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Gimmli a écrit
Salut à tous,
en tout cas tous ces témoignages sont très positifs ! Desmundo, je trouve que t'as plus de courage que ce que je lis ! Ceci dit je comprends car c'est dur tout ce chemin avant d'être totalement sevré... J'ai lu de nombreux témoignages expliquant que desfois en étant en bas dosage de Subutex ça arrivait de rechuter et du coup de remonter ! Pour être honnête je vais faire au maximum et la motivation est là . Cependant même longtemps après je reste vulnérable et la rechute peut à tout moment venir...
En tout cas je reste au Temgésic et après quelques douleurs aux jambes aujourd'hui ça passe très bien ! J'ai même pas eu de transpirations où autres... Ceci dit je sens une différence même si elle est psychologique mais j'ai moins de boost le matin ! Ca ne me dérange pas plus car je prépare le terrain avant une abstinence totale.
Cette dernière étape reste quand même très hard. J'ai lu de nombreux témoignages et j'ai bien compris pour l'avoir testé qu'on réagit chacun différemment mais j'essayerais de diminuer jusqu'à la moindre petite poussière pour résister au manque final. J'ai lu avec attention ton témoignage Desmundo et c'est en général après 72h que le corps réclame effectivement sa dose de Subutex...
Merci à tous et bon courage !
Pour toute la panoplie des psychotropes, qu'il soit benzo, antidp ou opiacés et consorts, il y a toujours cette putain de différence entre "très peu" et "pas de produit". Peu de gens nous croient (médecins amis ou compagnons de drogue) c'est toujours la meme histoire, on nous parle d'angoisse, de peur de se retrouver sans le médicament etc... en gros, on nous dit qu'on est trop fragile, qu'on se prend trop la tete mais la plupart ignore vraiment ce qu'il advient quand on lache la substitution.
La vérité qui fait un peu froid dans le dos, c'est que le manque n'est pas forcément proportionnel à la dose, plus on s'approche de la fin et moins c'est vrai. C'est d'ailleurs très bien expliqué ici. Concernant les opiacés (et certainement plein d'autres produits aussi) le corps ne réagit pas en valeur absolu de la dose, mais en proportion. Et passer de 0.4 mg à 0 mg, meme si c'est dans l'absolu c'est queudal, pour ton corps c'est une perte de 100% d'opiacés.
Autre expérience : avez vous déjà vu quelqu'un autour de vous de non dépendant se faire 0.4 mg de subu ? c'est une expérience fort enrichissante qui nous prouve bel et bien que cette dose est un principe actif et qui produit de vrais effets sur un "cerveau vierge". Certains gerbent meme, la plupart sentent un petit effet crade une heure apres.
L'été dernier apres 8 jours sans rien de rien, j'ai craqué, j'étais encore assez mal et je me suis tapé un bon gros mg de subu. Je peux vous assurer que ce misérable MG m'a tout autant défoncé que 300 mg de skenan en IV quand je suis habitué.
Tout cela pour dire qu'il faut pas sous-estimer la fin.
J'ai lu 50 fois le témoignage de personnes sous codeine qui arrivaient doucement à dégrossir leur dosage jusqu'a arriver à 1 ou 2 cachets de neo matin et soir. Et toujours la meme merde en arretant, tu te sens pas bien.
Ce qui est rassurant, c'est qu'en vrai, le corps se rhabitue assez vite à la non consommation. Substitut c'est un peu plus long c'est vrai mais pour arrêter, il faut se convaincre déjà qu'en vrai, ce n'est pas si hard. Et cela ne l'est pas forcément si l'on si prend bien. L'idée je crois est de le faire le plus "doucement" possible, de tromper le corps le plus longtemps possible pour que la transition se fasse la plus en "fondu enchainé", et que les microdiminutions soient compensés par la rhabituation.
Apres maintenant 5 années de dépendance, 3 années sous TSO et quelques dizaines de sevrages et tentatives, je sais qu'une chose : le danger c'est l'accélération. Ca n'a aucun intéret de se retrouver totalement clean. L'intéret c'est d'etre bien dans ses pompes et que les choses se fassent au rythme naturel.
En moyenne quand je constate, les gens qui ont réussi à arreter leur TSO ont fait un long (parfois tres long) moment sur les derniers palliers. Et c'est pas plus mal.
Aucune culpabilité à avoir à continuer une petite dose. Et surtout aucun stress à se mettre. Et ne pas se convaincre que c'est la merde d'etre à 0.4 de sub. C'est faux. Comparé à bon nombre d'usagers, ceux qui arrivent à etre en forme et en bonne santé avec une dose aussi petite, devrait réfléchir à la chance d'en etre là et à ce qu'elle represente.
Moi je prévois sans trop savoir comment j'y arriverai de baisser la methadone jusqu'a 0 mais je sais que je passerai le temps qu'il faudra entre chaque mg, marre d'etre mal et de voir des années de vie qui filent dans le mal etre... marre marre marre.
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mais aussi une fois avoir arrêté de tenir le coup sur la durée...
Rien que le fait d'en avoir conscience, c'est un super atout pour ne pas replonger. Tu le sais, a toi de reflechir sur comment tu va gerer cela.
le sevrage physique est dur, mais absolument pas sur-humain, et si tu te sent pas de le faire seul, tu peux te faire aider par des amis et par la famille, des proches.
Si tu n'a pas les amis qu'il faut ou pas la famille, il y a des solutions: post cures, hospitalisations, reunions de groupes comme les narcotiques anonymes ou autres...
Certains prefereront se sevrer seul. C'est a toi de voir ce qui te correspond le mieux.
Aprés le sevrage physique, tu as une periode plus ou moins longue (une a deux semaines) d'euphorie, car tu te sens libéré. Tu crois que ca y est, c'est finis, tes cinqs sens reprennent vie c'est super agréable.
Aprés vient un coup de bambou. La réalité et les problemes ressurgissent. La il ne faut pas paniquer, c'est normal, et aussi dans la mesure du possible eviter d'etre seul. C'est une periode plus ou moins longue (plusieurs semaines). Ce pic vers le bas ou tu crois devenir dingue n'est pas facile a passer. Je dit tu crois devenir dingue car tu as des hauts et des bas, des sautes d'humeurs, tuvois tout en noir et d'un coup tout en rose... Tu ne sais plus ou donner de la tete.
C'est la qu'il faut mettre des choses en place. Pour moi la psychanalyse (au sens plein du terme) m'aide beaucoup.
Je m'oblige a respecter ce que je negligeais aupravant( les actes de la vie quotidienne). La pratique d'une activité, sport, ecriture peinture, mécanique.... ce que tu veux, mais quelque chose de sain. En psychanalyse cela s'apelle sublimer (la sublimation). C'est a dire que tes problemes au fond ne sont pas réglé, mais ce qu'il se jouait dans la drogue, va se jouer dans un autre truc plus constructif, et pas nocif par exemple la musique si tu aime la musique, la peinture si tu aime la peinture....
Il faut pendant ce temps construire ce qui n'est pas construit: travail, relations amoureuse et amicale, vie quotidienne, te respecter toi, ton corps.
Attention a ne pas tomber dans une autre addiction, les plus classiques sont:
>les medicaments type anxyolitique, anti depresseur, hypnotiques, certains neuroleptiques.. ou autres que je ne connais pas (DXM....)
>L'alcool c'est vraiment un grand classique, combien de morphinomanes (hero, sub, metha, codeine...) que j'ai connu en post cures et qui sont edvenus alcooliques par la suite...
>Les addictions sans psychotropes mais qui te renferme sur toi meme comme par exemple l'informatique, internet, les jeux...
Ce que je viens de te raconter c'est ma maniere de voir les choses. C'est ma maniere dont mon corps, mon cerveau reagis. Il ne faut pas spécialement penser que tout ce que j'ai dit est la vérité. C'est ma vérité, toi tu trouvera la tienne. Cependant il y a quelques traits qu'on a tous en commun (le sevrage physique et le sevrage psychologique).
Soit pas trop préssé, va a ton rythme.
Une maniere de voir les choses qui m'a aidé, venant des narcotiques anonymes et des alcooliques anonymes ( c'est plus ou moins la meme chose sauf que l'un est spécifique a l'alcool, mais meme chez les AA tu peut trouver des solutions pour d'autres drogus que l'alcool):
> accepter que le produit auquel tu est dépendant a le dessus sur toi et qu'il ne faut donc pas lutter contre, tu perdra a chaque coup. La capitulation, permets d'&arreter d'avoir des raisonnements du genre "Ouai cette fois ci je vais gerer"..)
> Ne pas penser a hier, dans le sens ou tu n'a pas a culpabiliser sur ce qu'il s'est passé. Le passé tu ne le changera pas, c'est tout simplement impossible. C'est super important, la culpabilité est un truc qui nous rabaisse et nous ramene au produit.
> Ne pas penser a demain. Savoir si tu va consommer ou pas, si tu va arriver a faire ou ne pas faire ceci ou cela. Le but etant d'eviter de cogiter afin que tu puisse te concenter sur le moment présent, sur ce que tu peux/veux/doit faire maintenant.
Dernière modification par akita (17 mai 2011 à 20:59)
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