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Je ne vis plus que pour "lui", le sauver, l'aider malgré ma blessure et ces chocs à répétition; et m'occuper de ma fille. Rien d'autre. Je dors beaucoup car l'angoisse m'épuise.
Je dirais non . Ton devoir est de te protéger toi et ta fille. C'est ton devoir avant tout.
ça ne veut pas dire que tu ne dois pas l'aider mais il faut mesurer ton aide de façon à te protéger. Il y a probablement dans l'hopital psychiatrique un psychologue ou un assistant social qui peut t'aider TOI, en t'aidant à définir ce que tu dois faire pour toi et pour lui. Et mettre des limites. Mais tu peux aussi consulter en dehors de l'hopital psychiatrique un psychiatre, un psychologue ou un autre consultant qui t'aidera dans ce passage difficile.
Je mets en dessous une reference bien faite et quelques chapitres qui en sont tirés. L'idée de parler en JE est importante. Ne pas critiquer ce qu'il fait mais dire comment toi tu le ressens. Amicalement
https://www.quebec.ca/sante/conseils-et … e-mentale/
Dites ce que vous pensez de façon positive
Lorsque vous désirez dire ce que vous pensez à la personne atteinte d’une maladie mentale, utilisez vos propres sentiments pour lui parler de vos opinions ou de vos réactions. Parlez-lui en utilisant le « je » plutôt que le « tu ». C’est le secret d’une bonne communication. Ainsi, la personne aura moins tendance à réagir en niant ou en se défendant. Par exemple, vous pouvez lui dire : « Je m’inquiète du fait que tu restes toujours dans ta chambre et que tu ne manges presque plus, je suis triste de ce qui t’arrive » plutôt que « Tu ne manges presque plus, tu restes toujours dans ta chambre, qu’est-ce que tu penses qu’il va t’arriver? ».
Prenez soin de vous
Votre santé physique et mentale est importante. Être en bonne santé vous aidera à rester équilibré et à mieux vivre avec la personne atteinte d’une maladie mentale. Suivez les conseils pour maintenir une bonne santé mentale.
Réglez un problème à la fois
Vivre avec une personne atteinte d’une maladie mentale peut poser quelques problèmes et provoquer certains conflits interpersonnels. Si vous êtes dans cette situation, évitez d’essayer de régler tous les problèmes que vous vivez en même temps. Abordez plutôt les problèmes un à la fois et essayez de trouver une solution simple pour chacun. Plus vous aurez trouvé de solutions, plus vous vous sentirez en contrôle de la situation. Il y a toujours des solutions. Faites-vous confiance.
Respectez vos limites et allez chercher de l’aide au besoin
Nous avons tous nos propres limites. Si vous ne respectez pas les vôtres, vous risquez de nuire à votre propre santé, ce qui ne serait pas aidant pour la personne atteinte. Prenez conscience de vos limites personnelles.
Au besoin, allez chercher de l’information et du soutien auprès des ressources d’aide. Vous pourrez aussi y rencontrer d’autres personnes qui sont dans la même situation que vous ou qui l’ont déjà été. Échanger avec ces personnes pourrait vous aider à mieux comprendre vos sentiments et vous permettre de connaître les solutions des autres.
Dernière modification par prescripteur (22 juin 2021 à 12:14)
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mais son manque de courage me blesse beaucoup; je connais en effet des proches ayant été addict et qui en ont parlé à leur entourage
Je suis bien placée pour savoir que ce n'est pas simple du tout. Comme tu l'as dit la peur est extrême parfois (dont dans mon cas). Si je disais à mon entourage que je me drogue, ils seraient détruits, ils sont antidrogues, ils croient uniquement au baratin/diabolisation des médias à leur sujet... Ma famille serait morcellée, enfin en tout cas c'est un risque non négligeable. Est-ce alors un manque de courage que de ne rien dire?
Dans un contexte de stigmatisation carrément écrite dans la loi, il est extrêmement dur de parler à son entourage de ses consommations, problématiques ou non.
Je suppose que c'est la même chose en Russie pour les LGBT par exemple, alors qu'ici bien que ça reste difficile, le coming-out est déjà plus faisable concernant les LGBT car la discrimination n'est pas systémique ni d'Etat. Tu vois le truc? Là-bas ils sont souvent OBLIGÉS de se cacher. Ba c'est pareil ici avec les drogues en fait.
Je comprends ton choc. Mais je le comprends aussi lui. Quand il s'agit de sortir ou non de ce genre de placard, on n'a pas toujours l'impression d'avoir le choix...
Mais oui comme dit Prescripteur, mets des limites à ton aide. Aide-le lui, mais aide-toi aussi et ta fille. Ne te détruis pas en essayant de le sauver, essayer oui, mais pas à tout prix, trouve un juste dosage/équilibre...
Plein de courage <3
Morning
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Dernière modification par Acid Test (23 juin 2021 à 02:54)
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Dernière modification par Enora (01 juillet 2021 à 19:20)
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