Catégorie : Trip Report - 13 mai 2021 à 12:07
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meumeuh a écrit
Intéressant ... Faudrait que je test un jour.
Mais je ne me vois pas ne pas dormir autant de jours ... !!
Par contre tu voulais dire 80 à 100 mg j'imagine ^^
MM
Bien vu c'était bien des mg, c'est déjà assez énorme en réalité mais l'accoutumance est plus rapide qu'avec les stimulants habituels je trouve et certains finissent facilement par consommer 1 g par jour.
Psilosophia a écrit
Et dire que je supporte même pas de louper une nuit de sommeil si je peux pas dormir dans la journée qui suit.
Ça me met dans un état tellement insupportable. Alors là dix jours sans dormir, euh comment dire...
Est ce que tu as traversé des moments qui pouvaient s'apparenter à des phases psychotiques ou alors tu es resté maître de ton esprit pendant tout ce temps?
Y a des phases psychotiques lorsqu'on attaque le moment où ça commence à descendre et pour s'en débarrasser le corps incite à reprendre du produit et plus on se laisse tenter par le craving et plus ces phrases se rapprochent. L'addictologue m'a expliqué que c'est le corps qui est en manque mais pas en manque de produit, il est en manque de montée ! Une fois cette phase psychotique passée, on s'installe sur une sensation de plateau qui dure un sacré bout de temps. 12h, 24h après, tu as l'impression que la prise était il y a 5min, le cardio est bien frappant avec des sensations d'insectes sur la peau par des picotements provoqués qui incitent au grattage compulsif nuisant à la peau. Le Propranolol, un bêta-bloquant, permet de limiter cela, c'est le médecin du Caarud qui me l'a conseillé, il limite aussi les tremblements.
Les nuits blanches s'enchaînent assez vite, le temps semble compressé mais les pensées sont désorganisées. J'avais un rendez-vous téléphonique et à peine j'étais au milieu d'une phrase que j'en oubliais la fin avec des "heu ..." qui ont dû me faire passer pour un débile j'en suis convaincu lol.
Abracabrantesque a écrit
Deja avec les quelques sessions de speed que j'ai faites je me suis pressé les boutons du visage jusqu'à en avoir encore une cicatrice trois ans après alors que en temps normal jai pas de boutons. J'imagine même pas avec la méth.
Le sommeil c'est super important, ce que tu racontes avec la régénération des cellules est fascinant.
Combien de grammes sont passés en 10 jours?
Entre 2 et 3g. Pour le coup j'ai été à la pharmacie acheter un fond de teint en prétextant avoir une allergie et des démangeaisons, je savais pas quoi inventer pour ne pas dire "je me suis éclaté mon acné né à la suite à mon essai de méthamphétamine en IV". J'imagine qu'elle a dû faire la correspondance avec les compresses, les bandes extensibles, l'alcool modifié et la biseptine que le Caarud m'avait fait en ordonnance deux jours plus tôt, mais des fois les pharmaciens d'officine se comportent tellement en vendeurs que je n'en suis pas sûr à 100%.
splinK a écrit
Salut, sympa le retour d'expérience, j'ai jamais tenté la meth, et vu comment je supporte mal les nuits blanches, je pense que ca arrivera jamais
Une question : pensant tout le temps où tu ne peux pas dormir, la stim elle ressemble à quoi ?
J'imagine que le rush ne dure pas les 3j où tu ne dors pas, du coup le plateau est plutôt euphorique ou tu c'est de la stim plate et fonctionnelle type amphet ?
J'ai ressenti le plateau comme relativement tranquille où tu patientes beaucoup sans que la fatigue ne se manifeste du tout, limite tu te fais chier sans vouloir être grossier !
Akaion a écrit
splinK a écrit
Salut, sympa le retour d'expérience, j'ai jamais tenté la meth, et vu comment je supporte mal les nuits blanches, je pense que ca arrivera jamais
Une question : pensant tout le temps où tu ne peux pas dormir, la stim elle ressemble à quoi ?
J'imagine que le rush ne dure pas les 3j où tu ne dors pas, du coup le plateau est plutôt euphorique ou tu c'est de la stim plate et fonctionnelle type amphet ?J'ai ressenti le plateau comme relativement tranquille où tu patientes beaucoup sans que la fatigue ne se manifeste du tout, limite tu te fais chier sans vouloir être grossier !
Ah ok comme de la stim residuelle ?
Pour un rush de quelques heures tu te manges trois jours de stimulation résiduelle c'est cher payé
splinK a écrit
Akaion a écrit
J'ai ressenti le plateau comme relativement tranquille où tu patientes beaucoup sans que la fatigue ne se manifeste du tout, limite tu te fais chier sans vouloir être grossier !Ah ok comme de la stim residuelle ?
Pour un rush de quelques heures tu te manges trois jours de stimulation résiduelle c'est cher payé
Trois jours si tu es chanceux, mais en général ça pousse surtout à redoser. C'est là où ça devient dangereux, le corps s'épuise sans la possibilité de le ressentir. Ça paraît interminable sur le moment.
Akaion a écrit
Hello
La crystal meth, Tina ou méthamphétamine peu importe comment on la nomme, j'en avais pas réellement fait l'expérience avant le mois de mars je dirais. Une fois en bang par-ci ou par-là, ou dans une pipe coudée car elle est souvent consommée fumée, j'avais l'impression de planer un peu tout en étant bien réveillé, une sensation étrange mais qui ne m'intéressait pas forcément.
Généralement c'est la 4F-MPH, l'analogue fluoré du méthylphénidate qui me maintient éveillé tout en me permettant d'être concentré, et son côté "anti craving" en fait pour certains comme moi un atout pour moins consommer par voie IV. Sans cette 4F-MPH je m'envoyais des quantités assez phénoménales de 3-MMC, de 10 à 15 shoot par jour, des weekends à 10 grammes c'était un peu-beaucoup. D'ailleurs c'est ce qui m'a amené à stopper la vie professionnelle, hors de question de cumuler un travail en milieu médical sans être clean au maximum, trop de risques et le bon médecin du travail a été très compréhensif.
Mais curieux d'essayer la crystal meth par voie IV, j'ai pu entrevoir un univers ô combien très différent de l'IV que je pensais connaître. Je m'attendais ni plus ni moins qu'au même effet qu'en la fumant, après tout les biodisponibilités sont à 100% dans les deux cas. Mais non, au final l'effet m'a paru complètement différent. Ce méthyl-amphétamine n'était pas deux fois plus fort que le speed mais bien dix fois au ressenti.
Et les quantités de 80 à 100 g par shoot assez fortes m'ont enlevé complètement la sensation de faim et de fatigue de manière radicale. Bien plus qu'avec le 4F-MPH où l'endormissement est possible quand le corps le décide vraiment, là c'était tout bonnement impossible. Après le dernier shoot de Tina on a une absence de fatigue pouvant aller de 3 à 5 jours, la fourchette est assez grande et je me suis posé bien des questions : mais l'effet va s'arrêter un moment donné ? mais comment font ceux qui en prennent et arrivent pourtant à dormir ? J'ai commencé à sentir ma peau devenir fragile, un manque de régénération des cellules et le corps qui s'épuisait tout en étant incapable de ressentir la moindre source de fatigue.
Invité à passer une soirée avec des amis, j'ai joué le jeu et n'ai consommé que quelques verres d'alcool comme eux. Et plus la soirée durait, plus les gens s'effondraient en somnolant, leurs GABA saturés par l'éthanol. Me voilà à six heures du matin à papoter avec le dernier survivant en précisant "si tu vas toi aussi te coucher, je vais pas rester le seul con réveillé à tenir le piquet". Bon finalement je suis rentré ils étaient tous HS, voilà que la crystal meth m'avait permis de ne rien ressentir du tout même cumulée à de l'alcool douze heures après le dernier shoot. J'étais sur un plateau très stable, en forme parfaite.
Rentré chez moi j'en reprends une dose, et c'est reparti ! Quatre ... cinq ... six ... sept ... huit jours sans dormir jusqu'au moment où j'ai bloqué trois heures assis devant un mur à rêver tout en étant éveillé et conscient du mur. J'ai compris que le corps était incapable de s'endormir physiquement mais que l'esprit devait récupérer, une sensation très étrange que celle d'être à la fois endormi mais stimulé les yeux ouverts. Un petit passage devant le miroir et le visage avec des boutons m'a fait le coup de la "chasse aux spot", sauf que plus on les éclate, plus on devient rouge et sanguinolent, plus on ressemble à un masque d'Halloween. Les campagnes d'affiches "avant la meth / après la meth" prennent soudain sens.
A chaque fois que j'entamais la phase descendante, le cardio, la parano, les sursauts, tout ça revenait et la seule façon de stopper les sensations désagréables c'était d'en reprendre. Car effectivement le pic de dopamine provoqué est juste énorme.
Image: https://www.psychoactif.org/forum/uploa … 0/meth.jpg
À la fin de ce pochon je suis repassé directement sur le 4F-MPH et la fatigue est revenue au bout de deux jours, accueillie avec une joie immense. Le manque de sommeil d'une dizaine de jours m'a réellement fait peur, car les redescentes sont décrites comme éprouvantes, et en effet j'ai bien dormi trois à quatre jours avec des réveils de quelques heures pour me nourrir, la faim qui revenait aussi en force.
Depuis je n'ai pas repris de crystal meth mais dans un coin de ma tête je me dis que je retenterais bien le coup avec une meilleure gestion des prises, car je confirme qu'on ne devient pas accro directement après une prise de meth mais qu'il faut quand même plusieurs prises pour le devenir. Et si certains consommateurs quotidiens de méthamphétamine arrivent à dormir facilement c'est tout bonnement qu'ils doivent être épuisés en permanence et habitués à cette fatigue qui est devenue leur nouvelle normalité.
Je connaissais les cathinones avec la 3-MMC et son craving infernal, l'héroïne et son pouvoir addictif important, mais de tous les stup c'est la crystal meth qui m'aura le plus choqué par la puissance du produit en IV ...
C'était le résumé que j'avais envie d'écrire sur mon ressenti personnel, et si j'ai un conseil à donner à celui ou celle qui voudrait tenter l'expérience, ce serait d'avoir à l'esprit qu'on contrôle difficilement ce produit car c'est lui qui nous contrôle, et de prévoir avant même de commencer la consommation la limite à ne pas dépasser. Et voici pour le dosage IV :
Image: https://www.psychoactif.org/forum/uploa … dosage.jpg
Et un extrait que j'avais trouvé captivant sur la Mirtazapine connue comme AD sérotonine/norépinéphrine :
Image: https://www.psychoactif.org/forum/uploa … zapine.jpg
... à voir pour les intéressés.
Merci à ceux qui auront lu ce TR.
Bonne journée !
Ak'
Slt
À mon avis, les consommateurs quotidiens c'est surtout qu'ils n'ont plus d'effets réels.
Le corps a sa dose point et ils vivent normalement.
D'après ce que j'ai compris sur la Meth, c'est que le plaisir orgasmique est surtout intense sur les 1ères fois et qu'ensuite on arrive plus à ressentir cela.
J'en ai jamais pris de la meth et pour avoir travailler dans un Kibboutz et utilisé de l'ammonitrate sur les cultures ça donne pas trop envie lol
Le plus de jours pdt lesquels je n'ai pas pu dormir c'est donc 3 nuits sur 4 jours avec la levothyroxine que j'avais augmenté sur plusieurs jours pour passer en.hypermetabolisme.
J'avais perdu 7kg en 1 semaine, je bouffais pour 3.
J'avais l'impression d'entendre à des kilomètres.
Par contre, jme trouvais belle parce que mes yeux et mes cheveux brillaient comme ceux d'une poupée.
Bref, après j'ai été me coucher avec presque 19 de tension.
J'ai eu des tresautements à l'endormissement et j'ai saigné du nez pendant mon sommeil.
10 jours c'est hard.
Anonyme5461 a écrit
Akaion a écrit
Hello
La crystal meth, Tina ou méthamphétamine peu importe comment on la nomme, j'en avais pas réellement fait l'expérience avant le mois de mars je dirais. Une fois en bang par-ci ou par-là, ou dans une pipe coudée car elle est souvent consommée fumée, j'avais l'impression de planer un peu tout en étant bien réveillé, une sensation étrange mais qui ne m'intéressait pas forcément.
Généralement c'est la 4F-MPH, l'analogue fluoré du méthylphénidate qui me maintient éveillé tout en me permettant d'être concentré, et son côté "anti craving" en fait pour certains comme moi un atout pour moins consommer par voie IV. Sans cette 4F-MPH je m'envoyais des quantités assez phénoménales de 3-MMC, de 10 à 15 shoot par jour, des weekends à 10 grammes c'était un peu-beaucoup. D'ailleurs c'est ce qui m'a amené à stopper la vie professionnelle, hors de question de cumuler un travail en milieu médical sans être clean au maximum, trop de risques et le bon médecin du travail a été très compréhensif.
Mais curieux d'essayer la crystal meth par voie IV, j'ai pu entrevoir un univers ô combien très différent de l'IV que je pensais connaître. Je m'attendais ni plus ni moins qu'au même effet qu'en la fumant, après tout les biodisponibilités sont à 100% dans les deux cas. Mais non, au final l'effet m'a paru complètement différent. Ce méthyl-amphétamine n'était pas deux fois plus fort que le speed mais bien dix fois au ressenti.
Et les quantités de 80 à 100 g par shoot assez fortes m'ont enlevé complètement la sensation de faim et de fatigue de manière radicale. Bien plus qu'avec le 4F-MPH où l'endormissement est possible quand le corps le décide vraiment, là c'était tout bonnement impossible. Après le dernier shoot de Tina on a une absence de fatigue pouvant aller de 3 à 5 jours, la fourchette est assez grande et je me suis posé bien des questions : mais l'effet va s'arrêter un moment donné ? mais comment font ceux qui en prennent et arrivent pourtant à dormir ? J'ai commencé à sentir ma peau devenir fragile, un manque de régénération des cellules et le corps qui s'épuisait tout en étant incapable de ressentir la moindre source de fatigue.
Invité à passer une soirée avec des amis, j'ai joué le jeu et n'ai consommé que quelques verres d'alcool comme eux. Et plus la soirée durait, plus les gens s'effondraient en somnolant, leurs GABA saturés par l'éthanol. Me voilà à six heures du matin à papoter avec le dernier survivant en précisant "si tu vas toi aussi te coucher, je vais pas rester le seul con réveillé à tenir le piquet". Bon finalement je suis rentré ils étaient tous HS, voilà que la crystal meth m'avait permis de ne rien ressentir du tout même cumulée à de l'alcool douze heures après le dernier shoot. J'étais sur un plateau très stable, en forme parfaite.
Rentré chez moi j'en reprends une dose, et c'est reparti ! Quatre ... cinq ... six ... sept ... huit jours sans dormir jusqu'au moment où j'ai bloqué trois heures assis devant un mur à rêver tout en étant éveillé et conscient du mur. J'ai compris que le corps était incapable de s'endormir physiquement mais que l'esprit devait récupérer, une sensation très étrange que celle d'être à la fois endormi mais stimulé les yeux ouverts. Un petit passage devant le miroir et le visage avec des boutons m'a fait le coup de la "chasse aux spot", sauf que plus on les éclate, plus on devient rouge et sanguinolent, plus on ressemble à un masque d'Halloween. Les campagnes d'affiches "avant la meth / après la meth" prennent soudain sens.
A chaque fois que j'entamais la phase descendante, le cardio, la parano, les sursauts, tout ça revenait et la seule façon de stopper les sensations désagréables c'était d'en reprendre. Car effectivement le pic de dopamine provoqué est juste énorme.
Image: https://www.psychoactif.org/forum/uploa … 0/meth.jpg
À la fin de ce pochon je suis repassé directement sur le 4F-MPH et la fatigue est revenue au bout de deux jours, accueillie avec une joie immense. Le manque de sommeil d'une dizaine de jours m'a réellement fait peur, car les redescentes sont décrites comme éprouvantes, et en effet j'ai bien dormi trois à quatre jours avec des réveils de quelques heures pour me nourrir, la faim qui revenait aussi en force.
Depuis je n'ai pas repris de crystal meth mais dans un coin de ma tête je me dis que je retenterais bien le coup avec une meilleure gestion des prises, car je confirme qu'on ne devient pas accro directement après une prise de meth mais qu'il faut quand même plusieurs prises pour le devenir. Et si certains consommateurs quotidiens de méthamphétamine arrivent à dormir facilement c'est tout bonnement qu'ils doivent être épuisés en permanence et habitués à cette fatigue qui est devenue leur nouvelle normalité.
Je connaissais les cathinones avec la 3-MMC et son craving infernal, l'héroïne et son pouvoir addictif important, mais de tous les stup c'est la crystal meth qui m'aura le plus choqué par la puissance du produit en IV ...
C'était le résumé que j'avais envie d'écrire sur mon ressenti personnel, et si j'ai un conseil à donner à celui ou celle qui voudrait tenter l'expérience, ce serait d'avoir à l'esprit qu'on contrôle difficilement ce produit car c'est lui qui nous contrôle, et de prévoir avant même de commencer la consommation la limite à ne pas dépasser. Et voici pour le dosage IV :
Image: https://www.psychoactif.org/forum/uploa … dosage.jpg
Et un extrait que j'avais trouvé captivant sur la Mirtazapine connue comme AD sérotonine/norépinéphrine :
Image: https://www.psychoactif.org/forum/uploa … zapine.jpg
... à voir pour les intéressés.
Merci à ceux qui auront lu ce TR.
Bonne journée !
Ak'Slt
À mon avis, les consommateurs quotidiens c'est surtout qu'ils n'ont plus d'effets réels.
Le corps a sa dose point et ils vivent normalement.
D'après ce que j'ai compris sur la Meth, c'est que le plaisir orgasmique est surtout intense sur les 1ères fois et qu'ensuite on arrive plus à ressentir cela.
J'en ai jamais pris de la meth et pour avoir travailler dans un Kibboutz et utilisé de l'ammonitrate sur les cultures ça donne pas trop envie lol
Le plus de jours pdt lesquels je n'ai pas pu dormir c'est donc 3 nuits sur 4 jours avec la levothyroxine que j'avais augmenté sur plusieurs jours pour passer en.hypermetabolisme.
J'avais perdu 7kg en 1 semaine, je bouffais pour 3.
J'avais l'impression d'entendre à des kilomètres.
Par contre, jme trouvais belle parce que mes yeux et mes cheveux brillaient comme ceux d'une poupée.
Bref, après j'ai été me coucher avec presque 19 de tension.
J'ai eu des tresautements à l'endormissement et j'ai saigné du nez pendant mon sommeil.
10 jours c'est hard.
C'est vrai que la meth c'est pas très beau à voir niveau fabrication, c'est du chimique, uniquement et purement chimique, un peu dégueu parfois (quand tu ajoutes du lithium provenant de piles) encore plus chez ceux qui ont un visage transformé après les conso répétées de crystal meth contenant de l'antigel, fuel, et d'autres produits qui rendent le produit plus fort mais quelle horreur pour le corps. La blue Ice pure à 99% n'a rien à voir avec ces horreurs peu couteuses. Et la R-S énantiomère à 60-70% max est largement suffisante. Je me demande ce qui est le pire : les ingrédients de fabrication ou le fait que la synthèse soit accessible à tout le monde sans connaissances poussées en chimie ? Pseudo éphédrine, éphédrine, méthode Nagai, ou P2P de Breaking Bad, et tant d'autrres possibilités ...
Mais ça rend vraiment accro le pic de dopamine est vraiment très important, beaucoup plus important que la cocaine, et en IV c'est terrible, cependant c'est là tout le problème ... vu que c'est un pic énorme le corps en redemande. Pour les habitués, j'ai remarqué qu'ils utilisaient surtout les pipes coudées ou les bang, j'ai comme l'impression qu'il y a une filtration qui s'opère car en IV les effets secondaires sont largement plus présents notamment l'insomnie. Et pourtant dans les deux cas, la biodisponibilité est de 100%. Comme quoi on peut avoir les mêmes biodisponibilités (fumer et injecter) et avoir un ressenti différent.
Bien à toi
Ak'