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Est ce que vous avez des pertes d'errection due au poppers ?

Dernière modification par prescripteur (06 mai 2020 à  15:49)

Effets chroniques
L'abus chronique d'inhalants détruit les motoneurones qui envoient des commandes du cerveau aux mains et aux pieds. À mesure que ces motoneurones échouent, il en résulte divers degrés de déficience motrice, notamment une diminution de la capacité d'effectuer des tâches manuelles et mentales. Par exemple, les vapeurs de toluène produisent des niveaux élevés de ce produit chimique liposoluble, en particulier dans le cerveau. Les abuseurs de toluène présentent des symptômes de manque de coordination motrice, de fatigue, de déficience mentale et des dommages de plus en plus importants au système nerveux central permanent. La plupart des inhalants produisent un certain degré d'hépatotoxicité (lésions hépatiques). Les hydrocarbures halogénés, tels que le fréon, provoquent une hépatotoxicité sévère.

Certains inhalants modifient la physiologie cardiaque et augmentent le risque d'insuffisance cardiaque. Par exemple, le butane (des briquets), le fréon (des propulseurs aérosols) et le toluène (des colles) hypersensibilisent les cellules cardiaques en norépinéphrine, le neurotransmetteur qui stimule les contractions cardiaques. Les substances inhalées interfèrent avec le transport de l'oxygène en interférant avec la liaison ou la libération d'oxygène par les globules rouges. L'hypoxie qui en résulte provoque également une hypersensibilité des cellules cardiaques à la noradrénaline. La sensibilité et l'hypoxie à la noradrénaline peuvent provoquer une défibrillation ou une contraction aléatoire des muscles cardiaques. Un syndrome appelé mort subite de reniflement (SSD) survient sans avertissement, et l'arrêt de la respiration de l'inhalant n'inverse pas la séquence des événements. Les victimes de SSD semblent souvent sentir que quelque chose ne va pas et s'enfuient de la source ou du site où elles inspiraient, avant de s'effondrer et de mourir.

Effets neurotoxiques
L'incapacité neurologique cérébrale et cérébelleuse permanente est l'effet toxique le plus connu de l'abus chronique d'inhalants. Les agresseurs à long terme courent un risque important de développer un syndrome neurologique composé de perte de mémoire, de troubles cognitifs, de troubles du sommeil, de dépression, d'anxiété et de changements de personnalité. Les troubles cognitifs permanents sont également bien décrits chez les patients qui reniflent de l'essence de façon chronique. Une exposition chimique à long terme au travail (par exemple des peintres) peut entraîner le développement d'une atrophie cérébrale et d'EEG anormaux.

L'abus chronique de n-hexane et de protoxyde d'azote est bien connu pour provoquer des déficits neurologiques périphériques, notamment une polyneuropathie sensorimotrice profonde (n-hexane) et une polyneuropathie démyélinisante et une faiblesse des extrémités (protoxyde d'azote), qui semble être liée à l'inactivation de la vitamine B12, un cofacteur important dans de nombreuses réactions biochimiques nécessaires.

L'inhalation d'essence au plomb augmente le risque de complications neurologiques dues à l'empoisonnement au plomb organique. Ceux-ci incluent la confusion mentale, une mauvaise mémoire à court terme, une psychose et une encéphalopathie. Des symptômes d'intoxication au plomb inorganique (maux de tête, douleurs abdominales, lésions hépatiques, lésions rénales) ont également été signalés chez des patients qui inhalent de façon chronique de l'essence.

La recherche animale et humaine montre que la plupart des substances inhalées sont extrêmement toxiques. Peut-être le plus
L'effet toxique significatif de l'exposition chronique aux inhalants est un dommage généralisé et durable aux
le cerveau et d'autres parties du système nerveux. Par exemple, la recherche animale et humaine des études pathologiques indiquent que l'abus chronique de solvants volatils tels que le toluène endommage la gaine de protection autour de certaines fibres nerveuses du cerveau et du système nerveux périphérique. Cette
la destruction extensive des fibres nerveuses est cliniquement similaire à celle observée avec les maladies neurologiques comme la sclérose en plaques.


Les effets neurotoxiques de l'abus prolongé d'inhalants comprennent des syndromes neurologiques qui reflètent les dommages aux parties du cerveau impliquées dans le contrôle de la cognition, du mouvement, de la vision et de l'ouïe.
Les anomalies cognitives peuvent aller d'une déficience légère à une démence sévère. D'autres effets peuvent être des difficultés à coordonner les mouvements, la spasticité et la perte de sensation, d'audition et de vision.
Les inhalants sont également très toxiques pour d'autres organes. L'exposition chronique peut produire des dommages importants au cœur, aux poumons, au foie et aux reins. Bien que certains dommages induits par inhalation au niveau nerveux et d'autres systèmes d'organes peuvent être au moins partiellement réversibles lorsque l'abus de substances inhalées est arrêté, de nombreux syndromes causés par des abus répétés ou prolongés sont irréversibles.
L'abus d'inhalants pendant la grossesse peut également exposer les nourrissons et les enfants à un risque accru de atteinte au développement.
Des Études animales conçues pour simuler les schémas humains d'abus de substances inhalées suggèrent que l'exposition prénatale au toluène ou au trichloroéthylène (TCE) peut entraîner une diminution des poids de naissance
, des anomalies squelettiques occasionnelles et des retards de développement neurocomportemental. On signale des cas d'anomalies chez les nouveau-nés de mères qui abusent chroniquement des solvants, et il existe des preuves de troubles du développement ultérieurs chez certains de ces enfants. cependant,
aucune étude prospective bien contrôlée des effets de l'exposition prénatale aux substances inhalées chez l'homme a été menée et il n’est pas possible de lier l’exposition prénatale à un produit chimique spécifique à un
anomalie congénitale ou problème de développement spécifique.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5787638/

Amicalement

Dernière modification par prescripteur (06 mai 2020 à  18:08)