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Dernière modification par prescripteur (04 février 2020 à 14:57)
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Un moment après l’absorption de la méthadone, le jeune homme ne se sent pas bien. « Ils décident alors d’aller à Nautilia (NDLR : établissement médico-social) où la femme se fait suivre. En fin de journée, il n’y a plus de médecin de présent. L’accueil de Nautilia le dirige vers un médecin de garde qui ne peut le recevoir. Au téléphone, il lui conseille d’aller à l’hôpital psychiatrique Pierre-Janet », développe Me Giard. Mais ils ne s’y sont pas rendus, la victime se sentait mieux.
L'urgence première n'était pas psy, tout le monde est passé au travers, il avait besoin d'une surveillance médicale et éventuellement d'un antidote.
Vu qu'elle l'a accompagné car il n'était pas bien, je trouve la condamnation bien lourde pour un drame qui aurait été évité si notre système de santé n'agonisait pas.
Personne ne sera condamné pour cette défaillance.
Je pèse 100 kg et quand j'ai voulu tester la méthadone, la personne substituée m'a recommandé 40 mg pour que je sente quelque chose. (naîf aux opis au moment du test)
Je n'ai pris que 20 mg ce qui était amplement suffisant, même si les effets récréatifs se sont montré limités, j'étais prévenu, je n'ai pas redrop.
Pas d'autre traitement, mais je me suis permis un chouilla d'alcool avec une grande modération dans ce que j'ai considéré être un excès (métha+alcool sur un naïf est un excès par nature)
Si j'avais pris 40 mg, j'aurais certainement gerbé et plus si affinités et je savais que la moindre connerie de dosage en plus de risquer la mort m'entrainerait au moins dans l'inconfort pour 24 heures...
Les usagers oublient parfois qu'ils ont une tolérance élevée et le mécanisme protecteur de leur propre tolérance.
Dernière modification par Mister No (12 mars 2019 à 13:58)
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la dose léthale serait au alentour de 30mg pour un naïf aux opiacés
Il faut tenir compte de la demie vie et des facteurs d'accumulation, donc 30 mg pour un patient initié correspond à plus dans la réalité après plusieurs jours.
ça dépend aussi de tellement de facteurs dont notre capacité à métaboliser qu'il n'y a pas de règle, juste des constats.
si mélanger avec benzodiazépines ou alcools...
Un peu et surtout beaucoup de THC peut aussi potentialiser la métha sans que le cannabis soit un dépresseur du SNC.
Mais les dépresseur du SNC (alcool, benzo etc) peuvent potentialiser gravement les risques de dépression respiratoire.
Dernière modification par Mister No (12 mars 2019 à 14:14)
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Mister No a écrit
Effectivement, on peut imaginer une campagne de prévention.
Mais vu que les effets de la métha sont assez longs à arriver et qu'ils sont très décevants en termes récré, l'usager sans expérience va être tenté de redrop.
Mais pour moi, il n'y a pas qu'un problème de prévention.
C'est également la faillite de notre système de santé qui brise davantage les plus fragiles que l'on envoie en psy au lieu de demander une surveillance pour prévenir une OD :Un moment après l’absorption de la méthadone, le jeune homme ne se sent pas bien. « Ils décident alors d’aller à Nautilia (NDLR : établissement médico-social) où la femme se fait suivre. En fin de journée, il n’y a plus de médecin de présent. L’accueil de Nautilia le dirige vers un médecin de garde qui ne peut le recevoir. Au téléphone, il lui conseille d’aller à l’hôpital psychiatrique Pierre-Janet », développe Me Giard. Mais ils ne s’y sont pas rendus, la victime se sentait mieux.
L'urgence première n'était pas psy, tout le monde est passé au travers, il avait besoin d'une surveillance médicale et éventuellement d'un antidote.
Vu qu'elle l'a accompagné car il n'était pas bien, je trouve la condamnation bien lourde pour un drame qui aurait été évité si notre système de santé n'agonisait pas.
Personne ne sera condamné pour cette défaillance.
Je pèse 100 kg et quand j'ai voulu tester la méthadone, la personne substituée m'a recommandé 40 mg pour que je sente quelque chose. (naîf aux opis au moment du test)
Je n'ai pris que 20 mg ce qui était amplement suffisant, même si les effets récréatifs se sont montré limités, j'étais prévenu, je n'ai pas redrop.
Pas d'autre traitement, mais je me suis permis un chouilla d'alcool avec une grande modération dans ce que j'ai considéré être un excès (métha+alcool sur un naïf est un excès par nature)
Si j'avais pris 40 mg, j'aurais certainement gerbé et plus si affinités et je savais que la moindre connerie de dosage en plus de risquer la mort m'entrainerait au moins dans l'inconfort pour 24 heures...
Les usagers oublient parfois qu'ils ont une tolérance élevée et le mécanisme protecteur de leur propre tolérance.
C'est vrai..le jeune aurait pu être sauvé dans cette histoire ..ils ce sont fait balladés de services en services..pour finalement renoncer ..et le résultat est bien triste..
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Si j'ai bien compris ,la dose léthale serait au alentour de 30mg pour un naïf aux opiacés ..et augmentation du risque d'overdose +++ ,si mélanger avec benzodiazépines ou alcools...
En fait le risque léthal suit une courbe de Gauss ou équivalent. Donc ce n'est pas une dose précise mais un risque qui augmente avec la dose. Donc le risque démarre même peut etre plus bas mais est, à mon avis, deja significatif à 30 mg et, peut etre en effet, à 1mg/kg tue 100% des consommateurs ou presque . En expérimentation animale on parle de LD50 qui tue 50% des rats ou des lapins, mais évidemment on ne peut pas determiner chez l'homme une LD50 (on peut l'évaluer à la louche dans certains cas).
Amicalement
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prescripteur a écrit
Si j'ai bien compris ,la dose léthale serait au alentour de 30mg pour un naïf aux opiacés ..et augmentation du risque d'overdose +++ ,si mélanger avec benzodiazépines ou alcools...
En fait le risque léthal suit une courbe de Gauss ou équivalent. Donc ce n'est pas une dose précise mais un risque qui augmente avec la dose. Donc le risque démarre même peut etre plus bas mais est, à mon avis, deja significatif à 30 mg et, peut etre en effet, à 1mg/kg tue 100% des consommateurs ou presque . En expérimentation animale on parle de LD50 qui tue 50% des rats ou des lapins, mais évidemment on ne peut pas determiner chez l'homme une LD50 (on peut l'évaluer à la louche dans certains cas).
Amicalement
Merci pour ces précisions.
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prescripteur a écrit
Je redis encore que l'adage souvent cité que la dose léthale de Méthadone , chez le sujet naif, est de 1 mg/kg est fausse. La Méthadone peut tuer à beaucoup moins, surtout associée aux BZD et à l'alcool. Ici le décédé aurait pris 10 mg, d'après l'accusée, mais probablement plus que ça. Mais il y a eu des morts à 30 mg !
D'ailleurs lors d'une initiation Methadone, chez des personnes dont on a vérifié qu'ils prenaient des opiacés, on commence à 30 mg pour la première prise.
Amicalement
Sauf que la, il faut lire l'article précisement et en précision. Certes oui la meuf prétend avoir donné une fiole de 10 mg, certes, mais l'analyse toxicologique revele un niveau de metabolite "7 fois supérieur" ce qui est équivalent à une dosage ingérée plutot de 70/80mg.
En plus , on ne retrouve pas de traces d'heroine chez le sujet, alors qu'il était décrit comme en manque le jour meme - sachant que dans les déces de ce type, les prelevements pour les analyses toxicologiques sont fait dans la foulée à l'arrivée à la morgue. Dans le cas de ce jeune, les prelvements ont du etre fait vers 02h du matin.
Tout cela me donne une impression d'un reel manque de sincérité de cette meuf, qui visiblement faisait n'importe quoi.
Mourir avec 10mg de metha meme sous valium - je peux pas y croire.
Dans les années 2000, a l'époque ou moi et mes potes n'étions pas dedans et donc naif, je me souviens de weekend ou l'on se défonçait avec de la metha. On avalait 60mg. C'était assez fort, on dormait à mort.... et effectivement , l'envapement était total... mais 10 mg ? ca fait quoi une équivalent de 5 tramadol ? et puis se surdoser c'est une chose, se tuer par overdose en est une autre...
Cette histoire me parait bizarre et j'ai le sentiment qu'on ne sait pas tout.
Pour le coup, moi qui ait mélé à un homicide involontaire il y a 6 ans pour avoir ramener un meuge à un pote occasionnel, je trouve ca ignoble de mettre 4 ans ferme pour elle...
alors oui elle dit pas tout, oui elle a donné un gros dosage, oui elle aurait pu prendre plus au sérieux la somnolence de son pote, oui elle est redevable d'un charge de non assistance... Mais comment lui en vouloir ? quel tox n'a pas vécu ce genre de situations Dix mille fois par an ? c'est tellement banal de ronfler et somnoler un coup quand on est fracasse, que tout le monde pique du blaire, c'est toujours ce délire la... apres moi sur les rales, j'aurai plus fait gaffe que elle...
Et puis ils ont fait le tour des services toute la journée et apres il allait mieux. Meme si elle a oublié les effets retards d'une prise de metha, elle a pu facilement penser que la crise était passé...
et puis qu'est ce qui prouve que le deces est strcitement lié a la metha?
4 ans pour ca ??
Juste pour infos, le dealer de Pierrefitte qui, pour ne pas perdre d'argent, a sciemment mis sur le marché une heroine frelatée en 2008 coupé au xanax - a provoqué une vague de 60 OD et 2 morts a pris... 30 mois.
Bertrand Cantat qui a tabassé une meuf a mains nus, 48 coups avec bague metal dont on a retrouvé des morceaux de metal dans le crane fracassé de Marie... a fait moins de 5 ans.
Nicolas C. a tué d'une balle dans la tete un jeune homosexuel de 18ans pour se confronter à l'expérience de prendre une vie . Il aura fait 6 ans.
Donc j'y vois une persecution judicaire de plus contre une usagere de drogues.
PS sous acid (comprendre "au second degré" : apres on ne sait pas tout. On lis cet article. pourquoi la jsutice donne 4 années ferme pour HI c'est souvent beaucoup moins. Peut etre qu'il ya des zones d'ombre. La qualification d'intention de tuer n'est pas retenue - mais rien n'empeche que dans le reel cette histoire soit un meurtre. Peut etre que les faits sont tout autres que ceux retenus par la procédure. On peux s'autoriser à fantasmer n'importe quel scenario qui ne serait pas improbable - la nana de 42ans sortant de prison qui s'attache a ce jeune mec - coup de foudre - et puis 10 jours apres le jeune décide de rentrer dans sa région et de la quitter. Pétage de plomb, meutre passionnel. Le meurtre par empoisonnement est une technique intelligente et décrite en dans l'histoire de la crimino comme l'arme feminime par excellence (le flingue étant l'arme plutot masculine)...
Dernière modification par ziggy (12 mars 2019 à 15:38)
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et puis qu'est ce qui prouve que le deces est strcitement lié a la metha?
D'après tes calculs, 60 ou 70 mg de métha + du ou des valiums pour potentialiser, on arrive finger in the noze à la dose mortelle donnée par Prescripteur et suivant le poids du gars, on peut l'atteindre sans la potentialisation.
Mourir avec 10mg de metha meme sous valium - je peux pas y croire.
Il suffit de quelques jours d’abstinence pour que la tolérance redevienne nulle.
Prescripteur signale bien que la dose de métha était plus élevée, il ne s'en est tenu qu'aux déclaration de l'accusée pour rappeler que d'après son expérience médicale, 30 mg de métha suffisent pour provoquer une OD mortelle, même si il est courant de signaler que la métha est mortelle pour un adulte à partir de 1mg/kg pour un naïf aux opis.
Pourtant, elles peuvent parfois survenir à des doses moindres sans potentialisation avec un dépresseur du SNC.
Donc finalement, je pense que Prescripteur voulait alerter sur le risque d'OD avec juste 10 mg de méthadone potentialisé par du valium ou un autre produit.
La dose donnée soutenue par la défense est déjà une dose dangereuse incluant un risque mortel non nul, ce qui peut paraitre difficile à croire pour un usager qui ne voit finalement que les limites de son propre organisme, des ses propres expériences, mais quand cela fait des années que la personne n'est pas redevenue "naïve" aux opis, ce jugement peut être altéré. Même pour une personne qui va conseiller nettement en dessous d'un mg/kg.
Je voulais juste ajouter que le manque de prise en charge en urgence aux vues des faits relayés par l'article ne m'impose pas une condamnation des pro de la santé qui sont passé à côté de cette nécessité de placer au moins sous observation ce jeune homme, mais certainement le manque de moyens qui a écarté une prise en charge et la surveillance de ses constantes pendant quelques heures, le temps de s'assurer d'une "orientation".
Plus les moyens de santé seront réduits, saturés, plus il y aura des problèmes de prise en charge en situation d'urgence vitale.
Reste que dans un système défaillant, les plus fragiles "qui se mettent eux-même dans la merde" seront davantage privés de soins que des "victimes innocentes".
Nous sommes tous égaux, certains plus que d'autres.
Dernière modification par Mister No (13 mars 2019 à 08:30)
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Nalscue qui contient de la Naloxone, et qui aurait surement pu sauver cette personne s'il avait été utilisé.
En fait le Nalscue n'agit que 1 à 1,5 heures max et ne couvre donc l'OD de methadone que pendant cette période. C'est pourquoi le mode d'emploi insiste sur l'appel des secours pour qu'il y ait une pris en charge après la fin de l'effet (1 heure ça passe vite).
Et, si, ce qui est probable, l'hopital l'avait renvoyé de la même manière le Nalscue ne l'aurait pas sauvé.
Je le dis surtout pour que des "proches", confrontés à une OD, soient bien conscients de cette exigence !!
Pour la dose, Reck parle bien du côté aléatoire du risque.
Pour le traitement, 30 mg chez une personne prenant des opiacés (tel que c'est pratiqué) ne peut pas correspondre à "LD1" (1 mort pour 100 traitements) ni même à LD0,1 (1 mort pour mille traitements). On se situe donc clairement au bout de la courbe de Gauss dans les probabilités inferieures à 1 pour mille.
Idem pour le récréatif. Une probabilité de mourir de 1/100 (y compris en tenant compte des autres psychotropes) est quasiment suicidaire. C'est pourquoi il faut se placer dans un endroit de la courbe de gauss avec une probabilité de mort quasi nulle, donc avec une dose de départ très faible.
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (13 mars 2019 à 09:48)
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Une probabilité de mourir de 1/100 (y compris en tenant compte des autres psychotropes) est quasiment suicidaire.
je ne suis pas sur d'avoir compris le sens exact du propos. Tu veux dire par la que c'est un risque deja trop important a ce ratio pour ne pas etre pris en considération et que pour etre sur que personne ne se détruise et perde la vie, il faut se placer a l'extreme de la gaussienne ?
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Dernière modification par prescripteur (13 mars 2019 à 11:52)
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Donc 6% de risque de mourir
La dernière fois que j'ai pris un tel risque ou relavant de cet ordre de grandeur, c'était pour une intervention chirurgicale en urgence et surtout pas le choix avec un pronostique vital engagé, un risque de péritonite et de scepticémie+++.
La peur ou la raison peuvent-elles nous protéger parfois ?
Je pense que oui, mais c'est plus la raison qui doit l'emporter alors.
Après avec toutes les conneries que j'ai pu faire, je ne jette de caillasse à personne surtout que je sais bien que la peur ou même la raison ne peuvent être un facteur forcé d'évitement de la prise de risque.
Dernière modification par Mister No (14 mars 2019 à 10:53)
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prescripteur a écrit
Oui, prendrais tu la route ou irais tu faire un trek si tu savais avoir une chance sur 100 d'en mourir ?? Je pense qu'une chance sur mille est deja "limite".
Pour donner une idée, imaginons que la dose lethale moyenne est de 60 mg avec un écart type de 20 mg. Cela veut dire que 67% des décès surviennent entre 40 et 80 mg mais 0,6 pour mille à 10 mg, 2% à 20 mg et 4 % entre 20 et 30 mg !
Donc 6% de risque de mourir à 30 mg !!
Amicalement
Oui mieux vaut rester prudent. Pour le trek, je pense que j'ai tendance à etre optimiste et pour moi 99/100 de succès me laisse penser qu'il y a une chance faible de me foirer. Je crois que les usagers quotidiens de scooter 125 qui font plusieurs kms par jour sur le périphérique parisien ont une chance de 10 à 20% de cartons : j'ai fini par ne plus le faire mais sachant ce risque j'ai quand meme des années durant fait du scooter dans ce contexte... parce qu'on se dit que ca va aller que ca arrive qu'aux autres etc...
donc avec le recul, la maturité et maintenant les 40 bougies que je souffle - je te rejoins je suis d'accord la vie est trop précieuse pour risquer de la broyer sur un jeu de proba et 1/100 c'est déja trop - et si on étend ca à une logique de politique publique, 1/100 en France ca fait presque 1 demi millions de morts ! donc oui c'esst pas acceptable
pour un risque mortel a 6% de la meta 30mg, statistiquement cela ne tient pas vraiment, on peux évoquer un risque potentiel à 6% mais pas un risque réel dans la mesure ou on ne retrouve pas cette proportion car sur les 60 ou 70 000 personnes officiellement sous metha, on enregistre quelques cas d'overdose par an - d'apres l'OFDT ces overdoses sous substitution sont à tres forte majorité en pluri-conso alcool hero valium et forcément dans les situations de mélange, ce n'est plus du tout la meme affaire.
Dernière modification par ziggy (14 mars 2019 à 11:35)
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pour un risque mortel a 6% de la meta 30mg, statistiquement cela ne tient pas vraiment, on peux évoquer un risque potentiel à 6% mais pas un risque réel dans la mesure ou on ne retrouve pas cette proportion car sur les 60 ou 70 000 personnes officiellement sous metha, on enregistre quelques cas d'overdose par an - d'apres l'OFDT ces overdoses sous substitution sont à tres forte majorité en pluri-conso alcool hero valium et forcément dans les situations de mélange, ce n'est plus du tout la meme affaire.
Je n'avais pas précisé en effet mais il s'agit bien de sujets "naifs" aux opiacés qui prendraient une dose de Methadone. Quand je donne l'exemple d'une dose de 70 mg pour un deces chez la moitié des consommateurs il s'agit évidemment de sujets "naifs" (et on retrouve le chiffre souvent cité de 1 mg/kg) et pas des personnes traitées "normalement" à la Methadone, dont c'est à peu près la dose moyenne.
Cela montre bien d'ailleurs l'importance de la tolérance aux opiacés qui permet de prendre en sécurité à 100% ce qui tue 50% au moins des sujets naifs. Et cela explique que beaucoup d'OD surviennent quand on perd la tolérance (prison, sevrage forcé). Je rappelle qu'après une semaine d'arret la tolérance est deja très diminuée.
Quant aux 10 à 20 % de risques de décès pour les scooters sur le périphériques cela voudrait dire que ceux qui se rendent au travail ,en scooter ne tiendraient pas plus d'un mois avant d'avoir un accident. Mais je suppose que tu plaisantais. C'est en effet un trajet qui parait très risqué.
Globalement en Belgique le risque de mort ou accident grave pour les motos/scooter est estimé à 1 (0,91) par million de kilometres parcourus (il est de 0,02 pour les voitures). Même s'il est plusieurs fois plus élevés pour les scooters et sur le périphérique parisien on est au maximum à 10 par million de kilometre.
https://www.bivv.be/publications/@%20Ri … cement.pdf
Amicalement
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Dernière modification par prescripteur (14 mars 2019 à 12:49)
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