Salut à tous !
Déjà merci pour tout ce que vous avez fait pour moi sans le savoir depuis des années... me rassurer pendant mes
descentes, m’apprendre à les gérer voire les éviter... me faire prendre conscience que j’avais fait n’importe quoi un soir et apprendre à consommer « responsable » (pas encore toujours évident mais en net progrès).
Me faire découvrir de nouveaux trips. Ne pas me sentir seul.
Oui, sans même être inscrit, rien qu’en vous lisant je vous dois déjà tout ça !
Mais du coup, maintenant que je suis presque passé dans la catégorie pro, je constate qu’il me manque beaucoup d’infos liées à ce que je consomme et mes modes de consommation... les effets souhaités et moins voulus, dosage de la solution à injecter (mon principal mode de consommation depuis 8 mois bientôt 9) et tout ce qui est lié à ce type de conso. Les combos etc. (Je viens de faire un test
3mmc-ethyl-pentedrone, ce soir, et là vu les effets je me suis décidé à m’inscrire et à assumer un peu plus... ce sera mon premier
TR quand je retesterai plus longuement (sans bosser le lendemain) ce week-end.
Voilà voilà
Sinon je suis un mec de 41 ans, petit format mais costaud corps musclé sec naturellement (plus de sport depuis 5 ans et je ne faisais que courir 2 fois par semaine) 165/65. De nature anxieuse, stressé, tantôt timide, parfois l’inverse dès la deuxième bière ou quand je suis à l’aise. Fumeur de clopes et de
joints depuis 6 ans. Les
joints c’est quasi quotidien. 1 le soir. Pas plus. Quand j’en ai il m’arrive de prendre de l’etyzolam pour redevenir serein et pouvoir dormir. J’evite Tous les jours je sens que l’accoutumance est grande.
J’ai pris de la drogue pour la première fois vers 24 ans :
mdma en
para, ligne de
coke et
ecsta pendant 2 semaines tous les jourss avec des potes qui avaient ramené des munitions.
Expérience exceptionnelle mais la
descente a été atroce et j’ai flingué mon couple et démissionné etc. Bon rien n’allait vraiment bien et ça a été l’occasion de faire un vrai démarrage dans la vie sur de meilleures
bases.
J’ai rien consommé après cette première expérience pendant des années. La
coke c’etait en snif et la
md en
para.
10 ans plus tard je fais un plan cul, et je ne sais pas pourquoi (pourtant c’etait Y a bientôt 10 ans, le mec était précurseur), le mec après m’avoir attaché les mains dans le dos me demande si je veux être aidé... et il sort du matos :
4mec (je ne savais pas ce que c’etait) et des seringues... tout sous blister nikel stérile... le mec a une bonne tête, y a sa coloc à côté et on doit pas faire de bruit... ça me rassure et je suis super chaud et me dit ça va te faire triper grave. Lui ne prend rien pour dit-il gérer mon état selon comment je réagis et vu que j’ai pas l’habitude.
Bref, il me fait une
IV... je ne sais pas le dosage... rien du tout...
Quand j’y pense c’etait totalement inconscient. Même pas le test allergique (bon, à force de vous lire, j’ai fait ça ce soir avec l’ethyl
pentedrone, mais j’avoue que je ne le fais jamais...même si je commence toujours par une dose moyenne 100mg-150mg. Bref le mec fait sa soupe et me l’injecte. Il a à peine enlevé la seringue que je sens un flash m’envahir comme je n’en connaîtrais probablement plus jamais... et là il me retourne me fait ma fête grave, violent, Domi, et moi bah je suis en pleine montée et j’ai envie de tout faire pour le faire kiffer. Le plateau va durer longtemps et il va en profiter pour m’administrer une séance de torture très subtile et en alternance (si vous voulez les détails demandez !!) et je morfle mais je prends un pieds de folie.
Je précise que si j’aime les mecs domi c’est la première fois que je subis ça et ce n’etait pas tout à fait convenu comme ça avant... bref, le mec jouit. Moi impossible de bander. Je commence à descendre gentiment et il va accompagner la
descente en mode cool relax on discute un peu... je le questionne un peu sur les substances, il me dit que s’il est actif Domi il ne prend rien mais que s’il alterne ou n’est que passif il aime slamer (il ne dit pas encore ce mot y a 10 ans... bien entendu). Il me donne le site où en trouver, je ne pose pas la question des seringues et tant mieux car je m’en tiendrai au snif pendant encore quelques années.
Je reste donc pendant des années sur le souvenir de cette montée hallucinante et ce pied que j’ai pris. Le mec a dû me trouver trop sage malgré tout et ne m’a pas répondu quand je l’ai relancé mais il reste un super souvenir pour moi... hélas ou tant mieux
Du coup je me commande 2gr de
4-mec ou peut-être autre chose qui se ressemblait...
genre
4-cmc ou
3-cmc je ne sais plus trop. Et je reçois ça dans ma boîte aux lettres quelques jours après. Et là je vais commencé à sortir y compris la semaine mais surtout le week-end en prenant un rail avant voire deux et parfois sur place dans le bar de paris que je préfère : le MZ. Les spécialistes sauront de quel lieu je parle et à quel point on peut y vivre des moments de folie comme s’y ennuyer ou discuter avec des potes.
Bref, à cette époque je découvre les joies de cette poudre magique (et ses effets moins cools : je ne dors pas ensuite, je ne bande pas pendant...)
Et ça va durer 3-4 mois. Je précise que comme je suis hyper prudent et que je découvre tout seul j’y vais mollo. C’Est donc un ou deux mini rails à chaque fois (50mg maxi) et pas à chaque fois avec lesquels j’ajoute
poppers et
alcool (bière puis Vodka). Du coup je ne finirai même pas le sachet que je finirai par jeter car un jour je me réveille en me sentant sale... et je le mets sur le dos de ce produit.
Je vais me lâcher grave pendant ces 3 mois et devenir un vrai dépravé et pendant un temps assez connu dans ce fameux bar où j’ai baisé à cette époque quasiment avec tout le monde car mon cocktail
4-mec,
poppers et vodka fonctionnait à merveille et j’aimais tout le monde, avais envie de tout le monde et de tout faire avec qui voudrait (ou presque, j’ai toujours su dire non quand je prenais pas mon pied ou si le mec ne me plaisait pas, même perché), n’importe où n’importe quand...
Bref la fête du slip.
Puis on redescend sur terre, j’apprends sans surprise que je suis seropo... bah ouais c’est le côté moins fun, au moment où on se range, où on se trouve un mec tout gentil tout mignon et tout chaud bouillant, bam dans la gueule un petit VIH
Le mec très patient pourtant finira par se lasser car à l’époque je lui demande beaucoup trop en termes d’implication car je sais que si je le perds ce sera dur d’en retrouver un comme ça en etant S+.
S’en suit une nouvelle période sans drogues où j’apprends à vivre avec le VIH. Tout va bien, des résultats très bons avant même le traitement que j’ai commencé à prendre plus tard quand c’est devenu obligatoire pour tout le monde, mais mon métabolisme contrôlait le virus donc nikel. Pas d’effets secondaires avec la tri, un comprimé par jour, je l’oublie souvent et fais des pauses de quelques semaines mais sans impact sur mes résultats. Je mange équilibré, ne bois pas trop et à l’époque ne fume qu’en soirée (des clopes).
Et sur le net je vais rencontrer sur un site pour les séropositifs géré par aides des gens sympas dont celui qui va vite devenir mon meilleur pote.
Lui fume beaucoup clopes et
joints, et je commence à fumer tous les jours des clopes et des
joints chaque fois que je le vois (1,2 à 3 fois par semaine et il m’en laisse toujours un ou deux roulés pour ma semaine !).
Bref me voilà à 35 ans fumeur et bedaveur (shit ou
beuh selon les dispos du fournisseur). Au début je ne passe que par mon pote pour en avoir, ce n’est qu’avec mon mec qu’on aura un fournisseur attitré.
Oui parce que finalement j’ai rencontré un mec top, seropo comme moi et avec qui on vit depuis plus de 5 ans maintenant. En fait j’ai rencontré mon meilleur pote et mon mec à 1 an d’intervalle.
Dans les deux cas je n’ai jamais eu de relations aussi fortes que ce soit en amitié ou en amour.
Et mon mec prend de la
coke de temps en temps avec des potes ou son cousin. Il n’a pas de fournisseur direct ça passe toujours par un pote et c’est occasionnel... on va dire 3, 4 fois par an. En soirée il snife.
Ça me rappelle mes supers 2 semaines d’il y a 15 ans et donc je tape aussi. Il manque plus que la
mdma et ce serait parfait mais au moins je tiens éveillé tard et avec la pêche. Et puis je m’entends super bien avec un de ses amis. Il va donc devenir l’un de nos acolytes de voyage. Le principal même pour nos escapades européennes notamment londres berlin et Lisbonne. Et lui il consomme beaucoup de produits magiques et tout naturellement lors de nos week-ends à l’etranger Je vais taper dedans aussi, il sait que je participe aux frais donc prévoit des bonnes quantités. Et lui a toujours
mdma et
coke ou à défaut
speed et parfois
ecsta.
Bref, le retour du combo
para de
mdma et rail de
coke... je passe des soirées de folie, mon mec reste plus sage mais n’a pas besoin de gober pour s’eclater Donc c’est cool. Sex drugs and techno is the way ;-)
À Berlin je finis par trouver un dealer de
coke et
ecsta. À paris un autre pote me fournit de la
mdma. Je commence à voyager avec en cabine, nikel, même fouillé pas de souci ce n’est pas ce qu’ils cherchent aux contrôles et j’ai une tête de premier de la classe... ça aide aussi.
Pendant 2 ans on enchaine les week-ends dans les capitales tous les 2-3 mois et c’est à chaque fois grandes ballades la journée et la nuit la fête du slip. Toujours le même cocktail toujours les mêmes effets. Et jamais de
descente glauque pour moi, car après je dors nikel quelques heures, je mange, je sors... c’est que du fun. Et le soir on repart en bars clubs ou cruisings (beaucoup de cruisings à Berlin dont ce bar ouvert 24/24 7j/7j et où tous les mecs sont perchés)...
Les choses changent à partir d’octobre 2017. Je viens d’apprendre le décès de mon père dans des circonstances bizarres... je ne suis prévenu que 3 mois après... bref... c’est perturbant. Il était alcoolique sex addict dominateur destructeur et auto destructeur... je ne le voyais plus mais sa mort le fait vraiment revivre en moi au travers de ses vices et ses dépendances.
Sur un site où on baise bbk et où les mecs peuvent indiquer ce qu’ils consomment, je rencontre un mec à cette période là. J’ai envie de lâcher prise et de me laisser aller. Le mec arrive, on prend de la
md et le mec sort une
steribox et me dit qu’il a un fond de
4-mec et qu’il peut me slamer si je veux ... et là bah les souvenirs de ma première et unique fois reviennent et l’envie est très forte, surtout vu ce que je traverse à ce moment-là. Et c’est dur de résister car le mec est pro et rassurant, il vend bien le truc et m’explique tout ce qu’il fait et pourquoi, c’est une petite dose mais que c’est bien de commencer petit pour voir comment je réagis et que si je suis partant il est ok pour du régulier.
Et il envoie la sauce dans mon bras gauche et je sens cette même montée qu’Il y a 10 ans mais en plus léger et moins longue, un mini flash, et un plateau plus léger aussi qu’Il y a 10 ans (le mec avait dû me faire facile 0,2-0,25g je pense maintenant) mais je retape un
para de
md et le combo fonctionne mega bien au bout de 15 minutes suis chaud bouillant...
Bref on décide de se revoir le lendemain chez lui avec le matos en quantité cette fois. On commence par le
para de
md et quand on est bien chauffés là il me fait un shoot de 0,2g de
3-mmc car il n’avait plus de
4-mec. Et là mais je décolle direct avec un flash similaire avec ce que j’avais vécu y a 10 ans mais la
md en plus qui nous rend hyper love... c’est juste top top top. On délire bien tous les deux, il me renvoie un shoot 45 min après plus dosé que le premier et là je suis total perché... super moment avec ce mec avec qui le feeling passe, en couple aussi donc parfait.
La parenthèse dont j’avais besoin à paris en ce moment avec les démarches pour mon père et ce que ça provoque en moi.
Bref on se voit toutes les semaines et je fournis souvent la
3-mmc auprès du même pote qui me fournit la
mdma. C’est cool. On prend à chaque fois un super pied. On slame 3 à 4 fois à chaque fois qu’on se voit.
Ça dure jusqu’a Noël où on mon mec et moi on part avec ma mère dans sa famille le 23. Le 22 au soir, l’appart d’un pote est dispo j’ai les clés et du coup je passe la soirée avec mon amant slameur avec en plus de la
3-mmc, des
paras de
mdma, j’ai - surprise - du
gbl.
Oui parce qu’entre temps j’ai passé un week-end à londres et un pote a ramené une
ecsta en boîte qu’on s’est partagé en 3, mon mec n’en prend toujours pas. Et là j’ai décollé l’alcool aidant et me suis retrouvé via une appli chez des mecs déjà bien plus perches que moi à la
Tina et au G... 2 nouvelles expériences. Au début je suis prudent mais vu que le tiers d’ecsta commence à faiblir, je me retrouve à tirer sur la pipe de
Tina (Crystal
meth de son vrai nom mais les gays préfèrent
Tina) et là je voyage mais dans un délire étrange car les rapports entre les 3 mecs ne sont pas clairs... on ne baise pas 4 mais à 2 au début puis un 3eme mais le 4ème dormira très vite je le vois plus. On est à 3 dans la cuisine à fumer, le mec qui reçoit est Space et parle tout le temps, il est dominateur avec l’autre mec et avec moi il hésite, il sent que je ne suis pas encore complètement parti et me file une seringue de G. Degueulasse mais vite je sens les effets euphorisant revenir de la
md mais l’excitation sexuelle en plus...
Je retire sur la pipe de T mais j’ai du mal avec ça c’est trop technique et je veux qu’on passe à l’action mais le 3eme mec me plaît plus que notre hôte mais il l’empeche de trop me coller etc. Bref le propriétaire des lieux finit par le virer et là je réalise que je vais rester seul avec lui et qu’il veut faire des
slams de T avec des seringues sorties de son sac sans emballage rien, pas de matos stérile.
Je vais pour partir mais le mec m’empêche de sortir il veut que j’attende que l’autre soit parti pour ne pas qu’on reparte ensemble.
Le mec s’en va, du coup le dingue me laisse m’habiller, et partir, j’espère que l’autre m’attend mais il neige tellement dehors il a pas dû attendre trop longtemps il est parti. Je regarde grindr, pas connecté. Puis ma batterie lache et je vais mettre 2 heures à retrouver l’hôtel pourtant pas loin de chez le mec mais perché. Comme je suis sous la neige et vu que j’avais retape dans le G 2 fois avant de partir je suis encore hyper high... bref je rentre me sèche, mon mec est levé, je me couche et les retrouve plus tard au petit dej avec le pote qui nous avait filé l’ecsta qui fait que je me suis retrouvé dans cette soirée trop Space et glauque et en même temps interessantes niveau découvertes de nouvelles sensations.
Bonne nouvelle, le mec qui s’était fait viré me retrouve sur grindr me dit de passer le voir. Il fait un temps de merde mon mec m’autorise si je ne rentre pas trop tard et là j’arrive chez ce type mega sexy mais l’appart est degueulasse et là moi je suis plus perché donc du mal à me mettre dedans... compliqué au début mais il est chaud bouillant et veut qu’on prenne notre temps et me propose d’acheter de la
Tina pour se faire un shoot et là idem, le mec sort des seringues mais de son sac sans emballage rien du tout et le gramme de
Tina à Londres c’est de la folie genre 150 ou 200 livres ... le mec ne peut pas participer... je lache l’affaire on se finit et je m’en vais en lui disant de prendre soin de lui... mais vu l’etat de l’appart J’ai des doutes... le mec a basculé.
Bref, je reviens de Londres en me disant qu’avec mon amant slameur le bonus G ça peut le faire et du coup je tente un combo
para de
md (costaud) en intro puis
slam 3-mmc et pendant le plateau une dose de G. Puis je retaperai 2 ou 3 fois dans le G. Et jusqu’au moment où je refais un
slam léger mais tout de même au total ça fait beaucoup et après un moment de flottement je fais un G-hole léger, mon pote m’empeche de m’endormir en m’attrape sauvagement devant le miroir et là je vis un moment surréaliste où je me trouve tellement beau à genoux devant lui et lui derrière moi on est à fond et je me regarde en me disant que je me fais l’amour à moi même...
C’est juste exceptionnel et très perturbant après coup. Ensuite il me lève et m’emmene dans la salle de bain face évier et miroir toujours et là je sens encore les effets du G qui me déstabilisent et je deviens bizarre soudainement à ouvrir les tiroirs pendant que le mec me baise non stop j’ouvre en pensant trouver des trucs mais je ne sais pas vraiment quoi alors je referme et je reviens à me concentrer à ce qui se passe mais c’est étrange et en même temps suis bien.
Sauf qu’il est 3 heures que mon amant doit partir et que je prends le train le lendemain pour les
Fêtes avec ma mère et mon mec et que je suis hyper perché...
Mon pote s’en va me laisse planté là je décroche pas et du coup je scotche sur les applis mais les mecs indécis veulent plus de produit (j’ai tout terminé à part le G) et je veux pas trop retaper juste trouver un mec avec qui redescendre, et mon mec qui m’appelle s’inquiete ne dort pas, je finis par ranger et partir à pieds pour retomber et espérer dormir au moins une heure.
Pour la première fois mon mec furax car j’avais dit pas tard pour finir les sacs ensemble et être frais pour ma mère le lendemain... bref, j’ai réussi à me lever et à me faire une grasse mat’ dans le train et après j’ai assuré toutes les fêtes et participer activement au repas etc. Pendant 4 jours.
Ensuite on part dans notre seconde maison pas très loin de chez mes beaux parents mais bord de mer. Là je suis seul 3 jours car mon mec doit rentrer à paris pour le boulot et ma mère est repartie à paris et mes beaux parents sont restés chez eux.
On se cale un rdv avec un mec avec qui je discutais depuis un moment quand je suis là-bas mais jamais vu. Et là dispo donc cool il passe.
Il ne me parle pas substances j’ose pas aborder le sujet (grave erreur) et comme c’est super chaud avec lui et que je veux amplifier je vais taper en loosedée du G mais à l’oeil car j’ai oublié la seringue doseuse à paris.
Et puis ça continue c’est top on prend grave notre pied, je repars en prendre une dose trop importante cette fois. Et là c’est ma première expérience vraiment
bad trip avec un chems... je m’endors sur sa bite. Au début il ne s’inquiète pas mais je commence à m’agiter et à convulser et à vomir sans reprendre connaissance. Le mec appelle le 15 explique la situation et devine ce que j’ai pris car il connaît aussi (quel con de ne pas l’avoir dit c’etait sûr qu’il était open là dessus mais j’assume pas toujours ça...) et il informe les pompiers qui ne connaissent pas et le soupçonnent de m’avoir drogué... pas longtemps heureusement.
Je reprends connaissance dans l’escalier porté par deux mecs ou 3 qui essayent de me faire parler et j’ai du mal à comprendre ce qui est en train de m’arriver ça paraît irréel on me pose des questions je ne parviens pas à rassembler mes esprits pour répondre. Ils me posent au sol assis sur un fauteuil dans l’entree je vomis sur moi... je vois le mec avec qui je m’amusais une heure avant il me sourit et ça me fait du bien, je reperds connaissance, je reviens à moi dans l’ambulance et là c’est terrible je comprends qu’on m’emmène aux urgences que ça va se savoir des voisins je demande s’ils vont appeler ma mère mon mec les flics, ils me rassurent me disent que non, me demandent ce que j’ai pris je confirme que j’ai pris seul sans dire au mec qui n’y est pour rien, et qu’il faut que je rentre pour pas laisser le chien tout seul... bref on me dit que l’ami qui était avec moi a gardé un jeu de clés et viendra s’occuper de mon chien si je rentre pas demain.
Et viendra me les rapporter et me chercher aux urgences... je me dis il ne me connaît pas et il a les
clés de notre maison etc. Mais il a appelé les secours je me rassure il doit être quelqu’un de bien et l’avenir le confirmera.
Bref on m’a fait un sac avec des affaires qu’il ont trouvé sous la main donc j’ai pas mes papiers ni ma carte vitale mutuelle carte bleue ni argent rien... ni clope
rien du tout ! Mon portable avec 8% de batterie et mon mec qui a cherché à me joindre mille fois et ne comprend pas que je ne réponde pas... je dis que j’ai fait un malaise et que j’ai perdu connaissances et que lorsque je me suis réveillé j’étais couvert de vomis que j’ai eu peur et ai appelé les urgences et qu’ils m’ont embarqué bref, bizarre, mais me il croit en se disant que c’est les nerfs suite à ma nuit de folie avant Noël et
le contrecoup les nerfs qui relâchent et un virus par dessus... ça passe...
Le lendemain matin est interminable je ne dors pas depuis 4 heures du matin et le médecin arrive à 9:00 pour me dire qu’avant de partir je dois consulter un addictologue, c’est la procédure j’ai pas le choix. On discutera ensemble une heure et en fait j’ai pris le temps de répondre honnêtement à ses questions et là elle a mis le dos sur le fait que je devais probablement me faire accompagner par rapport au décès de mon père que tout cela est lié que je consomme différemment depuis sa mort et que je suis dans un mécanisme auto destructeur contrôlé jusqu’à ce soir et que ce serait intéressant de voir comment je peux trouver d’autres solutions plus positives pour moi soit en cessant de consommer soit en réduisant soit en rationalisant et en me faisant suivre par un psy. Elle me laisse sa carte le disant de ne pas hésiter à l’appeler même pour donner des nouvelles. J’apprendrai avant de quitter les urgences qu’ils avaient cru à une tentative de suicide vu qu’ils ont trouvé la pièce d’identité de mon père dans mon sac et un livre offert à mon mec pour noel que j’avais pris dans ce même sac et parce que le sien était plein et qui s’appelle « Ton père ». En tout cas ces coïncidences sont troublantes effectivement pour moi aussi et je repars en me disant qu’il faut que je fasse quelque chose...
Retour à plouhinec avec l’amant sauveur averti... hyper compréhensif ne comprenant pas pourquoi je lui ai pas dit que je voulais prendre une substance lui qui n’a rien contre non plus... gêné, coupable, reconnaissant, je lui promets une prochaine rencontre lors de mon prochain séjour à la maison hot and nature
et ce sera le cas, c’est un régulier tip top on boit des bières on fume des
joints on prend du popps et on se fait grave du bien en alternant sensualité moment plus hard et pauses clopes et
joints ;-)
Je prends soin de lui d’autant plus que je suis redevable
)
C’est La dernière fois que je prends du G, j’ai filé le reste du flacon à peine entamé du coup à notre pote de week-end.
Rien que de penser au goût j’ai la nausée et je ne suis pas fier de moi sur ce coup là...
Mais voilà un constat s’impose : l’envie du
slam et du rush qui va avec est plus forte que tout et en l’absence de matos, j’ai pris ce qui avait sous la main et j’ai pas géré les doses ni le délai entre les doses... consommation compulsive... qui m’inquiète un peu sur le coup mais je me dis que c’est le
gbl et que c’est pas une drogue pour moi.
L’après-midi j’ai retrouvé la forme et j'ai même pu faire une réunion à distance au boulot comme si de rien n’etait...
Retour à paris
Mon amant slameur veut qu’on se voit mais je dois fournir à nouveau... solliciter mon pote dealer au dernier, moment courir être en retard me prendre des reproches etc. Il me gave à me mettre la pression comme ça sur la drogue je n’aime pas ça.
J’annule le rencard car un imprévu et il le prend mal car c’est janvier la nouvelle année et lui aussi il a des contraintes etc. Ça me gonfle je le zappe. Mon mec me prend pas la tête c’est pas pour qu’un plan cul me la prenne.
Et puis trop de pression sur la drogue et les quantités qu’ il demande, j’ai pas envie de transformer mon pote en dealer même si de fait il le devient un peu...ce qui m’oblige à dire à mon mec que je l’ai vu étant donné que c’est un pote et du coup les questions « tu lui as acheté des trucs » moi de répondre : « oui de quoi faire des
paras de
mdma » mais sans lui dire pour la
3mmc pour qu’il ne
se doute pas que je slame car s’il savait ça le rendrait malade déjà que les urgences a Noël il se doute que c’est suspect ma version. II pense que j’ai été raccompagné par un infirmier qui habite pas loin. Enfin il a essayé de le croire mais un jour y a pas longtemps de ça je lui ai dit ce qui s’etait vraiment passé. Il est cool il est content que je lui dise la vérité.
En octobre j’etais parti seul à Berlin sur un coup de tête un week-end. L’objectif était clair : orgies et substances tout le week-end : lâcher prise.
Et finalement je fus plus sage que prévu car ai rencontré un mec avec qui on a marché dans la ville, visité le pergamon museum. J’ai juste sniffé un peu de
coke le premier soir et le dernier jour au bull juste avant de prendre l’avion...
le mec est devenu un pote, on communique tous les jours. Lui et son mec viennent dans 2 semaines pour nous voir. Une jolie histoire. Un détail : lui ne prend pas de drogue.
Début février je décide de retourner à Berlin seul à nouveau. Je pars avec de la
3MMC et de la
mdma. J’ai repéré les distributeurs de seringues près de l’hôtel. Le premier est à 10 minutes à pieds.
Hélas, il ne s’agit pas de seringue insuline mais de seringue plus large, non certies, je trouve l'aiguille trop longue et trop grosse.
Mais rien d'autre. Je rentre à l'hôtel avec je démarre avec un premier shoot de 3. Hyper compliqué à faire avec cette seringue et suis pas encore assez expérimenté. Je me dis que je vais me charcuter les veines si je fais pas gaffe. hélas, ça ne m'empêchera pas de piquer bien trop de fois.
Evidemment je ne fais pas la bonne rencontre dans mon bar préféré. Un français perdu à Berlin, sans existence administrative, escort. Je ne sais même pas pourquoi je l'ai suivi... Enfin si... J'étais perché quoi...
Il va m'emmener chez son dealer pour acheter du G et me proposer de prendre du Cristal mets. Pas trop cher donc j'accepte (1 gr).
Grave erreur... J'ai tellement kiffé que j'ai repiqué trop et trop souvent. J'ai torché le gramme avant la fin de la nuit.
je n'arrive pas à dormir. Je traine sur mon lit pendant des heures les yeux sur le tel.
Le matin vers 6 heures, tout bascule. Mon système nerveux s'emballe, j'ai l'impression que mon sang se concentre sur mon bassin, mon sexe se rétracte... J'ai du mal à respirer. J'ai l'impression que mon sang quitte mes bras et mes jambes.
L'enfer commence.
je tente douche froide, douche chaude, je fais tout le contraire de ce qu'il faudrait faire : Je m'agite.
Si j'avais anticipé ça et avais lu les bons forums à temps; J'aurais géré autrement.
Bref, je suis en panique totale, tout seul. J'ai l'impression que je vais mourir. Je ne veux pas qu'on me trouve avec le matos dans la piaule alors j'embarque tout, je sors et je jette.
L'air me fait du bien, j'essaye de marché lentement, vite, courir. Mais la situation s'aggrave. je reviens à l'hôtel hystérique et leur demande d'appeler les urgences mais en allemagne ça ne fonctionne pas comme ça. Ils m'appellent un taxi qui me dépose à l'hosto.
2ème fois en 2 mois ça fait beaucoup. Mais là la différence c'est que je suis conscient depuis le début et que les effets sont arrivés 6 heures après la dernière prise...
La seule chose qu'on me fera, c'est m'allonger, m'obliger à me détendre, à respirer lentement. On me donne un très léger calmant.
Je retombe petit à petit... Et lorsque mon pour est devenu à nouveau normal 3 heures après, je suis libre de repartir.
SOULAGEMENT
ECOEUREMENT
Plein de choses me passent par la tête.
Jusqu'au lendemain, je sens que je ne suis pas dans mon état normal et que mon corps n'est pas du tout remis et en particulier mes veines.
Mon trajet retour en avion sera un enfer.
je mettrai en tout 2 semaines pour me remettre physiquement et psychologiquement de ce week-end.
Je ne touche plus à rien pendant 2 mois en me disant que je prendrai jamais plus rien. je ne fume même plus de
joints. j'ai perdu 5 kgs en 4 jours.
Pénible au boulot les questions "qu'est-ce qui se passe ?" etc. Psychologiquement c'est horrible pendant toute la semaine qui suit.
J'appelle mon médecin pour qu'il me conseille quelqu'un.
Il m'oriente vers un service rattaché à l'AP/HP et qui oriente ou prend en charge des patients avec des problèmes d'addiction. 2 semaines après ils me reçoivent 2 heures à 2 (1 psy et 1 infirmière psy). J'ai retrouvé mes forces physiques et un bon mental.
A la fin, ils me disent que je suis venu au bon moment, et que j'ai plutôt besoin d'un psychologue que d'un addictologue et m'oriente vers un psy proche de chez moi.
Je le vois donc depuis Février.
ça se passe super bien et je sens qu'on met le doigt sur des choses déterminantes qui vont m'aider.
MAIS à partir d'avril, j'ai à nouveau envie de slamer. J'en reviens pas moi même. Entre temps, je vous ai beaucoup lu, j'ai relativisé ce qui m'est arrivé à Berlin et je me dis qu'à partir de maintenant je vais consommer seul, uniquement pour m'échapper et me faire un trip, mais sans mélange, sans excès et pas tous les jours. Risque zéro (euh... bon ok, parler de risque zéro quand on dit qu'on se pique... je sais... mais vous m'avez compris !).
Je commande de la
4MEC, de la
3MMC, du 5 meo dalt.
Ils inversent la 5 et la 4 c ces cons. Au dernier moment je me dis c'est pas normal y a un truc... J'allais m'injecter 200mg de 5 meo dalt. J'ai réagi à temps.
Heureusement parce qu'après quand j'ai testé le 5 avec 50mg en
IV, j'ai cru que mon corps allait exploser tellement mes membres se gonflaient. J'ai filé à un pote le reste qu'il a jeté.
Trop bizarre et aucun plaisir.
A partir de là, à chaque fois que je suis seul une soirée ou deux, je slame. Tout seul. Et effectivement, je gère.
Enfin c'est ce que je crois parce qu'ensuite je commande pour la première fois un sac de 5gr de
3MMC pour réduire les coûts
En pensant que je vais contrôler tout ça.
Et là, je comprends que je suis quand même bien addict parce que même après le retour de mon mec, comme j'ai pas fini le sachet, je vais y retourner en cachette dès que j'ai 10 même 5 minutes. Et je me gâche souvent le plaisir puisque derrière je dois contrôler et être vigilant...
Bref, c'est mon défaut.
Cette fois là du coup je me suis injecté 5 gr de 3 quotidiennement pendant 7 jours jusqu'à ce que je n'ai plus rien...
A chaque fois, je laisse 1 semaine entre 2 sessions. Parfois 4, 5 jours. jamais plus d'une semaine.
J'alterne avec la
cocaïne car moins corrosif et plus ça va moins je sens l'effet des cathynones.
Pour l'instant, si ce n'est que je me dis que je devrais faire une super méga pause de 6 mois, j'arrive à peu près à pas trop déconner, à pas me charcuter, à pas me ruiner. Je mange, je bois, je dors.
Et voilà, j'ai écrit ma longue bio sous Ethyl-Pentadrone !!! Il fallait bien ça !!! Je n'en rachèterai plus : Trop corrosif, agressif pour le systèmeème nerveux et le coeur. L'effet très énergisant et
speed n'est pas compensée par une euphorie. C'est là le problème, car comme je sens mon corps réagir très fort, je ne suis jamais complètement serein et je stresse. C'est pas ce que je veux ressentir.
Donc une fois pas deux.
Vous savez tout enfin...
Je pense qu'il n'y a que les perchés qui me liront jusqu'au bout... Et c'est bien normal !!!
A bientôt sur les forums !