[ Addiction ]

mon copain à fond de despi, est-ce que le speed peut détruire l'organisme peu à peu sans qu'il voit

Salut a toi!

Je suis consommateur d amphet entre occasionnel et quotidien depuis pffffiou longtemps, j'ai 45 ans, et j' ai connu la période free avant 2000.
J entends dans ton message ton inquiétude et l attachement que tu portes à ce mec

Ça va sans doute pas t aider, mais je n'ai pas les symptômes que tu décris. par contre, quand je consommes, je peux avoir des sensations corporelles comme certaines douleurs que je ne sens plus, mais qui réapparaissent au détour d une 'pause' de conso.
Sinon, je sais pas comment tu peux faire pour 'negocier' avec lui une consultation plutôt que de l'obliger à consulter. Les symptômes que tu décris me semblent en tout cas indiquer qu une consultation aurait son intérêt, pour éclairer ce qui cause ces douleurs par exemple, et sans aucun doute aussi pour te rassurer ... Mais je pense que lui doit y trouver un bénéfice potentiel pour que ça fasse sens, que ça peut lui permettre de se sentir mieux par exemple.
Parler des consos, bien sûr c est mieux pour que le médecin comprenne ce qui se passe... Mais moi j'ai expérimenté que des fois ç'est pas facile voire pas possible.... Donc dans ce cas j'en parle pas, mais j'essaie de consulter quand même, en disant ce que je suis en capacité de dire (entre rien et un peu)
Des fois chez moi c' est l angoisse de savoir qui freine la consultation, pas envie de me confronter à des infos dont je pense que je ne serai pas quoi faire. J ai donc souvent besoin d'en parler avant, et comme ç'est pas facile d'en parler ça me prend parfois du temps: déjà le temps de nommer mon angoisse, puis le temps de voir les bénéfices que je peux en retirer, qui sont parfois de dissiper l angoisse. Finalement je suis plutôt l exemple réfractaire à la consultation... Un peu comme lui peut etre. Ça m arrive d aller loin de chez moi pour consulter, ça me rassure je crois, je sais pas trop pourquoi mais c est comme si ça mettait à distance les problèmes potentiels trouvés

Et si il veut pas consulter dans tous les cas, ben je vais te dire que je crois que ça se respecte aussi au delà de tout jugement, et que ça c est à toi de voir ce que tu fais de ca.. Mais que ça l empêche pas peut etre de cheminer.

En tout cas, a mon avis il vaut mieux le rassurer, peut etre à partir de ce que ça peut apporter comme benefice, que de s appuyer sur la peur et l inquiétude qui renvoie à ce que tu peux perdre.


Mais peut être d autres te donneront des avis différents. Dans tous les cas, je vous souhaite de belles choses à tous les deux. Et courage

Voilà bonsoir, j’ai 30 ans je vis à Lyon et j’ai Depuis mes 17 ans jusqu’à mes, 25 ans, consommé du speed tous les jours, chaque heures À raison de 3 g par jour, je suis passé de 75k à 50 k pour 1m73 , percé mon septum et puis après être devenu incontrôlable exécrable et totalement changeant d’humeur, J’ai été diagnostiqué après un rendez-vous chez le  psychiatre, addictologue, bipolaire, j’ai perdu mon travail ma compagne et 98 % de mes amis. J’ai désormais repris le speed ( 1 ans ) de manière quotidienne 2/3g/jours. Après quatre ans d’héroïnes. Je suis suivi par un psychiatre qui me donne un traitement me permettant d’effacer la plus grande partie de mes troubles. J’ai peur que maintenant que j’ai recommencé ces derniers refasse surface. Est-ce que vous êtes dans ces cas là avez-vous eu une maladie psychiatrie suite à une consommation excessive d’amphétamines ? Maintenant que le speed est à 5€ /g et surtout après 7 cures et 3 HP comment arrêter ? Merci de vos retour d’expérience