arreter pour soi ou pour les autres?

je suis tout à  fait ok avec cette analyse là  ! j'ai déjà  évoqué il y a qq temps l'histoire de la dope, alliée à  celle du mouvement hippies : quand les jeunes se sont opposés à  la politique meurtriere au vietnam, puis par prise de conscience successive, que tous les appareils d'état étaient tous pourris car soumis aux financiers, ont évolué vers une vie en communauté , reposant sur des principes plus sains (au moins à  leurs yeux), puis devant l'ampleur des menaces de révolutions, contestations, la came est apparue "magiquement " partout, sans que les politiques d'aucun pays n'y voient d'inconvénient!! on a justement bien laisser crever les jeunes d'od, de maladies, sans permettre de se soigner (à  part dans les institutions psychiatriques , véritables camps de réadaptation par les traitements neuro..afin de casser les individus) ...la came a été et est tjs une arme absolue contre : la contestation sociale, contre la jeunesse pensante; contre la pensée tout court!!
en france, la came, le shit, servent essentiellement à  garantir "une certaine paix sociale"...il suffit de se rappeler que lorsque les banlieues ont commencé à  se soulever, les plus "sages " ont été celles où le bizeness était le plus important!!
nous sommes individuellement à  la fois victime et malheureusement complice de ces état de fait!

ok; mais si je les prends comme ça; mais c'est ainsi et comprends aussi ta position! je ne suis pas prete d'oublier le conseil!
et oui le sujet est clos;bonsoir avec tjs autant de cordialité

salut picolli,

je n'irais pas jusqu'à  dire qu'ils sont dans la même merde que nous, nous la came c'est devenu de la merde, eux ils ont quand même de la blanche de bonne qualité... pas nous, et s'il y en avait crois moi je ne serais pas substitué....

Salut skpad,

Je crois perso que les effets de l'alcool et de la drogue (des drogues) est très variable d'un individu à  l'autre. J'ai été alcoolique pendant plusieurs années en ce sens où je pouvais consommer jusqu'à  24 bières par jour (un pack de kro) voir davantage. A part ceux qui étaient au courant, personne n'aurait pu deviner que le soir j'avais bu autant dans la journée et j'étais à  même de travailler minutieusement et consciencieusement, de suivre et de partager n'importe quelle conversation.
En revanche après un shoot de sken, alors que je ne picolais plus, je n'y étais plus pour personne, du moins cela se voyait comme le nez au milieu du visage.
Donc tu vois, le "résultat" peut être très variable d'une personne à  l'autre.

J'avais écrit ça hier soir mais je n'ai pas posté :

skpad a écrit

cher reskaper
putain c dure la vie.. meme si je regrette rien il y a quand mme des jours ou je me dis que j aurais mieux fait de me casser une patte le jour ou j ai commencer l hero vous vous dites jamais ca?

En tout cas je pensais pa qu on pouvait s ecoeurer de la came un peu comme on s ecoeur d avoir tro manger le meme plats pendant des annees?

Mais est ce que c pa les probleme que tu as eu qui t ont forcer a prendre les devants et arreter par degouts plus que par motivation d arreter?

C'est pas à  moi que tu posais la question mais j'aimerais donner mon point de vue. Perso il y a eu une époque où je me suis dit que j'aurai mieux fait de ne pas commencer. Avec le recul et la réflexion maintenant non je ne regrette pas. Je l'aurai fait de toute manière car je ne renie pas que j'ai aimé ça.
Alors non tant qu'à  faire, autant ne pas m'être cassé une patte en plus...
J'ai vécu un enfer aussi bien en prenant des produits qu'en étant sous substitution mais j'assume. Pleinement. Il y a des choses qui auraient pû être évitées si le monde dans lequel je vis était différent mais c'est une autre histoire.

Je n'ai pas été écoeuré de la came comme d'un plat dont on abuserait tous les jours. J'ai été écoeuré de la merde qui s'est appellé "came" et qui a circulé. Et je me suis écoeuré de moi. Qui n'ait pas su arrêter suffisamment tôt et qui ait continué à  prendre ce qui ne ressemblait plus en rien à  ce que j'aimais au départ et/ou qui a finit par prendre n'importe quoi n'importe comment. A qui la faute ? Pas toujours à  moi même si j'endosse une grosse part de responsabilité.
Je n'arrive pas à  m'entendre avec le genre humain. J'ai un problème de ce côté-là  sans doute. Beaucoup de personnes m'ont écoeuré. C'est aussi une des raisons pour lesquelles j'ai voulu arrêter. Aujourd'hui il n'y a plus que mes chats et les chiens de mon amie disparue avec qui je me sens bien. J'aurai beaucoup de mal à  de nouveau croire en quelqu'un même si cela m'est arrivé avec le plus grand bonheur il y a un peu plus d'un an. Mais tout s'est évaporé trop vite. C'est une autre histoire également.

Dans un coffee shop à  Amsterdam je ne me suis jamais senti en danger. Et je n'y ai jamais fait d'abus, parce que je n'en ressentais pas le besoin. Ce que je prenais était de bonne qualité et me suffisait en quantité minime. C'était il y a des années...
Il en a été tout autrement ne serait-ce que le jour où j'ai commencé à  gouter aux ecstasy. Si j'en ai eu de très bonne qualité au départ, ça s'est très vite déterioré.
Je pourrais continuer comme ça pendant des heures sur des produits divers et variés...

Arrêter, je l'ai fait pour moi. D'abord pour moi. Parce que c'est moi qui compte dans l'affaire.
Mais si je suis aujourd'hui en substitution, c'est une erreur. Un "oui" prononcé trop vite sur un lit d'hôpital. Pris dans un piège, voilà  ce que j'ai ressenti après coup.
Je continue néanmoins à  assumer cette décision prise à  la légère. J'avais qu'à  dire non et continuer à  me shooter du skenan. J'étais dans un moment de faiblesse, je n'ai pas pu ni su dire non.
C'est dommage sans doute, mais c'est mieux ainsi. Car je n'ai franchement pas envie de consommer "la merde" qu'on peut trouver de nos jours.
Je préfère encore prendre une molécule chimique issue d'un labo pharmaceutique et qui me procurera un tant soit peu les effets escomptés, même s'ils sont très loins de ce que j'ai pu connaître de façon trop rarissime.

Dernière modification par Alain Will (22 novembre 2009 à  14:11)