Je viens de revenir à mon traitement initial qui est loin d'être anodin. Je suis sous
oxycodone à raison de 150 mg par jour, pour palier à 70/80 mg de
méthadone que je prenais en même temps que 70 mg d'
oxy et tout cela je l'ai pris seulement un mois. J'en suis à déjà une semaine de pas top. Pourtant j'ai la dose. La
méthadone est une molécule qui couvre vraiment bien les besoins en
opiacés et la contrée n'est pas une mince affaire, surtout que jusqu'à cinq jours, je la ressentais encore présente dans mon corps. Le mal être est à son comble à partir du quatrième jour, jusqu'à retour à l'équilibre, les jours suivant.
Là , je pense que tu parles de
sevrage complet de la métha et cela risque de prendre vraiment du temps si tu ne prend pas un autre substitut de ce substitut. Normalement la
méthadone est faite pour être sevrer totalement de tout et de descendre très très doucement les doses sur plusieurs mois. Si tu as arrêter du jour au lendemain, pardon mais ce n'est pas du topalgic qui va pouvoir rééquilibrer les choses rapidement. Il faudrait que tu es au moins une équivalence comme l'
héroïne ou le
skénan, mais du coup tu reviendras à la case départ du
sevrage d'une molécule difficile à sevrer. La stabilité de la
came n'est pas la même que la
méthadone.
Ce dont tu as envie, c'est de pouvoir te faire des extras et sentir la défonce, n'est ce pas.
A ta place, je reprendrai la
méthadone et lors de cessions de consommations de
came ou autre, j'arrêterai deux jours la métha, avant de la reprendre.
Si tu es décidé, fais toi un
sevrage normal de la
méthadone, car je ne vois pas comment tu vas pouvoir te libérer de ça autrement.
C'est justement pour une de ces raisons que je n'ai pas voulu continuer avec car j'avais le sentiment que j'allais partir pour de longues années, même si ce pourrait être le cas aussi avec l'
oxycodone, mais au moins, j'ai un peu de plaisir. En parallèle du sentiment de lune de miel, je percevais bien que j'allais plus ressentir aucune ivresse.
C'est dans ces moments que l'on se rend compte de la puissance des
opiacés sur le corps et l'esprit.
Je te souhaite de ne pas te retrouver dans un sentiment d'urgence, car tu risques de souffrir plus que nécessaire, même si je comprend ce sentiment qui souvent me visite. C'est là que l'on regrette le début des prises.
Courage à toi et je me répète, fais plutôt un
sevrage de la
méthadone correctement pour éviter de perdre beaucoup de temps, même si c'est tout le contraire de ce que tu voudrais en ce moment.