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soit il me prescrit un traitement de subuxone.
Il m'a présenté le subuxone comme un médicament qui agit comme le subutex sans l'effet défonce.
C'est absolument faux... Le Subutex, c'est uniquement de la buprénorphine. Le Suboxone, c'est de la buprénorphine ET de la naloxone, qui est absolument sans effet quand elle est consommée par voie sublinguale, mais qui provoque théoriquement un état de manque si elle est injectée. Elle est présente en quantité égale au quart de celle de buprénorphine. Par exemple, dans un comprimé de Subutex 8mg, il y a uniquement 8mg de buprénorphine; dans un comprimé de Suboxone 8mg, il y a 8mg de buprénorphine et 2mg de naloxone. Ceux qui se sentent "high" sous Subutex le seront tout autant sous Suboxone... Et ceux qui se sentent "normaux" le seront toujours.
La diminution progressive des doses est bien évidemment applicable, c'est d'ailleurs la meilleure méthode quelle que soit la substance en question. D'ailleurs, tu aurais sans doute pu te sevrer plus facilement du Subutex si tu étais descendue à 0,4mg ou 0,2mg (Temgésic) avant de faire le grand saut!!! Si c'est à refaire, pense à cette option.
Donc tu descends progressivement, par paliers, avec un palier par semaine MAXIMUM (toutes les deux semaines en général c'est bien, mais chacun est différent), et si jamais le palier est trop difficile à franchir, tu attends peu. Précipiter les choses est le meilleur moyen de replonger!
Si tu veux mon avis, la première chose à faire, avant de parler de réduction, c'est d'avoir une consommation constante: le même nombre tous les jours; le yo-yo c'est pas bon, ton cerveau préfèrera la stabilité.
Tu dis prendre entre 6 et 10 cp par jour, à toi de voir où tu veux te fixer. Attention! Il vaut mieux que ça soit 8, 9 ou 10 et que tu te sentes bien que 6 et que tu galères (parce que dès que tu vas vouloir diminuer, ça va pas être possible.)
Et après, au bout d'une semaine minimum, donc, tu enlèves un comprimé, deux au maximum!
Tiens nous au courant! :)
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Dernière modification par prescripteur (10 janvier 2013 à 16:29)
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ziggy a écrit
Perso,
bjr LINDA ben moi j'en ai plus que ma claque de lire toujours les mêmes conneries sur la metha alors qu'au bilan, il s'avère que ca reste un des moyens les plus certains et les plus efficaces de sortir d'une dépendance opiacé et on sait bien pourquoi : les propriétés pharmacologiques de la metha permettent une réelle stabilisation des secretions neurohormonales - ce qui permet d'obtenir un état d'apaisement et de normalisation complet, et même meilleure à celui provoqué par un arret brutal (ou le cerveau met des semaines à retrouver ses marques, si il les retrouve un jour...)...
Ceci ne t'est pas particulièrement destiné, Lina, mais à tout le monde.
Dur de faire évoluer la morale. Moi aussi, j'ai aujourd'hui envie de pousser une petite gueulante : toujours le même discours moraliste sur l'abstinence qui reste le "but ultime" du con à vue basse de base.
Le but à atteindre n'est pas l'abstinence mais le droit au "bien être". Et ça, ça doit entrer de gré ou de force dans la tête des traitants comme des usagers.
Fil ........................ de mauvais poil. ça arrive aussi !
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mado a écrit
D'ailleurs l'addiction comme ce qu'on nomme les maladies psychiatriques viendrai plus d'une formation du cerveau différente qui provoque un terrain propice.
Avez vous des informations là dessus (les origines de l’addiction, des maladies psychiatriques...)?
ça m’intéresse vraiment, je fais des recherches là dessus, j'ai trouvé quelques doc intéressant, je peux les mettre sur ce forum si ça intéresse quelqu'un.
.......................................................................................................................................................
"i would prefer not to"
Oufffff !! Vaste programme !!........... et terrain miné.
Tu as vu les conflits entre les psychanalystes (tenant d'une origine relationnelle) et la majorité des psychiatres (tenant d'une origine "cérébrale organique") à propos de l'autisme et de la schiozophrenie. Avec la double contrainte entre les deux. Personnellement je pense qu'elle s'exerce plutôt sur la mère (double contrainte entre l'amour maternel inconditionnel et la perception d'une anomalie) que sur l'enfant (la theorie classique de la double contrainte explique la schizophrenie par une double contrainte de la mère sur l'enfant, pour faire court et simplifié).
Il y a là des conflits de pouvoir qui tendent à obscurcir le débat scientifique. (comme aussi concernant les produits psychotropes, avec l'industrie pharmaceutique).
Concernant l'addiction, le probleme me parait tout aussi complexe (et là aussi la considerer comme une souffrance, une maladie, ou un vice ou un délit a des consequences societales et ideologiques fortes, qui perturbent le débat).
Il me semble que plus personne ne défend l'origine "pure" telle qu'une anomalie cérébrale ou l'effet addictif de la drogue qui balaierait toutes les volontés.
Le modèle individu, produit, environnement permet une analyse plus complexe, sans repondre aux questions de fond du type
"Il y a dans la jeunesse 50% d'experimentateurs du cannabis et 2% au moins de l'heroine (etc..) et pourtant les utilisateurs réguliers ne representent en général que 30 à 50% des experimentateurs.
De la même façon 80% environ des français boivebnt de l'alcool mais moins de 10% sont dépendants.
Pourquoi certains "plongent" et d'autres non ????????????????
Pour l'alcool il y a des reponses génétiques avec certaines variations génétiques qui augmentent le RISQUE de dépendance (Ce n'est qu'un risque pas une causalité directe).
L'environnement intervient evidemment comme renforcateur ou au contraire diminue les risques.
reste le probleme individuel, notamment avec la drogue.
Les professionnels de santé insistent sur la souffrance psychique et notamment en rapport avec des événements de vie.
Mais j'ai constaté que la plupart des usagers ne se situent pas spontanément (Ils répondent souvent aux attentes du médecin quand ils percoivent "ce qu'ils doivent dire", le + souventy pour faire plaisir au médecin) sur ce registre et tendent plutot à ne pas donner vraiment d'explication à leur dépendance.
Une discussion sur ce forum a amené essentiellement les réponses
"J'aime la drogue parce que c'est bon"
Mais c'est une impression personnelle et j'attends impatiemment vos avis et commentaires
Amicalement
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Dernière modification par prescripteur (22 janvier 2013 à 17:57)
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