[ Arrêt & Sevrage ]

Sevrage a sec Tramadol / Skenan / Codéine

Ma personne :

-Sexe: Homme
-Age: 18 ans
-Poids: 45 kg

Avant toutes chose il faut savoir que je suis borderline et dépressif depuis 5 ans environs. J'ai commencer il y a 3 ans a prendre des médicaments sans pour autant développer d'addiction mais depuis un an une forte addiction c’était installer.

A cette période j'étais passer des benzodiazépines aux opiacés, a commencer par le tramadol. Quel plaisir de se sentir si léger, avoir l'impression d'être invisible au regard des autres, de faire des rêves éveiller. Je n'ai pas su contrôler mes prises, je vivais sous tramadol, 24/24, 7/7 et je ne compte plus les fois ou j'ai dépasser les 400 mg /24h. Mon bonheur artificielle au tramadol duras environs deux mois jusqu'à ce que je n'ai plus de plan pour en acheter. les premiers signes de manques se faisait ressentir alors j'acheter du actiskenan en 20 mg. 20 mg suffisais a me mettre bien 3 bonnes heures mais au fil du temps, ma consommation augmentait. Trop. jusqu'à que j'en arrive au point de prendre environ 20x plus de morphine qu'a mes débuts souvent mélangé a de la codéine. Mois de mars confinement, plus aucun moyen d'acheter quelconque opiacé je savais que j'allais être confronter au manque.

Les deux semaines suivants l'arrêt complet des opioïdes furent éprouvante, horrible, c'était l'enfer. dès le premier jour je ressentais le manque dans mon corps et j'étais prêt a tout pour trouver un quelconque médicament a base d'opium. Cependant je suis resté "bloqué" dans mon lit pendant 72H a cause de mes douleurs aux jambes et aux bras ainsi que de ma peur du jugement de ma famille. Quand aux nuits c'était le plus dur. Je n'arrivais pas a trouvé le sommeil avant 3H00-3H30 et quand je tombais dans les bras de morphée, c'était pour me réveiller 30min à 1H00 plus tard, en transpirant, tellement que mes draps/couette/draps-housse/oreiller étaient inondés de transpiration. J'ai la bouche sèche, je relève ma couette ce qui me donne très froids car je suis couvert de transpiration, et je vais me doucher. Une fois ma douche prise a 4H00 ma journée était commencer je changeais mes draps puis m'allongeais par terre pour regarder mon ordi (mon matelas étant encore trop mouillé)
a côté de sa, les 72H passées je croisais parfois mes parents quand je sortais de ma chambre. Ces derniers ce faisait une joie de ma rabaisser, m'insulter et me faire sentir comme la pire des merdes (comme si j'étais pas assez malheureux) j'ai donc pris la décision d'aller voir mon médecin parce que mes nuits étaient tellement horrible que les idées noires étaient de retour et elles occupaient mon esprit 24/24-7/7. Après lui avoir expliqué tout ce qui se passait dans ma tête et lui avoir dis que je préférais que l'on me tue tout de suite plutôt que de m'endormir (j'avais mis des alarmes toutes les 5 minutes sur mon téléphone pour être sur de ne plus trouver le sommeil) ce dernier m'a simplement dis :
-"ne t'en fais pas ça va aller"
Cette phrase m'a encore une fois fait comprendre que personne dans mon entourage n'arrive a me comprendre, certain ne font même pas l'effort d'essayer ce qui me déprime encore plus. au bout d'une semaine et demi je n'en pouvais plus, j'étais complètement a bout de force, les idées noires avaient clairement pris le dessus sur moi, j'ai donc décidé un soir de mettre thermes a cette douleur. Ce fût encore un échec. Le lendemain, je n'avais plus aucune force, que ce soit pour me lever ou pour me tuer. Alors j'ai demandé a un amis du Subutex car la douleur physique comme psychologique était insoutenable, ce dernier m'en a donné une plaquette en 2 mg. A peine la plaquette en main que j'en pop 2 les effets se sont fait ressentir rapidement, je me sentais enfin bien, a tel point que je me suis endormis devant mon ordi. (enfin c'est ce que je croyais) Je me réveille le lendemain par l'appel d'un ami me demandant si je vais mieux. Quand je lui demande ce que j'ai fais il me répond énervé qu'il ma appelé 2h avant, que j'ai répondu avec une voix de zombie et que je lui avais fais des adieu la veille (j'avais également un message identique de ma meilleure amie). Je n'en ai absolument aucun souvenir, mon seul souvenir de cette soirée est de m'être endormis devant mon ordi. Pourtant dans ma poubelle j'ai retrouvé la plaquette de subutex vide ainsi que d'autres boites de médicaments.
J'ai vite compris que j'avais fais une TS sans m'en rendre compte et encore aujourd'hui je culpabilise énormément d'avoir fais des adieu a mes amis, les idées noires sont toujours présente, seulement a sa se rajoute des pulsions (suicidaires, meurtrières) que j'arrive a contrôler avec beaucoup de mal.
Tomber dans les opiacés a était la pire connerie de ma vie, sa reviens a prendre un allez simple pour allez a l'autre bout du monde. Aujourd'hui je suis complètement perdu, je ne sais plus dans quel domaine je souhaite travailler, rien ne me donne envie, la réinsertion professionnel me semble impossible. Je ne suis toujours pas aller voir de professionnel pour parler de mes problèmes, je ne suis pas du style a parler, cependant, le fais de rédiger ce post ma fais du bien, il aideras peut-être quelqu'un, je l'espère.
Ces médicaments m'ont niquer ma vie, je me sens toujours vide, mal, différent et les idées noires occupe toujours mes pensés tous les jours.
Si tu prends des opiacés il n'est jamais trop tard pour arrêter, il faut en parler a ton médecin traitant.
Si tu es en train d'arrêter je te souhaite énormément de courage, n'oublie pas que le sevrage a sec c'est de la pure torture psychologique, il faut donc accepté de prendre un TSO même si il y a une peur de rechute, les médecins qui te suivent seront derrière toi jusqu'à que tu t'en sorte.

Bon courage a toute les personne qui font un sevrage, a leurs entourage, soyez fort, ayez confiance en vous. C'est la clé.