Ah ouais tu tapes dur quand même.
Pour prendre de la distance, (ça marche pas pour tous), c’est de switcher avec un
opiacés de ton choix. Par contre, il faut tu contrôle drastiquement ta conso. Il faut consommer juste quand on se sent pas bien. Faut essayer de l’utiliser comme un médicament. Pas rechercher les sommets du high ou l’énorme euphorie. Juste comme un bon calmant, tant pour la tête que pour le corps. Des petites doses à chaque fois. Après tu peux soit rester à des mini-doses parfaitement stabilisantes ou choisir de te sevrer des opi. Et y’a justement sur le marché des médicaments puissants, légaux, prescrits qui peuvent être choisis. Et y’a du choix. C’est pas comme y’a 30 piges.
Et tu peux y arriver en faisant le bon choix opi, pour ton protocole, dans un
CSAPA et toutes autres structures délivrant des
TSO.
Une fois que la C, progressivement, s’éloigne, tu as gagné la première grosse manche. Qu’elle n’envahisse plus ta mémoire, ton esprit comme pendant les premières semaines.
Après entretien ou
sevrage.
Moi je choisirai l’entretien pendant plusieurs mois, te donner le temps de travailler cette conso, te refaire une santé physique...
Après faut voir et examiner le bien-fondé du
sevrage.
Les seules indications rencontrées, sont le très fort désir du sujet de ne plus se vivre comme consommateur. Et y’en a. Y’a des mecs pour qui il est inconcevable de passe sa vie sous morphiniques. Avec l’étiquetage qui va avec, la catégorisation, les représentations socioprofessionnelles, parfois le jugement des proches par facile à accueillir ...
Avec eux, le
sevrage fonctionne. Ils redeviennent clean, ce sont leurs mots.
Mais tous les autres, ont-il fait un choix satisfaisant ?