J'adore cette chanson, et tout l'album dont elle est issue.
Toujours un plaisir de te lire, mais là j'avoue c'est pas du plaisir, on se sent perdu avec toi. Et j'imagine que comme moi, il y a beaucoup de gens à qui tes mots font écho à l'intérieur de leur vide transportée par leur carcasse d&sarticulée de pantin sans marionnettiste.
Oui c'est ça quand on arrêtte on est en vrac, on ses sent comme si on avait été la main qui fait bouger la bouche de la poupée du ventriloque, et permet à ceet interface corporelle, de communiquer et d'être pleine, la parole et l'acte, sont ce que dieu a utilisé pour créer le monde. Enfin selon la Bible, je ne suis pas croyant mais quand je perd le fil de mon récit personnel, vidé, au présent et au futur de toute substance. Je me raccroche à ses lettres hébraïques de la génèse, au ùmoins savoir non pas d'où l'on vient mais qu'est-ce qu'on a transmis sur ce mythe, récit des origines.
En hébreu dire et faire, c'est acter, similaire, davar,dieu dit que la lumière soit et la lumière fut...
Et bien quand la dépendance aux
opiacés montre son pire, en fait le seul problème après la proihibition, du produit, c'est d'abord le fait d'en avoir besoin (que ce soit pour le kif ou pour ne pas être mal) et ce en dépit des
sevrages. S'il suffisait d'arrêter, non puisque qu'on a commencé c'est qu'il y avait de la place pour, un vide à combler, pur moi un manque affective, une solitude à supporter. Malheureusement l'
héroïne ne fait de mal au corps à part le risque d'OD et la vie que tu as pu mener, la mort ne se rapproche pas comme avec l'
alcool ou la
cigarette. Oui on a été jusqu'à interdire une substance qui n'est pas mauvaise pour la santé, elle a même des application irremplaçables, dans l'antalgie, la toux, le sommeil, la dépression, la colique, et les maux de la vie. 10 000 ans au moins que nos ancêtres ont représenté des têtes de
pavot, et pas pour faire beau, parce qu'il pensait que la forme de tête de cette magnifique fleur, (au jardin des plantes à Paris il y a une belle collection de différents et multicolores
pavots, et j'adore voir les coquelicots sauvages pousser en juin, entre les rail désaffectés des voies du PC, de ce train de petite ceinture qui faisait le tour de Paris. Un Paris ouvrier dont j'ai eu la chance de connaître les restes fumants, agonisants, avant de partir en banlieue. Il enfumait les carreaux des appartements que le grondement et le sifflement de la locomotive faisait trembler, ces gens qui habitaient les immeubles insalubres der Paris, comme les tenements du Lower East Side à New York City, où là aussi, dans des taudis qu'on appelait sweat shops parce que les immigrés d'Europe y suaient et vibvaient, travaillant à la lampe dans l'obscurité de leur deux pièces exigu, où vivait et dormait à tour de rôle deux générations parlant deux langues, le yiddish ou le sicilien, et l'américain.
A l'époque de cette révolution industrielle, qui fut contemporaine de la révolution qui eu lieu en chimie. On avait une main d'oeuvre qui venait ders campagnes pour s'entasser à Paris, une époque sans dimanches, on travaille en famille dès 8 ans, et dans ce monde de fer et de feu, de vapeur et de machines. C'est le corps et l'esprit humain qui s'aliène.
Au début du siècle dernier il y avait 200 fumeries d'
opium à Paris, et à NY on retrouvait des fioles d'
Héroïne pour adultes ou pour faire dormir les enfants, malgré le bruit du travail. Dans ce qui était l'atelier de confection de la nation.
Pour son labeur l'ouvrier avait l'absynthe pour oublier sa condition noyer la révolution. Mais il y avait aussi l'
héroïne qui était en vente libre comme la
cocaïne.
C'est la société, cette société inhumaine qui a créé les remèdes, plus purs, plus scientifiques, alcaloïdes isolés, solutions injectables, sirops, tablettes, sodas, vins à la coca. Tout l'occident, comme la Chine forcée par les canons anglais à accepter la loi du commerce et l'
opium produit par les colonisés indiens pour le marché chinois.
Quelle idée est venue aux américains de vouloir supprimer ce qui soulage la souffrance des masses, l'
opium du peuple c'est l'
opium, sans chercher ou réussir ni vouloir, agir sur la cause de ses souffrances, autrefois limitées aux maladies, maintenant on invente des mots, pour ce mode de vie, qu'oblige à mener pour sa survie le capitalisme. Qui transforme la chambre en atelier, abime les mains et les yeux des piqueurs et coupeurs de tissus. Tous les Juifs persécuté de Russie sont ailleurs, d'ailleurs, tailleurs, immigrés à NY ils forment comme les noirs l'ont fait pour le blanc coton, le moteur humain (aujourd'hui le lumpen prolétariat mondial est asiatique et non qualifié, au moins à cette époque on avait un métier...à tisser, on était esclave à la tache, son propre bourreau, avant que les usines se développent. Le travail lui tue, mes parents en sont mort avant de savoir si l'
alcool et le
tabac les aurait tué, l'amiante l'a fait à coup sur.
Qu'est-ce qui prend au peuple de se laisser imposer sans cesse, un processus productif qui l'écrase, et acceptant que l'Etat lui interdise ou l'autorise à prendre qui un remontant qui un apaisant, pour affronter cette vie moderne, qui ne semble pas faite pour l'humain. L'usine ressemble à une machine qui engloutie les hommes pour produire. Broie les os, casse les dos, et courbature les muscles, pollue les poumons, même dans une scierie.
Quand on a par une loi au départ américaine puritaine (ils iront jusqu'à, la prohibition de l'
alcool mais ne comprenne toujours pas que c'est le même problème pour les drogues, qu'on ne lutte pas contre une substance, ces consommateurs, (s'il y a un problème alors il faut y penser comme un problème de santé publique, et les candidats à la dépendance aux
opiacés ne sont pas plus nombreux quand c'est autorisé, les USA sont les plus gros copnsommateurs du monde de tout, et de loin la plus grosse demande de produits qui pour prendre l'exemple de l'opoium et de la
coke ne sont pas chers, mais deviennent un biz par le seul fait d'être illégal, 'combien de fois faudra t-il que vous vous bruliez avant de comprendre que le feu brule?' disait qui