Catégorie : En passant - 21 janvier 2021 à 15:18
#contre les stéréotypes #héroïne
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Zazou2A a écrit
Sinon @ MG, si tu consommes de manière quotidienne, sans jamais avoir arrêté plus d’un jour ou 2, et ça depuis 3 mois; je veux bien que tu aies une dépendance physique très légère (on se tord pas de douleurs les premières fois qu’on est en manque de toute façon) mais pas de dépendance physique, suite à 3 mois de conso journalière, pour moi c’est quasi physiologiquement impossible; m’enfin chacun est différent hein; mais dans tout les cas, si tu continues à consommer quotidiennement, ça va arriver assez vite....
Merde.......... Merci de prévenir.
Bon c'est vraiment le moment d'arrêter alors... Vite.... Genre.... Demain.....
-_-'
Zazou2A a écrit
Yop,
si tu consommes de manière quotidienne, sans jamais avoir arrêté plus d’un jour ou 2, et ça depuis 3 mois; je veux bien que tu aies une dépendance physique très légère (on se tord pas de douleurs les premières fois qu’on est en manque de toute façon) mais pas de dépendance physique, suite à 3 mois de conso journalière, pour moi c’est quasi physiologiquement impossible; m’enfin chacun est différent hein; mais dans tout les cas, si tu continues à consommer quotidiennement, ça va arriver assez vite....
Zaz
Ah
Heureux de l'apprendre!...
Le problème c'est que sur moi ben ça marche pas vraiment.... :)
Je n'ai jamais consommé 3mois non stop, mais là, après un an et demi de consommation régulière (1à 2/ semaine en moyenne, avec des sessions de 4/5 jours régulièrement), ben je viens de me réveiller... Et déjà ça fait mal. Très mal.
Je parle pas des syndromes physiques (chaud/froid, restless legs, etc.), mais de l'impossibilité complète dans laquelle je suis depuis quelques semaines (depuis que mon plan n'a plus fait signe de vie en fait -et je n'arrive pas à croire que ça ne fasse que quelques semaines) de sortir d'un état obsessionnel/dépressif, où pas une seconde ne passe sans que j'y pense, où j'alterne entre phases de léthargie totale et d'irritabilité extrême, sans que j'en voie le bout...
Avec à gérer un taff exigeant sur tous les plans, sur une phase charnière de ma carrière.
Bref je me retrouve beaucoup plus dans le propos de MorningGlory, quand tu dis que tout a basculé en l'espace de quelques semaines.
Moi qui me croyais à des années lumières de la dépendance! que je pourrais profiter comme ça des années des effets positifs du produit (considérables chez moi) sans plus de souci que ça!
rien que d'écrire ça ça me donne envie de pleurer mdr
Morning Glory a écrit
A ce qui parait, souvent quand on s'en rend compte c'est trop tard...
En vrai je ne sais pas si c'est vraiment trop tard pour moi
Mais c'est vrai que moi aussi, dès les premières prises que j'ai appréciées (ce qui ne correspond pas à mes premières prises tout court, car en 2007 quand j'avais essayé came, pavots et metha...bah, j'avais pas aimé du tout), j'ai senti une accroche psychologique indéniable.
C'est pourquoi ma conso n'a fait qu'augmenter...même si doucement.
Là, du coup, j'ai pas retapé depuis, je me dis que je vais repousser ça au possible...puis à part la fatigue, l'insomnie et que je me sens un peu speed (un peu genre en phase maniaque, quoi), ça va de mieux en mieux physiquement.
Morning Glory a écrit
Moi je m'estime être addicte depuis trois mois maintenant, parce que d'un coup j'ai plus pû me passer des opis plus de deux jours consécutifs. Pas (encore) dépendance physique mais addiction psychologique me concernant. Pour le coup la différence avant/après a été nette, tranchée, presque brutale en fait. En deux semaines la transition était faite.
En vrai, oui, je rejoins Zaz : fais gaffe, ton corps s'habitue en trois mois...même si c'est sûr que ça va pas être le même manque qu'une personne qui tape 5g de came par jour depuis 10 ans
Perso, les effets de manque, je le vois vraiment à partir de 30 ou 48h après la dernière prise sur des sessions pas trop longues...alors si tu n'as jamais passé plus de deux jours...faut tester
Je te souhaite que ça va le faire, mais je comprends parfaitement que c'est pas du touuuut évident se dire de faire une pause (j'en sais quelque chose, comme j'écrivais).
Morning Glory a écrit
Sinon faudrait passer une IRMf pour voir un peu ce qu'on a sous le capot, en fonction des connections dans le noyau accumbens on saurait... Mais je pense que si on essaye de rester lucide et honnête avec soi-même (et qu'on est pas millionaire), il est possible de s'en passer
Oui je crois que dans l'addiction il y a une partie physiologique, mais une bonne composante sociale, culturelle et psychologique...et ça, n'y a pas de machine pour la détecter :)
En tout cas, tiens au courant sur tes choix concernant la morph, ça m'intéresse :)
Bises
Zazou2A a écrit
J’avoue que depuis les années que je te lis Cependant, j’ai toujours été assez impressionné par ta gestion, quand je vois à quelle vitesse j ai du passé au TSO perso
Mais j’avoue que depuis, je dirais le premiers confinement en gros, on voit que tu es un peu plus sur la corde raide que tu ne l’étais avant ...
en tout cas j’espère que tu trouveras la solution qui te convient :)
Merci, moi aussi je l'espère :)
Sinon, je crois que le fait d'avoir grandi et évolué dans un milieu où les drogues n'ont jamais été un tabou (même si la came bien plus que d'autres prods), ça m'a permis d'avoir accès à des vraies informations d'UD avisés, d'échanger et de discuter pas mal et d'être au courant de pas mal de choses. Je ne suis pas la seule à gérer ainsi dans mon entourage. Parmi mes potes actuels, on va dire que 70% prennent des opis plus ou moins occasionnellement (certains après avoir été accro à des périodes), 20% sont dépendants/sous TSO et 10% en consomment pas. Je trouve ça aide vraiment pas mal de pouvoir partager nos expériences et avoir accès à l'information, ce n'est pas pour rien que c'est le but de PA aussi
Sinon bah, en effet, après 13 ans de conso d'opis c'est "normal" aussi que ça évolue...
Puis j'avoue, le vrai tournant ça a été l'arrêt du cannabis (depuis trois ans), c'est à partir de ce moment là que j'ai un peu colmaté mon besoin de défonce avec les opis. Et dans les derniers mois ça joué pas mal aussi le fait de partager mon quotidien avec quelqu’un qui consomme beaucoup. Je ne veux absolument pas dire que c'est de sa faute, c'est moi que j'ai décidé (inconsciemment ou pas) d'avoir envie de consommer plus, mais la gestion à deux c'est quand même quelque chose !
Et au contraire, moi j'ai toujours été un peu impressionnée positivement avec les personnes qui ne se prennent pas la tête autant que moi...même si ça amène certainement plus vite à développer une dépendance physique. C'est mon côté « no future » que j'essaye en permanence de tempérer...mais je ne sais pas si c'est une bonne chose ou pas !
C'est frustrant à pas mal de moments
Zazou2A a écrit
Sinon @ MG, si tu consommes de manière quotidienne, sans jamais avoir arrêté plus d’un jour ou 2, et ça depuis 3 mois; je veux bien que tu aies une dépendance physique très légère (on se tord pas de douleurs les premières fois qu’on est en manque de toute façon) mais pas de dépendance physique, suite à 3 mois de conso journalière, pour moi c’est quasi physiologiquement impossible; m’enfin chacun est différent hein; mais dans tous les cas, si tu continues à consommer quotidiennement, ça va arriver assez vite....
Je plussoie
Zazou2A a écrit
C’est un des soucis qu’on a en France (et sans doute pas que) mais avec la palette de TSO limiter à sub et metha, quand la dépendance en est encore à ses débuts, que les doses sont raisonnable; baaaa le passage à un traitement, ça sous entens forcément d’augmenter énormément son accroche, parfois pour ne pas avoir plus de bénéfice avec la substitution (en dehors de l’approvisionnement quoi), ça ne facilite pas la décision j’imagine ..
Yes, ça je trouve c'est une reflexion super intéressante !
D'ailleurs, tu en avais parlé dans un autre fil, où tu disais justement que l'addicto s'occupait assez peu de la prévention de la dépendance aux opis...je veux dire, pour les personnes comme moi qui sont évidemment dépendantes à niveau psychologique, mais qui jonglent avec une accroche physique relativement légère, il n'y a pas dix mille solutions !
Du coup en effet, je me dis, je verrai : ou j'arrive plus ou moins à espacer etc etc ou sinon j'attenterai d'être vraiment dedans pour passer sous TSO.
Du sub, ça m'arrive d'en prendre en récréatif faute de mieux (ou en fin de session), mais c'est clairement fort pour moi. 1mg je le sens passer
Zazou2A a écrit
Le dicondin serait peut être une solution intéressante pour ces situations
J’en avais eu de prescrit après mes premières tentatives de sevrages il y a des années mtn, mais j’étais repasser à la came trop vite pour me faire une vrai idée de son efficacité en tant que substitut; et après ba sub, metha, oxy toussa ..
Oui, ça me parle grave, j'avais même ouvert un fil pour demander des retours d'expériences là-dessous...mais pour l'instant je me décide pas trop à chercher un médecin qui pourrait être à l'écoute pour ça
Là, comme je disais, finalement je n'ai pas retapé depuis, aujourd'hui j'ai pris 20mg de codéine et ça va (même si je fais de l'insomnie et je me sens agitée). J'essaye de ne pas compenser en benzo et je prends du tercian au besoin.
Bref, on verra
En tout cas, merci pour ton retour et tes interventions toujours super intéressantes !!!
Pommecanelle a écrit
J'aime beaucoup te lire cependant, j'aime ta façon de voir les choses, les mots que tu utilisent me parlent.
Ce billet est assez perturbant, car je n arrive pas à déterminer dans quel état d esprit tu es. D'un côté tu racontes tes consos avec clairvoyance, lucidité et surtout tu as l'air en accord avec, on sens que tu gères que choisis plus ou moins tes conso et que tu le vis bien, dans le sens où elles t apportent des choses.
Mais d'un autre côté tes questionnement peuvent traduire la peur que ça bascule dans quelque chose que tu peux pas gérer. En tout cas tu te poses les bonnes questions c'est peut être pour ça que tu gères tes consos tu sens que tu es border et tu t imposes des limites pour pas passer de l'autre côté de la ligne, sans te frustrer, ou te culpabiliser.
Je ne sais pas si je suis claire car un peu à l ouest mais voilà je tenais à réagir avec un ptit mot car ton texte m'a parlé, même si je continue a ne pas me poser moi même la question, de peur de la réponse..
Merci Pommecanelle :)
Je pense être pas mal dans la contradiction avec moi même !!
Et d'être un peu à un tournant de ma conso. Mes choix (inconscients ou pas) vont influencer pas mal la suite de mon rapport à la conso je crois...
En tout cas, je vois très bien ce que tu dis, juste pense c'est une question compliqué à demeler...et je te souhaite que toi aussi t'arrives à y voir clair pour faire en consequence...
toi d'ailleurs tu consommes quoi ?
trolalol a écrit
Je n'ai jamais consommé 3mois non stop, mais là, après un an et demi de consommation régulière (1à 2/ semaine en moyenne, avec des sessions de 4/5 jours régulièrement), ben je viens de me réveiller... Et déjà ça fait mal. Très mal.
Je parle pas des syndromes physiques (chaud/froid, restless legs, etc.), mais de l'impossibilité complète dans laquelle je suis depuis quelques semaines (depuis que mon plan n'a plus fait signe de vie en fait -et je n'arrive pas à croire que ça ne fasse que quelques semaines) de sortir d'un état obsessionnel/dépressif, où pas une seconde ne passe sans que j'y pense, où j'alterne entre phases de léthargie totale et d'irritabilité extrême, sans que j'en voie le bout...
Avec à gérer un taff exigeant sur tous les plans, sur une phase charnière de ma carrière.
Bref je me retrouve beaucoup plus dans le propos de MorningGlory, quand tu dis que tout a basculé en l'espace de quelques semaines.
Moi qui me croyais à des années lumières de la dépendance! que je pourrais profiter comme ça des années des effets positifs du produit (considérables chez moi) sans plus de souci que ça!
rien que d'écrire ça ça me donne envie de pleurer mdr
Moi aussi j'ai une conso comparable (nefin, j'imagine que tu parles de came ?)...et je comprends très bien ce que tu dis !
Cependant, c'est vrai que je ne me suis jamais considérée à l'abri de la dépendance, j'ai vu bien trop d'exemple au tour de moi pour m'en considerer dispensée...mais ça n'empeche que ça me pose vraiment problème car moi aussi au fond je voudrais juste pouvoir garder pour toujours que les effets de la conso...tout en consommant plus...mais je ne crois pas que c'est physiologiquement possible...
Ou sinon il faudrait peut-être arriver à rebasculer dans un autre mode de conso, mais c'est bien plus dur à faire qu'à dire et je n'ai absolument pas de solutions (changer ses conditions de vie ? projets, etc etc).
En tout cas, finalement c'est reconfortant de voir qu'on est pas seuls dans cette situation
Toi tu penses continuer comme ça ou t'as envie de changer ?
Cependant a écrit
En tout cas, tiens au courant sur tes choix concernant la morph, ça m'intéresse
Ouaiii, j'ai arrêté
Maintenant jprends de l'oxy
Non mais franchement j'ai encore déprimé de fou aujourd'hui, globalement j'ai genre vraiment besoin de coups de pouce pour enfin me bouger un peu mon gros derch dans ma life, et faudrait que je me sevre. Non mais non, quoi ><
...Demain?
Moi c'est pas vraiment l'acroche psy liée au plaisir procuré, je ne l'aie eue que sporadiquement. Mais elle comble vraiment un trou dans ma poitrine, certains ici parlent de trou lors du sevrage, bein moi je l'ai par défaut, même si les neuroleptiques mettent comme du scotch dessus lol heureusement.
En tout cas si je me retrouve avec un vrai manque, et que ça se voit, mes parents seront alertés donc ça va être compliqué, j'ai bien fait de faire des stocks de morphine je crois. Mais ouai j'aimerais aussi tenter la naltrexone et pour ça faudra que je passe par un mois de sevrage dans tous les cas.
Effetivemment si le manque arrive si tard (tiens, je pensais pas) il est possible que je sois tout simplement passée à côté en poursuivant mes consos avec une fréquence suffisante pour ne pas le remarquer. Arg. Et ce fameux biais contrairement à toi, d'optimisme irréaliste ("ça n'arrive qu'aux autres, tout est normal pour moi") qui tourne dans mon préconscient aide po.
Là, du coup, j'ai pas retapé depuis, je me dis que je vais repousser ça au possible...puis à part la fatigue, l'insomnie et que je me sens un peu speed (un peu genre en phase maniaque, quoi), ça va de mieux en mieux physiquement.
Hum, si tu te sens fatiguée et pas euphorique ni toute puissante alors c'est pas tant que ça un état maniaque au sens médical du terme. Plus une sorte d'hyperexcitabilité je suppose, même si ça doit pas être encore le terme le plus adéquat.
En état maniaque tu peux même avoir des délires x___x ce que je ne te souhaite pas.
Je te souhaite clairement d'arriver à gérer toi aussi :) Et oui je pense que des projets et activités/passions ça doit aider en théorie. Le sport pour les Beta-endorphines aussi^^
EDIT haaa j'ai oublié de répondre à ça aussi:
Oui je crois que dans l'addiction il y a une partie physiologique, mais une bonne composante sociale, culturelle et psychologique...et ça, n'y a pas de machine pour la détecter
Si si en fait, je suis quasiment sure que ça voit en IRMf (purée tu me mets presque le doute haha, mais si si c'est sur).
Les facteurs que tu énonces sont des facteurs de risques, ils vont plus ou moins être facilitateurs ou au contraire protecteurs. Mais l'addiction une fois acquise, se voit et dans l'expression génique des neurones et dans la structure de certaines régions cérébrales, notamment du fameux noyau accumbens dans le circuit de la récompense. Le cerveau apprend à aimer (beaucoup trop) la substance de laquelle on devient addict, et comme tout, ça se voit sur les réseaux de neurones.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28146248/
toniogal a écrit
Salut à toutes et tous,
moi il y à des années lumières de ça quand j'avais 19 ans j'ai pris ma première trace mais surdosée donc vomi partout j'ai pas kiffé.
Ça m'est arrivé exactement la même (ou presque)...sauf qu'entre mes premiers essais à l'héro et la metha (il faut être jeune et inconscients des risques pour boire dans un flacon de metha quand on est naïfs aux opiacés, mais bon je savais pas !!) il y a eu 6 ans où j'en ai pas touché car « j'aimais pas ça », ça me fout la gerbe et ça me rend mollassonne (à préférer pluto bedo, alcool, speed, champi).
Puis au bout de six ans, je gobe une microboulette de rach...et là, révélation !!!
Et depuis (ça fait maintenant une dizaine d'années), j'ai kiffé les opis en resseyant la came aussi sous un autre angle, bref voilà quoi...
Putain de parcours que tu as eu en tout cas !
J'espère tu ne regrette rien malgré tout ?
ne vous culpabilisez pas et si vous arrivez à arrêter c'est encore mieux car les voyages tu peux plus quand tu es dépendant et on t'ostracises socialement voilà les ami(e)s courage à vous toutes et tous !! et oi!
Tonio
En tout cas, ça c'est sûr, malgré tout, je ne culpabilise pas :)
Et des voyages j'ai bien envie de continuer à en faire (la dépendance ce n'est pas toujours un frein, même si ça complique bien les choses et des fois ça fait se retrouver dans des ruelles sombres dans des situations improbables)...
Profite bien toi aussi
Morning Glory a écrit
Cependant a écrit
En tout cas, tiens au courant sur tes choix concernant la morph, ça m'intéresse
Ouaiii, j'ai arrêté
Maintenant jprends de l'oxy
L'héro aussi avait été développée au début du siècle pour faire arrêter la morphine
Non mais franchement j'ai encore déprimé de fou aujourd'hui, globalement j'ai genre vraiment besoin de coups de pouce pour enfin me bouger un peu mon gros derch dans ma life, et faudrait que je me sevre. Non mais non, quoi ><
...Demain?
Oui demain, en plus ça a l'avantage d'encore pouvoir remettre ça a demain...
Ou moins moi ça a ça comme avantage ma conso en montagnes russes : je me paye de petits chiens assez souvent, mais j'arrete/je diminue et...je recommence autant que je veux (enfin histoire de dire !!)...aujourd'hui premier jour qu'avec 10mg de codé et bien quoi !!!!
Moi c'est pas vraiment l'acroche psy liée au plaisir procuré, je ne l'aie eue que sporadiquement. Mais elle comble vraiment un trou dans ma poitrine, certains ici parlent de trou lors du sevrage, bein moi je l'ai par défaut, même si les neuroleptiques mettent comme du scotch dessus lol heureusement.
T'as trop bien dit le truc que je ressens aussi...c'est pour ça que j'arrive pas à envisager de m'en passer
Par contre sorry mais pour une fois je m'ecroule, je crois que je vais en profiter d'autant plus que demain je bosse
À toute !
Good night
cependant a écrit
Pommecanelle a écrit
J'aime beaucoup te lire cependant, j'aime ta façon de voir les choses, les mots que tu utilisent me parlent.
Ce billet est assez perturbant, car je n arrive pas à déterminer dans quel état d esprit tu es. D'un côté tu racontes tes consos avec clairvoyance, lucidité et surtout tu as l'air en accord avec, on sens que tu gères que choisis plus ou moins tes conso et que tu le vis bien, dans le sens où elles t apportent des choses.
Mais d'un autre côté tes questionnement peuvent traduire la peur que ça bascule dans quelque chose que tu peux pas gérer. En tout cas tu te poses les bonnes questions c'est peut être pour ça que tu gères tes consos tu sens que tu es border et tu t imposes des limites pour pas passer de l'autre côté de la ligne, sans te frustrer, ou te culpabiliser.
Je ne sais pas si je suis claire car un peu à l ouest mais voilà je tenais à réagir avec un ptit mot car ton texte m'a parlé, même si je continue a ne pas me poser moi même la question, de peur de la réponse..Merci Pommecanelle :)
Je pense être pas mal dans la contradiction avec moi même !!
Et d'être un peu à un tournant de ma conso. Mes choix (inconscients ou pas) vont influencer pas mal la suite de mon rapport à la conso je crois...
En tout cas, je vois très bien ce que tu dis, juste pense c'est une question compliqué à demeler...et je te souhaite que toi aussi t'arrives à y voir clair pour faire en consequence...
toi d'ailleurs tu consommes quoi ?
Merci, pour l'instant je choisis en quelques sorte de me voiler la face et me dire que tant que n'ai pas de "vrais" problème, j'ai un boulot une vie à peu près stable pas de soucis financier, ça veux dire que ça va.
Ne pas voir que ça fais au moins 15 ans que je n'ai presque pas passé un week-end sans substances qu'elles qu'elles soient, quasi rien parfois juste une ou deux traces, mais quand même pas rien.
C'est derniers temps je prenais beaucoup de coke, enfin beaucoup, c'est vite limité par les moyen quand même mais j'en pensais régulièrement en tout ça, mais depuis 4 mois je n'y ai pas retouché une seule fois parce que j'ai découvert la 3mmc.. Et ça, ça ça me fais peur. Et ça va me conduire à me poser beaucoup de questions.