Trip report au 1PLSD et au
DXM (bad ?)
Chers amis, je narre ci après une aventure qui m’a fait très peur et qui peut utilement en instruire certains.
J’étais parti en voyage avec ma déesse dans un endroit romantique et de retour à paris chez moi tout seul, j’ai peut être eu un coup de blues ?
21 .00 : Toujours est-il qu’à 21.00 j’ai avalé un
buvard et un quart de 1 P
LSD ( alors que j’ai badé sur un demi
buvard en février dernier, cf. mon blog). A dire vrai j’étais très excité par une vidéo porno avec une star espagnole tatouée et percée ( notamment au septum), qui m’excite beaucoup par sa sauvagerie et sa dépravation esthétisante et assez classe quand même. Le
LSD fait peu d’effet.
21.30 Aussi j’en profite pour avaler une demi heure après 6 cp de
DXM, ce qui fait 2 mg par kg pour moi. Je me fais un lavement avec l’idée d’en profiter pour tester le
plug de
dxm, et je fais fondre 6 autres CP dans un verre à shooter d’ eau. Je suis bi, n’en fais pas mystère, et j’en profite pour me stimuler avec un gode. Très vite, la musique dans mon casque devient excellente.
22.00 Je me fais une injection avec une seringue du contenu du shooter, et pour bien tout garder j’enfile un
plug gonflable, le plaisir est vif !
22.10 : j’envoie un sms à un pote avec qui j’avais un RV de
méditation , mais il ne me répond pas, j’ai le champ libre pour déconner tout seul. Je commence déjà à avoir des difficultés motrices. (soit dit en passant quelle confiance avoir en un ami qui a quarante ans de moins que vous et qui déconne au point 1- d’être votre ami intime et 2- de ne pas honorer ses rendez vous ? j'y reviendrai une autre fois).
22.27 mon historique Internet montre que je continue à regarder des vidéos de ma porn star espagnole, tout va encore bien… je me souviens vaguement d’avoir pris un vif plaisir anal, puis … plus rien.
Que se passe t il pendant les 30 mn qui suivent ? aucun souvenir, que des traces téléphoniques, et un historique d’ordinateur.
22.59 : panique , j’appelle mon pote qui ne répond pas.
23.10 je tape sur google «
bad trip lsd » et je tombe sur la page de psycho actif : « je fais un
bad trip lsd, aidez moi » Je suis capable d’aller sur psycho actifs et d’ouvrir sur
bad trip lsd, mais je suis incapable de lire…
23.14 je suis sur «
bad trip lsd » sur Psychoactifs
23 .15 : je m’y résouds, j’appelle le 15, je crois que je vais crever. J’ai besoin d e parler à quelqu'un, je supplie l’opératrice de rester en ligne. Ca donne : « Madame, je sui défoncé au 1P
LSD et au
DXM, j’ai pris 12 CP de Tussidane, je me sens mal, qu’est ce que je fais, je ne veux pas que ma femme ni ma mère soient au courant, que faire ?"
Je dois expliquer ce qu’est le
DXM car l’interlocuteur ignore cet usage récréatif et jusqu'à cette molécule.
« Les pompiers vont vous emmener à l’hôpital, il vont vous gager sous surveillance jusqu’à demain ; Quelle est votre adresse ?
- Ne m’abandonnez pas, vous avez mon téléphone, continuez à me parler , imploré-je…"
De fait quand on me parle, quand j’entre en conversation, je redescends et ça va mieux
Je donne mon adresse et disparais à nouveau.
J’écris dix fois dans mon carnet de note « 1PLSD et 12 CP de
DXM » dans l’hypothèse ou je perdrais connaissance et sombrerais dans le coma… et je me parle à moi-même : "c’est moi qui commande" répété je inlassablement … mais je ne commande plus rien…
23.28 le SAMU me rappelle : "quel est votre code de porte ?"
Je suis incapable de donner mon code que je ne connais plus, je tente maladroitement de décrire le mouvement des doigts pour composer le code ;
« Mais Monsieur ils sont en bas »
Alors j’appelle ma déesse, ma femme, qui est à 700 km de là! Elle a le code. J’appellerai trois fois ma déesse jusqu’à 23.41, dieu soit loué elle me répond et réagit bien, elle est calme, me rassure, prend le téléphone de son fils pour appeler les pompiers à Paris , réussit à avoir le SAMU pour donner le code, me dit que je vais être pris en charge et serai en de bonnes mains.
.
Je crois que jamais une conversation avec elle ne m’a tant fait plaisir, elle me sauve. J’ai rampé pour ouvrir la porte, je suis nu ( hum hum), et attends prostré dans mon salon
. 23.41 le SAMU me rappelle pour la seconde fois, j’indique le couloir et l’étage, et voilà on rentre dans mon appartement Tout d’un coup deux secouristes font irruption, me prennent un peu de haut :" il faut vous habiller Monsieur,
- Mais je ne peux pas
- C’est dans la tête Monsieur !
- Mais vous ne croyez pas que je vais mourir ? "
Bref, ils m’habillent car j’en suis incapable, récupèrent mes papiers et mes clefs ( « parce que comment vous rentrerez chez vous si vous n’avez pas les clés ?")
Moi, je suis lucide par moment et pars à d’autres, je parle difficilement : je répète sans cesse mon dosage.
Evidemment le spectacle de débauche de la scène de crime leur apparaît clairement au vu des jouets et du tapis d’orgie par terre, peut être ont-ils cru que j’étais avec un autre qui a pris la fuite ( hélas, si ça avait pu être vrai..) « : ah on a compris ! » ( je fais mon petit Descoings …)
Je les interroge, j’ai besoin d e parler pour éviter de disparaître à nouveau : "mais comment étés vous rentrés ?
- Nous sommes des anges gardiens, nous avons de super pouvoirs ! "
Bref au bout d’un temps qui me semble infini je suis dans la rue « un peu de frais ça fait du bien" me disent mes gentils mais débonnaires accompagnateurs qui ont l’air de se moquer de moi…
Puis l’ambulance et direction hôpital, aux urgences.
Je crève de soif bien entendu.
Je laisse des sms et des messages à ma femme pour la rassurer, elle dort heureusement ( quelle stoïcité !)
Électrocardiogrammes, prise de sang, on m’a déshabillé ( que je crois, en fait j’ai un slip), et je me dégrise peu à peu ; je fais du yoga, je respire, ça va de mieux en, mieux. Je me rassure.
1 :59 je note que ça va mieux.
4 :00 du mat on me laisse repartir, non sans m’avoir donné des sels minéraux. Je titube légèrement, mais ça va mieux de faon ultra rapide.
Les soignants ont été parfaits, très gentils et à l’écoute, rassurantes, échange de confidence évidemment …
Merci à eux.
Je rentre chez moi en peine forme. Impossible de dormir, des souvenirs morbides de mon voyage avec ma déesse en tête,. Je vais au boulot toute la journée, je suis crevé en fin d e journée. Couché à 20.00, réveil en pleine forme à 8.00, un tour d’horloge ! Dormir ça libère !
Analyse : j’ai rendez vous chez le psy pour comprendre ma folie soudaine. "Pourquoi avez vous décidé de faire ça?" J’ai pourtant des règles ; jamais se défoncer sans en parler à mon pote, de préférence jamais seul, et en principe jamais de mélanges….
Là j’ai eu tout faux.
Je ne crois pas avoir été en danger, mais je suis sûr que j’ai paniqué et que je n’ai pas vécu mon trip.
Jamais seul ! C’est la règle.
Bizarre suite de tout cela : je me sens moins dépendant de mon pote à qui je n’ai pas pu parler au bon moment (il n’y est pour rien mais c’est un fait) et je me rapproche de ma femme qui elle était là au bon moment, évidemment des moment comme ça c’est important.
PS : quelques mois après j'ai repluggé du
dxm, aucun effet, je pense que c'est le 1PLSD que je n'ai pas supporté, jamais supporté d’ailleurs ces
buvards là. Aggravé par les 6
dxm per os.
Moralité ? je suis un gosse, celui qui sait ce que c'est d'avoir un copain de quarante ans de moins que soi, et la défonce en direction des urgences.
La nuit en tous cas...
Et le jour? les beaux quartiers, les CSP+, des dettes, et une déesse dans mon coeur.
A propos... le copain m'ayant "mis en pause" et la déesse étant à 700 bornes, j'ai une place de libre pour le concert de FISCHBACH au Bataclan vendredi 27 octobre 2017 prochain, avec moi. Intéressé e ?
FISCHBACH un autre que moiMerci de me contacter sur la MP !