Bonjour,
Je viens pour vos compter mes petites histoire de ses derniers temps,
apres mes dérive avec le shoot d'
oxycontin ( jusqu'a 3x80 dans les meilleurs jours avec 4 a 5 fix par jours).
J'ai un généraliste plutôt (très ! Trop ? ) sympas qui prescrit quand je lui demande, et ne fais pas trop chier avec les chevauchements, contrairement a la pharmacienne qui elle commençait a me titiller un peu avec les ordos a répétitions.
Le
doc est sympas dans le sens ou il prescrit sans trop me demander comment je prend le traitement, sachant qu'il a déjà vu mes bras, je pense qu'il sait très bien que je shoot.
Bref, le bordel arrivant avec la pharmacie qui me demande de rendre les pilules que j'aurai pas du prendre parce qu'il avait chevauchement tout ça, j'ai décidé de faire un
sevrage.
Il y a donc une vingtaine de jours de ça, je prend mon courage a deux mains, réduit les dosage et fréquence pour descendre a a peu près 120mg/j en deux ou trois fix ( sachant qu'avec l'
oxy en shoot, 4 h apres le dernier trous, le manque arrive.. ) Pas facile tout ça. Puis vient le jours ou j'ai plus rien a shooter, je retape les cotons dix fois sans trop de succès. Arrive donc le grand saut.
A savoir que le
sevrage d'
oxy est très court pour moi mais très éprouvant. En deux jours et demie/trois jours, le manque est complètement fini ( pour ma par du moins) reste les insomnies et les éternuements (mais bon c'est la période des allergene donc difficile de savoir si c'est la dope ou dame nature).
Le physique passé, arrive le pire, le grand vide intérieur avec l'envie de se tirer une balle. D'ailleurs j'ai souvent fait des
sevrage a l'arrache, et quand l'émotionnel pointe le bout de son nez je fais des connerie en tout genre : tatouage sur un coup de tète, partir seul et sans fric avec ma caisse a l'autre bout du pays et me retrouver dans la merde. L'avant dernier
sevrage je suis partis au USA avec un sac a dos et deux jeans, et a peine de quoi payer un billet aller simple, deux mois après j'étais dans la merde a trou duc city au milieu du nouveau
Mexique, pas un sous en poche pour rentrer ( Allo papa ? Maman ? Quoi ? vous pouvez pas me prêter du blé ? ) j'ai presque cru que j'aillait devoir faire le tapin pour payer un billet d'avion… qui plus est j'avais rechuter au states, pays ou on achète de l'
oxy comme des légumes au marché ! D'ailleurs c'est un pays génial ( mise a part pour se sevrer, on trouve
hero et
opioide en tout genre partout), et j'ai la chance d'avoir droit a la nationalité ricaine par ma mère, qui est née la bas ! Un pays bien plus ouvert d'esprits que chez nous, et ou on peux faire ça vie sans jugements, et ou la toxicomanie est plutôt bien accepté ! par forcement bien soigné mais au moins bien accepté !
Bref, me voila donc abstinent depuis une dizaine de jours. Un petit
lexomil de temps en temps (merci docteur) pour pioncé un peu, et destresser !
J'ai pas encore fais de connerie (mais ça ne serai tardé je pense), et c'est pas facile de manger toute ces émotions qui t'arrive en pleine poire, mais pour la première fois dans tout mes
sevrage (raté) j'apprécie ces vrais émotions. Je recommence a faire de la photo, de la music, du dessins, je revois des pote que j'avais plus revue depuis que je me charcutais les bras, je reprend doucement ma vie d'avant. J'ai plutôt un bon sentiment, je sens que ça me fait du bien. Même si je sais que c'est le début, et que le pire (pour ma part) arrive a peu près au bout d'un mois!
Je déprime pas trop contrairement a mes autre tentatives que j'ai faite. Serai-ce le bon ? J'en sais rien et je m'en tape un peu, enfin je me prend la tête a me dire " putain si tu rechute, ça va être la merde) enfaite je prend les choses comme elle viennent! Carpe diem comme on dit !
J'envisage cependant certainement une vrai
substitution si ça foire. Pas comme d'hab ou entre deux session je bouffe des neo codions ( sans vrai résultats ) par poignet et essaye de me convaincre que c'est de la
substitution.
Qui vivra vera !
Amicalement !
Dylan