Quel c.. Je suis !!!

Il n'existe pas de substitution pour la coke.
La ritaline est à  l'essaie, mais comme c'est surtout une dépendance psychique (le craving), une psychothérapie est pour l'instant la meilleure voie, AMHA, envisageable.

bonsoir
pour éviter les désillusions fréquentes lors des consultations dans les centres, il est bon de se rappeler une chose: cette démarche est la tienne; toi seul peut t'aider réellement, le centre lui est plus un soutien à  ta démarche; si tu craques, ce ne sera pas grave; sortir de la dépendance est une lutte difficile, mais faisable!

Mais tu prend de l'hero ou de la coke ?

pourquoi un "généraliste" à  l'exterieur du centre?

Bonjour,
Alors pour te répondre lloigor, oui maintenant c'est bien de l'héro que je consomme mais je comprend que miky ai pu me répondre ça, parce qu'au début, lorsque que je me suis présenté je ne consommais que codéine et cocaïne mais j'avais une furieuse envie de toucher à  l'héro.
J'y suis arrivé malgrès vos avertissements et j'en suis la aujourd'hui !!!
Bon de toute manière j'étais déjà  pharmacodépendant à  la codéine et la coke c'était vraiment par période (mais quand j'y allais ... j'y allais).
Donc comme m'expliquait la psy du centre, même si ma conso d'héro ne remonte qu'a 5 - 6 mois, j'ai plusieurs années de conso d'opiacés derrières moi, ce qui explique m'a difficulté à  décrocher !!!
Maintenant pour répondre à  bighorsse, le centre ou je me suis rendu est un centre de distribution Méthadone et d'après la psy c'est ce qui rend difficile le fait d'y venir, donc pour me faciliter les choses je vais aller voir un généraliste addictologue qui est intervenant au centre mais qui a son cabinet à  l'extérieur ... voila pourquoi.
C'est vrai que ça me parait plus simple comme ça, sachant que ma famille n'est pas au courant je ne risque pas de rencontrer une connaissance à  la sortie du centre Metha, donc plus soft comme ça,
mais en sois ça ne m'aurai pas gêné de devoir me présenter au centre régulièrement, parce que si il y a bien quelques chose dont je suis sur aujourd'hui, c'est que toutes les classes sociales peuvent être touché par la drogue et malheureusement contrairement à  la pensée commune.
"Comme la grand mère qui va croiser une boulimique dans la rue et va la plaindre, mais si c'est un héroïnomane, la elle planque sont sac et change de trottoir"
Bon c'est ma petite pensée philosophique qui vaut ce qu'elle vaut  !!!

Parce que j'ai conscience de la ou elle m'emmène !!!
La psy a eu la même réflexion sur le fait que je n'ai en soit, pas d'obligation d'arrêter, mais c'est plutôt la raison qui m'y oblige!!!
J'ai faillit tout perdre lors d'un redressement judiciaire ardue, je ne veux pas tout perdre autrement, et j'ai mon petit garçon pour qui ... j'arreterai toutes les cames du monde, ça j'en suis sure !!!
Maintenant je suis de nature a aimer être défoncer, et je suis irrisistiblement attiré par les drogues
Pourquoi ... C'est comme ça, je n'en sais pas plus donc une vie clean de tout j'ai du mal a l'envisager, qui plus est, la came ne me fait pas piquer du nez, elle m'apaise et me rend plus serein mais ne m'empêche absolument pas d'avoir d'autres activités et travailler normalement
(mis a part l'intimité avec mon épouse ou la came y  a mis un gros coup de frein ... Dure a justifier) donc c'est clair que c'est pas évident d'être motivé tous les jours ...
Mais ... Il faut ... C'est pas bon !!!

Dernière modification par bsao (03 avril 2011 à  09:57)

bighorsse a écrit

mais est on si bien avec quand notre conscience nous titille trop?

Bon si on positive, les problèmes de consciences ça n'est qu'avant et après une dose !!!
Et dans mon cas, comme depuis hier matin je suis chargé non stop, je n'ai pas trop de misères avec ma conscience.
Bon le retours à  la réalité risque fort d'être, un peu difficile