outre-atlantique.
L'alliance officielle entre un réseau d'addictologie et des chercheurs psychédéliques est une première en France, et on peut espérer que cela soit le signe avant-coureur d'une levée des tabous sur le sujet, et de la reprise de la recherche expérimentale sur les hallucinogènes en psychiatrie dans notre pays, qui reste très frileux sur la question ! Une jolie bouffée d'espoir en cette période bien merdique, avouons-le. En tant que professionnel de la
RdR, ça me met le sourire jusque là !
Pour consulter la lettre du RESPADD c'est ici !