Se débarrasser de la
cocaine est un combat difficile, vigilent mais possible.
Enfin j'ai bcp d'espoir et surtout je ne suis pas seule, ça a été long de pousser la Porte des structures addicto.
Je l'ai poussé d'abord pour l'
alcool, ah ça on rigolait bien au début , jusqu'au jour où on te Porte dans les escaliers, où tu cherches désespérément des potes non pas pour les voir mais pour t'enfiler des litres de bières , puis après tu t'en fous tu fais ça chez toi, seule, voire en terrasse , boire est ton mode de vie, ton activité, puis les réveils aux urgences où les souvenirs Sont flous voire inexistants. Et les crises d'angoiSses, que tu calmes avec des médocs. Ah les médocs , un jour tu mélange tout, et là c'est en réanimation que tu te réveilles
Ça m'est arrivée 3 fois
Prise de conscience , électro/choc,
sevrage , post cure,
baclofene, groupe de parole.
Le tout en essayant de conserver mon travail. Direction super humaine , j'ai bcp de chance.
L'idée d'un verre me trotte encore dans la tête , mais j'ai connu entre temps le
gout de la
cocaine.
Et la j'ai transvasé une addiction par une autre, deux trois faux pas avec l'
alcool, et je m'enfonce dans la blanche.
D'abord en soirée , je les berne tous ok je n'ai pas de le droit de boire mais la c on est bon faites tourner, puis j'ai un num je commence à me fournir puis on connait l'histoire : l'obsession.
Ne penser qu'à ça, en prendre , en prendre, sans aucune contrainte, on brave l'interdit , on est prêt à tout.
Les comptes se vident, les mensonges, je consommais partout tout le temps, tout en prenant un traitement à
base de
neuroleptique/antidépresseur et
baclofene.
Puis arriva le 25 aout 2015, je consomme un ou 2g je ne sais plus, puis impossible d'en avoir plus, je recraque pour l'
alcool, engloutissage de médicaments et là c'est le mélange detonnant, tentative de suicide gravissime , score de Glasgow à 3. L'équipe de rea préparent mes parents au pire..
Mais je me bats, je n'avais pas envie de mourir, je sors de rea, passage en hp, puis maison de repos.
En sortant j'ai frappé deux Portes marmottent et le
csapa, le
csapa m'a orienté sur une addicto de la région.
Elle m'a mise d'abord sous mucomyst ( je n'ai rien senti) puis sous
epitomax et j'avoue au début je luttais, obnubilation, rumination, aujourd'hui ma consommation a amplement diminuée.
Le 25 aout je serai à 2 ans d'abstinence complète d'
alcool, et depuis je suis environ à un ce de
coke par mois .. j'espère réduire à néant.
En fait il y en a t il parmis vous qui ont connaissance, sont où ont essayé l'
epitomax?
Merci de votre lecture ...c'est un peu long