Se découvrir 



Voilà j'ai fais ce que j'aurais dû faire il y a bien longtemps, je suis enfin allé me faire diagnostiquer chez un psy.
Le résultat n'est pas très positif il parait qu'il n'y a pas de solutions mise à part un lourd traitement qui permettrait de stabiliser mon humeur.

J'ai donc poliment refusé de me faire soigner mais au moins je sais ce qui ne va pas maintenant, je vais arrêter de me torturer l'esprit lorsque mes actes dépassent ma conscience.

Je me sens tellement soulagé après tant d'années à essayer de comprendre ce qui n'allait pas, ce qui me poussait à consommer et a me battre contre moi-même.

Il a fallu que je touche le fond pour que je remette ma santé mentale en question.

Peut être que si j'y étais allé plus tôt les choses se seraient passés différemment mais néanmoins je ne regrette rien ou presque. ;-)

Désormais il ne me reste plus qu'à apprendre à vivre avec ma maladie et à avancer et ne surtout à ne plus regarder en arrière! Je lâche prise!!! drapeau-blanc

Bref j'espère que mon message n'est pas déplacé mais j'avais besoin de vider mon sac.

Catégorie : Tranche de vie - 09 octobre 2021 à  12:17



Commentaires
#1 Posté par : Figuration 09 octobre 2021 à  12:43
Salut, merci pour ton témoignage.

Si je peux demander, comment se passe la thérapie?

Je pense également entamer quelque chose.

Bon courage et plein de force pour la suite, il doit être possible d'apprivoiser ses démons, au moins un peu :)

 
#2 Posté par : Anonyme2553 09 octobre 2021 à  18:43
Coucou Speedy,

Merci pour ton post ! Y'a jamais de mal à vider son sac !

Suis passé par là aussi ! mais Je vois le verre à moitié plein !
Ce qui va suivre, c'est mon avis (en tant qu'UD & spectre bipolaire), libre a toi/à ceux qui lisent de critiquer, commenter, comme tout avis, il est forcément incomplet !

Mon petit doigt me dit que ça fait longtemps que tu as commencé d'apprendre à vivre avec la "maladie" (la drogue comme auto-médication ? béquille très utile !)
Tu sais sûrement depuis longtemps que t'es différent, que ta conso est différente.

Attention, warning, avec ces histoires de diag tardif : c'est très utile car ça informe et ça soulage ; MAIS AUSSI ça "condamne" et ça vient expliquer a posteriori tout ce qu'on laisse parfois s'effilocher (la conso, l'humeur, les relations...). Tentation du "c'est comme ça" & de la révélation (se méfier de l'effet révélation qui vient providentiellement d'une autorité en blouse blanche et qui verrouille ta vie pour les 50 ans à venir !)

La "maladie" est une entité nosographique psychiatrique, pas une identité ; en revanche, tes symptômes t'appartiennent en tant qu'individu libre (à ce titre, tu en sais autant que le psychiatre, tu sais comment tu fonctionnes; tu ne vas pas attendre qu'il te dise comment vivre !!). Et visiblement, tu les gères ! "Il n'y a pas de solutions", selon le psychiatre ! Mais tu en as toi, des solutions, t'es plus malin que lui : les substances, les passages à l'acte qui font soupape, le "toucher le fond" qui permet de s'assurer que la réalité est bien tangible et accueillante (les insécurités !!). L'individu est plastique & inventif : nos mises en danger ressemblent souvent à des déclarations d'envie de vivre !!!

L'homme "malade" selon le DSM et la manie du diag pathologique qui immobilise (je n'ose pas dire pétrifie) transforme l'individu en "patient" (car il attend sûrement que les poules aient des dents !!). Patienter (en souffrant), quel programme !!

Sans même le remarquer, tu t'es adapté, tu t'es inventé, tu t'es auto médicamenté. Et au-delà de ça, tu as sûrement des "refuges" à toi. C'est le génie de l'être humain : déjouer son destin et les discours établis.

Le diagnostic renseigne sur les causes étiologiques, jamais sur l'à-venir & ce qui peut se passer. Aucun psychiatre, ni aucun livre ne nous aide à savoir ce qui peut se produire. Sinon on croirait la Bible sur parole ! Nul n'est prophète !

Le fait de suivre un traitement médicamenteux peut tout à fait aider sur le plan gestion de l'humeur et tu devrais peut-être reconsidérer ton choix de n'en suivre aucun...mais ça ça me regarde pas.

Quand au fait de te "torturer l'esprit quand les actes dépassent ta conscience", aucun médicament n'y pourra jamais rien, dieu merci sinon on vivrait dans Matrix !! (sauf des sédatifs qui n'ont pas d'intérêt dans ce cas).

L'homme vient au monde prématuré, et nu comme un vers. La seule richesse qui lui est propre et dont il jouit à vie, c'est le langage. Le corps et l'esprit sont comme des tissus qui réagissent sous l'effet du langage. Rien de magique dans tout ça : débrouiller les nœuds de sa vie (et à 20 ans ça en fait des années !), parvenir à se dire, à toucher un bout de vérité, à se rétablir dans un langage plus familier, plus accueillant. Se frotter à ce langage hérité d'abord de nos parents (ou autres !), qui s'imprime en nous avec ses marques d'affection, ses chagrins, ses blessures cachées : même notre prénom & notre nom ne dépendent pas de nous. Même ça on ne le choisit pas, alors c'est pas pour encore être rangé dans une catégorie psy rigide !

La psychiatrie, ce n'est pas la chirurgie. la chir ça soigne avec des solutions techniques, des recettes. Les chir sont des bouchers surdiplômés, c'est tout (les rebouteurs à l'époque !) .

La psychiatrie, c'est autre chose ! Chaque individu devant sa souffrance est une nouvelle page blanche...d'où l'art, les livres, les passions, les amis. Vivre, c'est une tentative renouvelée à chaque génération de se dire "à sa manière".

Bref, j'arrête de divaguer.

Le psychiatre est une autorité médicale avec du bon et du mauvais (restons nuancé). Mais la seule autorité sur ta vie, le seul autorisé, le seul auteur de toi-même, c'est toi; pas la maladie, ni le docteur (je ne dis pas médecin, car le psychiatre ne guérit pas). En ce sens, il n'y a pas de "maladie", cette maladie, c'est toi-même, ce qui te constitue, ce qui fait partie de toi. Il n'y a pas d'ennemi en toi, pas de maladie autonome qui prend le dessus. La maladie, c'est un mot car il fallait bien ranger un peu le réel, classer les "patients" en ayant l'air scientifique et essayer de nommer car on n'en sait pas plus. Au XVe siècle, on associait les mécanismes du psychisme à "la bile noire", une invention loufoque et sans fondement qui a permis de nommer ce qu'on ne connaissait pas vraiment; un nom ça range, ça catégorise, et ça rassure ! Et ça a très bien marché cette histoire de bile noire pendant plusieurs siècles : l'homme a horreur du vide théorique, mieux vaut inventer un nom plutôt que savoir que y'a rien, L'INCONNU (La Terre a longtemps été plate hein !).

En ce sens, il n'y a pas vraiment de malade, il n'y a pas de soignant/soigné. Il n'y a que des individus qui sont ce qu'ils sont. Et aucun diplôme n'y peut rien, le seul bout de connaissance sur toi (car y'a pas de connaissance absolue), c'est toi qui l'a.

Bien sûr, la "maladie" est là, sa gestion au quotidien, ce qu'on subit, les hauts et les bas. ça c'est bien visible, je ne le conteste pas. Je ne mets pas en doute entièrement le savoir médical & psychiatrique (y'a pas de savoir absolu après tout) ; je pointe quelques contradictions dans la psychiatrie en tant que discipline et sa pratique ainsi que des lacunes en termes de communication du savoir psychiatrique qui ont des conséquences importantes sur le développement des individus qui sont un jour ou un autre de leur vie confrontés à un parcours de soin psy (quel qu'il soit, HP ou consultation).

Je pense à tous ces enfants/ados : que faire d'un diagnostic de schizo, bipolarité, border à 18/19 ans... ? Je n'ai jamais été d'accord avec Rimbaud d'ailleurs : 18/19/20 ans sont des âges bien ingrats et il en faut de la force pour gérer d'un côté un quotidien quand manquent inévitablement les mots pour comprendre/dire & de l'autre laisser les portes ouvertes de sa vie. Putain à 18 ans, on n'a pas envie d'être "malade", et d'entendre ce jargon psy qui veut pas dire grand chose d'ailleurs !

Peut être un conseil : ce qui peut être utile dans ton cas, c'est une psychothérapie suivie. Un vrai moment de parole qui te permette d'éclaircir ces actes que tu sembles subir, de démêler quelques nœuds, de vider ton sac (tiens on y revient, comme au début du post !). Quand on parle, on finit par trouver (une voie, un refuge, une orientation...), et ça tombe bien car "trouver" en Français médiéval, avait aussi le sens du mot "inventer"...

Je suis concerné par la bipolarité et ces temps de parole m'ont bien aidé à titre perso. J'ai aussi touché le fond parfois, j'avais l'impression que y'avait zéro pilote à bord, que certaines de mes actions me dépassaient. Certaines choses ont changé, d'autres non, y'a pas de miracle. La parole ne guérit pas (sinon le philtre d'amour et Harry Potter seraient vrais !), elle apaise, elle fait des liens, elle redit, elle recrée. Cette parole que je m'autorise sur moi-même deux fois par semaine en thérapie, c'est voyage le plus utile que j'ai jamais entrepris !!

*quel pavé, c'est un sujet qui m'emporte !*

Je te souhaite de tenir bon face aux obstacles que tu rencontres et d'aller mieux !

Amicalement
Reputation de ce commentaire
 
Très juste!

 
#3 Posté par : speedygonzalez 12 octobre 2021 à  09:55

Figuration a écrit

Salut, merci pour ton témoignage.

Si je peux demander, comment se passe la thérapie?

Je pense également entamer quelque chose.

Bon courage et plein de force pour la suite, il doit être possible d'apprivoiser ses démons, au moins un peu :)

Salut Figuration,
alors je n'ai actuellement pas de thérapie car je n'en n'ai pas les moyens j'ai juste eu suffisamment de moyens pour me faire diagnostiquer.

Néanmoins le rendez-vous m'a tout de même fait beaucoup de bien.

Je te souhaite bien du courage et réussite si tu entreprends une thérapie! ;-)


 
#4 Posté par : speedygonzalez 12 octobre 2021 à  10:02

Anonyme2553 a écrit

Coucou Speedy,

Merci pour ton post ! Y'a jamais de mal à vider son sac !

Suis passé par là aussi ! mais Je vois le verre à moitié plein !
Ce qui va suivre, c'est mon avis (en tant qu'UD & spectre bipolaire), libre a toi/à ceux qui lisent de critiquer, commenter, comme tout avis, il est forcément incomplet !

Mon petit doigt me dit que ça fait longtemps que tu as commencé d'apprendre à vivre avec la "maladie" (la drogue comme auto-médication ? béquille très utile !)
Tu sais sûrement depuis longtemps que t'es différent, que ta conso est différente.

Attention, warning, avec ces histoires de diag tardif : c'est très utile car ça informe et ça soulage ; MAIS AUSSI ça "condamne" et ça vient expliquer a posteriori tout ce qu'on laisse parfois s'effilocher (la conso, l'humeur, les relations...). Tentation du "c'est comme ça" & de la révélation (se méfier de l'effet révélation qui vient providentiellement d'une autorité en blouse blanche et qui verrouille ta vie pour les 50 ans à venir !)

La "maladie" est une entité nosographique psychiatrique, pas une identité ; en revanche, tes symptômes t'appartiennent en tant qu'individu libre (à ce titre, tu en sais autant que le psychiatre, tu sais comment tu fonctionnes; tu ne vas pas attendre qu'il te dise comment vivre !!). Et visiblement, tu les gères ! "Il n'y a pas de solutions", selon le psychiatre ! Mais tu en as toi, des solutions, t'es plus malin que lui : les substances, les passages à l'acte qui font soupape, le "toucher le fond" qui permet de s'assurer que la réalité est bien tangible et accueillante (les insécurités !!). L'individu est plastique & inventif : nos mises en danger ressemblent souvent à des déclarations d'envie de vivre !!!

L'homme "malade" selon le DSM et la manie du diag pathologique qui immobilise (je n'ose pas dire pétrifie) transforme l'individu en "patient" (car il attend sûrement que les poules aient des dents !!). Patienter (en souffrant), quel programme !!

Sans même le remarquer, tu t'es adapté, tu t'es inventé, tu t'es auto médicamenté. Et au-delà de ça, tu as sûrement des "refuges" à toi. C'est le génie de l'être humain : déjouer son destin et les discours établis.

Le diagnostic renseigne sur les causes étiologiques, jamais sur l'à-venir & ce qui peut se passer. Aucun psychiatre, ni aucun livre ne nous aide à savoir ce qui peut se produire. Sinon on croirait la Bible sur parole ! Nul n'est prophète !

Le fait de suivre un traitement médicamenteux peut tout à fait aider sur le plan gestion de l'humeur et tu devrais peut-être reconsidérer ton choix de n'en suivre aucun...mais ça ça me regarde pas.

Quand au fait de te "torturer l'esprit quand les actes dépassent ta conscience", aucun médicament n'y pourra jamais rien, dieu merci sinon on vivrait dans Matrix !! (sauf des sédatifs qui n'ont pas d'intérêt dans ce cas).

L'homme vient au monde prématuré, et nu comme un vers. La seule richesse qui lui est propre et dont il jouit à vie, c'est le langage. Le corps et l'esprit sont comme des tissus qui réagissent sous l'effet du langage. Rien de magique dans tout ça : débrouiller les nœuds de sa vie (et à 20 ans ça en fait des années !), parvenir à se dire, à toucher un bout de vérité, à se rétablir dans un langage plus familier, plus accueillant. Se frotter à ce langage hérité d'abord de nos parents (ou autres !), qui s'imprime en nous avec ses marques d'affection, ses chagrins, ses blessures cachées : même notre prénom & notre nom ne dépendent pas de nous. Même ça on ne le choisit pas, alors c'est pas pour encore être rangé dans une catégorie psy rigide !

La psychiatrie, ce n'est pas la chirurgie. la chir ça soigne avec des solutions techniques, des recettes. Les chir sont des bouchers surdiplômés, c'est tout (les rebouteurs à l'époque !) .

La psychiatrie, c'est autre chose ! Chaque individu devant sa souffrance est une nouvelle page blanche...d'où l'art, les livres, les passions, les amis. Vivre, c'est une tentative renouvelée à chaque génération de se dire "à sa manière".

Bref, j'arrête de divaguer.

Le psychiatre est une autorité médicale avec du bon et du mauvais (restons nuancé). Mais la seule autorité sur ta vie, le seul autorisé, le seul auteur de toi-même, c'est toi; pas la maladie, ni le docteur (je ne dis pas médecin, car le psychiatre ne guérit pas). En ce sens, il n'y a pas de "maladie", cette maladie, c'est toi-même, ce qui te constitue, ce qui fait partie de toi. Il n'y a pas d'ennemi en toi, pas de maladie autonome qui prend le dessus. La maladie, c'est un mot car il fallait bien ranger un peu le réel, classer les "patients" en ayant l'air scientifique et essayer de nommer car on n'en sait pas plus. Au XVe siècle, on associait les mécanismes du psychisme à "la bile noire", une invention loufoque et sans fondement qui a permis de nommer ce qu'on ne connaissait pas vraiment; un nom ça range, ça catégorise, et ça rassure ! Et ça a très bien marché cette histoire de bile noire pendant plusieurs siècles : l'homme a horreur du vide théorique, mieux vaut inventer un nom plutôt que savoir que y'a rien, L'INCONNU (La Terre a longtemps été plate hein !).

En ce sens, il n'y a pas vraiment de malade, il n'y a pas de soignant/soigné. Il n'y a que des individus qui sont ce qu'ils sont. Et aucun diplôme n'y peut rien, le seul bout de connaissance sur toi (car y'a pas de connaissance absolue), c'est toi qui l'a.

Bien sûr, la "maladie" est là, sa gestion au quotidien, ce qu'on subit, les hauts et les bas. ça c'est bien visible, je ne le conteste pas. Je ne mets pas en doute entièrement le savoir médical & psychiatrique (y'a pas de savoir absolu après tout) ; je pointe quelques contradictions dans la psychiatrie en tant que discipline et sa pratique ainsi que des lacunes en termes de communication du savoir psychiatrique qui ont des conséquences importantes sur le développement des individus qui sont un jour ou un autre de leur vie confrontés à un parcours de soin psy (quel qu'il soit, HP ou consultation).

Je pense à tous ces enfants/ados : que faire d'un diagnostic de schizo, bipolarité, border à 18/19 ans... ? Je n'ai jamais été d'accord avec Rimbaud d'ailleurs : 18/19/20 ans sont des âges bien ingrats et il en faut de la force pour gérer d'un côté un quotidien quand manquent inévitablement les mots pour comprendre/dire & de l'autre laisser les portes ouvertes de sa vie. Putain à 18 ans, on n'a pas envie d'être "malade", et d'entendre ce jargon psy qui veut pas dire grand chose d'ailleurs !

Peut être un conseil : ce qui peut être utile dans ton cas, c'est une psychothérapie suivie. Un vrai moment de parole qui te permette d'éclaircir ces actes que tu sembles subir, de démêler quelques nœuds, de vider ton sac (tiens on y revient, comme au début du post !). Quand on parle, on finit par trouver (une voie, un refuge, une orientation...), et ça tombe bien car "trouver" en Français médiéval, avait aussi le sens du mot "inventer"...

Je suis concerné par la bipolarité et ces temps de parole m'ont bien aidé à titre perso. J'ai aussi touché le fond parfois, j'avais l'impression que y'avait zéro pilote à bord, que certaines de mes actions me dépassaient. Certaines choses ont changé, d'autres non, y'a pas de miracle. La parole ne guérit pas (sinon le philtre d'amour et Harry Potter seraient vrais !), elle apaise, elle fait des liens, elle redit, elle recrée. Cette parole que je m'autorise sur moi-même deux fois par semaine en thérapie, c'est voyage le plus utile que j'ai jamais entrepris !!

*quel pavé, c'est un sujet qui m'emporte !*

Je te souhaite de tenir bon face aux obstacles que tu rencontres et d'aller mieux !

Amicalement

Salut Jérimadeth, merci beaucoup d'avoir pris le temps de me répondre et pour ton superbe point de vue!

Effectivement je me reconnais très bien dans ce que tu as écris mais je vois que tu as déjà fais plus de chemin que moi et cela me réconforte de voir que certains arrivent à gérer malgré tout.

Je penserai fort à ce que tu as écris quand les temps seront durs et je suis persuadé que cela m'aidera! Un grand merci.


Remonter

Pied de page des forums